(Togo Officiel) - Une rencontre a démarré depuis jeudi 5 décembre à Kpalimé, réunissant des acteurs de la chaîne pénale pour réfléchir à l’amélioration de la détention préventive. Les travaux, organisés par la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), s’inscrivent dans l’axe 1 du projet de consolidation du cadre de prévention de la torture.
Durant deux jours, les participants échangent sur les pratiques actuelles et les moyens pour renforcer les protections contre les abus en détention préventive. Les discussions portent notamment sur les liens entre la détention préventive et la torture, ainsi que sur la nécessité de garantir la présomption d’innocence et les droits fondamentaux des individus tout au long de la procédure judiciaire. L'objectif est de prévenir la torture et d’autres traitements cruels, inhumains ou dégradants dans les lieux de privation de liberté.
De fait, « la détention préventive est une mesure qui permet au juge de priver quelqu’un de sa liberté avant même qu’il ne soit condamné. C’est une mesure qui porte atteinte à un droit fondamental, reconnu par tous les instruments internationaux : la présomption d’innocence », a expliqué le président de la CNDH, Ohini Sanvee.
L’initiative bénéficie du soutien du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme (HCDH) à travers le Fonds du protocole facultatif à la Convention des Nations unies contre la torture (OPCAT).
Lire aussi : Vers une réforme en profondeur du milieu carcéral