(Togo Officiel) - Fort du succès des émissions de Sukuk réalisées ces dernières années par ses Etats membres, l’Union économique et monétaire ouest-africaine veut disposer d’un cadre réglementaire adapté. Les manœuvres, lancées depuis 2020 se sont poursuivies jeudi à Lomé avec la finalisation de plusieurs textes.
L’objectif, explique le Conseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF), est de disposer de nouvelles opportunités et d’instaurer ce type de financement alternatif, “dans un contexte où les Etats et le secteur privé recherchent des financements de plus en plus importants, moins coûteux et répondant à des besoins spécifiques”.
Fondée sur des principes de la charia (droit musulman), avec des valeurs prônées comme la justice, l’équité et la transparence, la finance islamique se caractérise par la prohibition de l’intérêt et par la responsabilité sociale de l’investissement. Sont ainsi interdites toutes les transactions ayant recours à l’intérêt ou à la spéculation.
L’an dernier, elle a connu une nouvelle évolution dans le monde, atteignant un volume global de 2700 milliards $ contre 2440 en 2020.