(Togo Officiel) - Au Togo, la conjoncture économique a été marquée par une évolution favorable sur les quatre premiers mois de l’année 2023. L’annonce a été faite jeudi 06 juillet par le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, à l’ouverture de la deuxième réunion ordinaire annuelle du Conseil National du Crédit (CNC).
La rencontre, organisée à Lomé, portait justement sur l’évolution de la situation économique et du système financier dans le pays à fin premier trimestre, ainsi que sur les facteurs de blocage du financement du secteur de l’habitat.
Des indicateurs dans le vert
“Une tendance haussière est notée au niveau des indices de la production industrielle, des chiffres d’affaires dans le commerce et dans les services marchands”, a affirmé Sani Yaya, qui s’est également satisfait du bon démarrage de la campagne agricole, grâce notamment à la “bonne répartition spatio-temporelle des précipitations sur toute l’étendue du territoire national”.
Par ailleurs, a-t-il poursuivi, “l’indice du climat des affaires poursuit sa tendance haussière, ce qui traduit le maintien de la confiance des chefs d’entreprise et des opérateurs économiques sur l’orientation favorable des activités”.
Croissance en hausse, inflation en baisse
Dans cette dynamique, la prévision du taux de croissance du PIB reste confirmée à 6,6% pour l’année en cours, soit mieux que les années précédentes (5,8% en 2022 et 6% en 2021).
Mieux, “tous les secteurs contribueront à cette croissance économique, en particulier le secteur tertiaire dont la contribution est projetée à 4%”, a assuré le ministre.
En parallèle, le rythme de progression du niveau général des prix connaît une décélération. Il en ressort donc un taux d’inflation à 5,8% à fin mai 2023, contre 8% un an plus tôt. Une performance, explique Sani Yaya, “en lien avec les bons résultats de la campagne agricole précédente qui ont permis un approvisionnement favorable des marchés, et les impacts des diverses initiatives du gouvernement visant à lutter contre la cherté de la vie”.
Enfin, l’endettement public reste soutenable, ressortant à 60% à fin mars 2023, contre 66% à fin décembre 2022. Soit, bien en dessous de la norme communautaire dont le plafond est 70%.