(Togo Officiel) - Au Togo, la reprise des classes est effective depuis le lundi 26 septembre sur tout le territoire national. En tout, environ trois millions d’élèves sont inscrits pour le compte de la nouvelle année académique.
Dans les quelque 9000 établissements ouverts, “le rapport de suivi est globalement satisfaisant et la rentrée se déroule dans de bonnes conditions”, a indiqué le ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, Dodzi Kokoroko. L’officiel a participé aux côtés du Premier ministre et d’une importante délégation gouvernementale, à une tournée de plusieurs écoles de la capitale et de sa périphérie.
L’objectif était notamment de s’assurer du bon déroulement de la rentrée, échanger avec les divers acteurs et réaffirmer l’engagement du gouvernement envers le secteur. “Nous avons besoin d’un bon écosystème pour offrir une éducation de qualité à nos enfants”, a déclaré Victoire Dogbé, à l’issue de l’activité, menée simultanément dans toutes les régions administratives du pays par des membres de l’exécutif.
“Bâtir des hommes et des infrastructures… donner une chance de réussite à tous”
Cet engagement a été réaffirmé quelques heures plus tard par Dodzi Kokoroko, dans une adresse à la communauté scolaire. “Au titre de cette année scolaire, nous continuerons d'œuvrer, afin de bâtir des hommes et des infrastructures, de développer le service public de l’éducation de qualité, de réaliser la carte scolaire et de donner une chance de réussite à tous”, a annoncé le ministre. Et de poursuivre : “Le gouvernement, comme toujours, continuera de jouer sa partition en s’engageant pour la formation initiale inclusive et continue. Pour une égalité de chances pour tous, l’Etat et ses partenaires continueront d’accorder une priorité à la scolarisation des enfants vulnérables”.
Éviter toute dérive
Si plusieurs dispositions ont été prises depuis des semaines pour réussir le pari, de nouvelles mises en garde ont été faites ces derniers jours par le ministre à l’endroit du corps enseignant et d’encadrement. Elles concernent notamment les absences d’enseignants, ou les collectes de fonds illégales “sous prétexte d’offrir des services”, comme l’établissement de cartes d’identités scolaires, la vente de pochettes ou de carnets de correspondances, aux élèves.
Il faut parvenir à “une école citoyenne, responsable, performante et compétente avec l’encours et le concours de tous les acteurs du secteur de l’éducation”, a appelé Dodzi Kokoroko.
