(Togo Officiel) - Les professionnels des secteurs de la pharmacie, du médicament et des laboratoires ont réitéré à Lomé en début de semaine, la nécessité de lutter contre l’automédication et de veiller également à un renforcement du processus du contrôle de la qualité des médicaments commercialisés au Togo. C’était, à la faveur d’un débat scientifique organisé dans le cadre de la célébration des 32 ans de la création de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS).
Selon l’Ordre national des Pharmaciens du Togo (ONPT), une grande majorité de Togolais a encore recours à l’automédication, qui consiste à acheter et consommer un médicament sans recourir à une personne assermentée. « Le médicament est la seule denrée qu’on ne peut pas consommer sans avoir recours à un médecin », a expliqué Koundé Kpéto, le président de l’Ordre.
Raison pour laquelle, insistent les professionnels, il faudrait renforcer le circuit de production, d’écoulement et de traçabilité des médicaments afin de lutter contre la contrefaçon. A ce propos, la directrice générale de la Centrale d’achats des médicaments génériques (CAMEG), Atany Nyansa suggère que les structures douanières, de pharmacovigilance, les sociétés de distribution, les organisations de société civile et les consommateurs jouent tous ensemble leur partition afin d’éradiquer ce phénomène.