Le Mali bénéficiera d’un nouveau financement de 43,85 millions $ de la part du Fonds monétaire international (FMI), a indiqué un communiqué de l’institution publié lundi.
A travers ce nouveau décaissement effectué au titre d’une facilité élargie de crédit (FEC) accordé au pays, le FMI espère soutenir la poursuite des politiques de stabilisation macroéconomique et de réduction de la pauvreté, implémentées par le gouvernement malien.
« La performance économique du Mali durant le programme appuyé par la FEC a été globalement positive. La stabilité macroéconomique a été rétablie en dépit de conditions difficiles, marquées par une insécurité persistante, une volatilité des prix des produits de base et des conditions météorologiques défavorables.», s’est à cet effet, félicité Mitsuhiro Furusawa, directeur général adjoint du FMI avant d’inviter les autorités à poursuivre leurs réformes.
Notons que le nouveau décaissement porte à 186,6 millions $, le montant total des décaissements effectués dans le cadre de l’accord FEC conclu avec le Mali.
Pour 2018, le fonds table sur une croissance économique à 5,1% pour le pays, et à 4,9% pour 2019.
Moutiou Adjibi Nourou
271 666 visiteurs ont été enregistrés à la 15ème Foire Internationale de Lomé, qui s’est achevée ce lundi 10 décembre 2018.
Selon Kuéku Banka Johnson, directeur du Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF), le bilan de cette édition est « satisfaisant ». L’année dernière, c’était 266 894 visiteurs qui avaient arpenté les allées du site.
Cette édition, lancée le 23 novembre avec le Burkina-Faso comme pays invité, a connu 975 exposants en tout, dont 220 venus de l’extérieur du Togo.
290 rencontres B to B se sont tenues entre les entreprises togolaises et étrangères et des promesses d’affaires ont été signées. « En termes de bilan, tout s’est bien passé. Les expositions ont été faites dans le temps et les visiteurs ont massivement fait le déplacement », s’est réjoui Kuéku Banka Johnson.
La 16ème édition se tiendra du 22 novembre au 09 décembre 2019.
Le ministère de la sécurité et de la protection civile a procédé, via un communiqué, à l’interdiction de l’accès au Grand Marché de Lomé, aux engins à 2 roues.
Selon le ministère, cette mesure s’explique par la nécessité de sécuriser le périmètre du site, victime ces dernières semaines de braquages ou d’agressions. En effet, le mode opératoire des auteurs des délits met en évidence l’utilisation de ces engins : « Certains individus arrivent avec des armes sur des motos », indique le Lieutenant-Colonel Akobi Mensah, Secrétaire général du ministère.
Et de poursuivre : « ils ont braqué et tué des citoyens, ce qui n’est pas acceptable. Il fallait prendre des mesures efficaces contre cela ».
La décision va également permettre aux forces de sécurité et aux secours, d’intervenir plus rapidement sur le site du marché en cas de sinistre ou de nécessité. Ce qui était difficile, du fait du stationnement anarchique des milliers d’engins partout à l’intérieur du marché.
Par le biais d’un arrêté interministériel, le ministère de l’économie et des finances a réduit le coût des opérations de transfert de propriété à un montant de 35 000 FCFA.
Selon le libellé, « il est institué un droit forfaitaire d'un montant de 35 000 FCFA, représentant les droits d'enregistrement et de timbres et les droits de la conservation foncière sur toutes les opérations de mutations totales (transferts de propriété) ».
La note précise également que toutes les dispositions antérieures contraires sont abrogées. Avant cette mesure, les coûts étaient de 9,3% de la valeur du terrain en 2017 et de 6,3% en 2018.
Outre cette réduction, d’autres mesures de simplification de procédures comme le dépôt des dossiers, la liquidation et le paiement des droits d’enregistrement ont été fusionnés et se font en un.
Ces réformes s’inscrivent dans la politique d’amélioration de l’environnement des affaires initiée par le gouvernement et qui a notamment permis au Togo de faire un bond de 19 places dans le récent rapport du Doing Business.
Le Conseil du Fonds Monétaire International (FMI) a autorisé ce lundi 10 décembre 2018, le décaissement d’une 4ème tranche de 34,9 millions de dollars, soit près de 20 milliards FCFA, en faveur du Togo.
Ce décaissement s’inscrit dans le cadre d’une Facilité de Crédit Elargie (FEC), un mécanisme qui prévoit de débloquer un total de 240 milliards FCFA sur 3 ans, afin de soutenir les réformes entreprises par le gouvernement et l’évolution du cadre macroéconomique.
« Le rendement du programme a été satisfaisant », indique l’institution basée à Washington, qui affirme également que « tous les critères de rendement quantitatifs et trois des cinq repères structurels ont été respectés ».
Cette nouvelle facilité « qui porte le total des décaissements depuis le début de l'accord à 100,68 millions de DTS (environ 139,5 millions de dollars) », va permettre au Togo de poursuivre les efforts entamés en vue de stimuler l’économie nationale.
Un atelier de validation du rapport provisoire de l’évaluation de l’aide budgétaire globale française (ABG) pour le financement du programme économique régional (PER) de l’Uemoa, s’est ouvert à Lomé ce lundi 10 décembre 2018.
La tenue de cet atelier s’inscrit dans le cadre de la 10ème réunion des Cellules Nationales de Suivi (CNS) du PER et de la 23ème réunion du Comité de Pilotage du même programme.
Il s’agit essentiellement, pour les experts, d’examiner et d’évaluer l’ABG, aide par laquelle la France soutient le PER, chaque année depuis 2005, à hauteur de 20 millions d’euros, soit 11,119 milliards FCFA.
Selon Badanam Patoki (photo), représentant du ministre de l’économie et des finances à l’ouverture des travaux, « de 2005 à 2013, plus de 160 millions d’euros, soit 118 milliards FCFA, ont été investis et ont permis d’impulser et de soutenir la mise en œuvre du PER avec un effet de levier considérable, démontrant le caractère stratégique de l’ABG dans la mise en œuvre du PER ».
Ce montant a servi principalement au financement de projets comme l’hydraulique villageoise, la lutte contre l’érosion côtière, la réalisation des postes de contrôle juxtaposés, des stations de pesage et des études routières.
Les résultats des travaux qui s’achèvent le 14 décembre, « serviront de base pour renforcer le plaidoyer de la Commission de l’UEMOA à l’endroit du Trésor Français pour la poursuite de l’ABG », a poursuivi le représentant du ministre.
Le Togo a un nouvel ambassadeur accrédité auprès de l’Autriche. Michel Dagoh a présenté vendredi 07 décembre dernier, ses lettres de créance au président autrichien, Alexander Van der Bellen, au cours d’une cérémonie à Vienne.
Les deux personnalités ont ensuite échangé autour de l’excellence des relations bilatérales entre les deux pays, matérialisée il y a quelques semaines par l’accréditation au Togo d’un nouvel ambassadeur autrichien, Werner Senfter.
L’Autriche, qui assure actuellement la présidence du Conseil de l’Union Européenne, va organiser très prochainement un forum Afrique-Europe sur la coopération numérique.
En rappel, Michel Dagoh est également en poste à Berlin et à Moscou.
La reprise progressive de l’économie nigériane se confirme. Selon des chiffres dévoilés le 10 décembre par le Bureau national de la statistique (NBS), le produit intérieur brut (PIB) du pays le plus peuplé du continent a affiché une hausse de 1,81% au troisième trimestre 2018, comparativement à la même période de 2017.
L’économie nigériane avait déjà enregistré une croissance de 1,50%, au deuxième trimestre 2018 et de 1,95% durant le premier trimestre.
La hausse du PIB enregistrée durant le troisième trimestre 2018, découle essentiellement des bonnes performances du secteur non pétrolier, qui a progressé de 2,32%.
Le secteur pétrolier a, quant à lui, enregistré une contraction de 2,91% au troisième trimestre de l’année en cours, comparativement à la même période de l’année écoulée.
Largement dépendante des hydrocarbures, l'économie nigériane a commencé, l’an dernier, à sortir de la récession dans laquelle elle avait sombré en 2016, mais le rythme de la reprise demeure relativement lent.
Lire aussi:
28/08/2018 - Nigeria : la croissance économique retombe à 1,5% au 2ème trimestre 2018
25/06/2018 - L'économie nigériane est la plus vulnérable au terrorisme en Afrique (Lloyd's)
Le Bénin bénéficiera d’un financement de 22 millions $ de la part du Fonds monétaire international (FMI), a indiqué un communiqué de l’institution, publié la semaine dernière.
Ce décaissement, qui s’inscrit dans le cadre d’une facilité élargie de crédit (FEC) de 154,2 millions $, accordé au pays en 2017, devrait permettre de soutenir le programme de réformes économiques et financières initié par le gouvernement, visant à préserver la stabilité macroéconomique et relever le niveau de vie des populations.
Saluant les récents efforts de l’Etat quant à la maîtrise des dépenses, les responsables de l’institution de Bretton Woods ont indiqué qu’il était essentiel de maintenir le déficit budgétaire du pays en dessous de 3%, afin d’assurer la viabilité de la dette.
« Les autorités doivent poursuivre leurs efforts d’allongement de la maturité moyenne de la dette et de réduction des charges d’intérêts. L’opération récente de reprofilage de la dette constitue un pas dans la bonne direction », a également rappelé Mitsuhiro Furusawa (photo), directeur général adjoint de l’institution.
Notons que ce nouveau décaissement porte à 88,1 millions $, le montant total des décaissements effectués au titre de l’accord FEC conclu avec le pays d’Afrique de l’ouest.
Moutiou Adjibi Nourou
Le gouvernement a offert en fin de semaine dernière un terrain de 12 hectares à l’Ecole africaine des métiers de l’architecture et de l’urbanisme, destiné à la construction d’un campus ultra-moderne.
L’attribution de ce site, situé à Lomé, s’inscrit dans la volonté du gouvernement de contribuer au rayonnement de l’école qui forme depuis 42 ans, des étudiants issus de 14 pays du continent. « Nous souhaitons participer au rayonnement de cette belle institution en lui donnant les moyens de son expansion », a déclaré Octave Nicoué Broohm (photo), le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche.
Pour le Président du conseil d’administration de l’Ecole, Bruno Jean-Richard Itoua, « les dispositions nécessaires seront prises pour amorcer la démarche de mise en valeur et d’occupation de ce domaine appelé à abriter les nouvelles infrastructures à venir de notre institution commune ».
L’actuel campus, situé également à Lomé, accueille plus de 800 étudiants en gestion urbaine, d’Afrique de l’Ouest et du Centre.
En rappel, les ministres des pays membres de l’Eamau se sont réunis à Lomé en fin de semaine dernière à la suite de la 36ème réunion du conseil d’Administration. De nouvelles orientations ont été décidées afin d’insuffler une nouvelle dynamique à l’institution, désormais présidée par le Bénin.