(Togo Officiel) - C’est le constat dressé mardi par le coordonnateur du Système des Nations Unies (SNU) au Togo, Damien Mama. Ceci, à la faveur d’une séance de travail ayant réuni à Lomé les agences du SNU, les partenaires techniques et financiers (PTF) et le corps diplomatique.
Il s’agissait lors de cette rencontre axée sur la santé sexuelle et reproductive au Togo, de peaufiner la participation du pays au Sommet de Nairobi sur la CIPD qui s’ouvre dans deux semaines.
Que ce soit dans le domaine de la reproduction, de l’autonomisation des femmes ou encore de l’égalité des sexes, le Togo a réalisé des progrès significatifs sur les 25 dernières années. Le ratio de mortalité maternelle a baissé de 640 à 401 décès pour 100 000 naissances vivantes, la prévalence contraceptive ou taux de planification familiale a augmenté, passant de 8% à 21,4%, l’indice de pauvreté est passé de 61% à 55% en 10 ans.
Des actions sont essentiellement menées par le gouvernement, de concert avec ses partenaires afin d’améliorer ces chiffres et parvenir à « Zéro décès maternel évitable, zéro besoin non satisfait en planification familiale, et zéro violence faite aux femmes ou aux filles » d’ici 2030.
« Nous nous en réjouissons, mais nous savons qu’il y a encore du chemin à faire », a indiqué Damien. C’est pour cela, a-t-il poursuivi, que « ce réengagement du gouvernement à travers le PND et celui de tous nos partenaires, nous paraissent essentiels ».
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