(Togo Officiel) - Selon la coordinatrice du Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire (COCOFCI), Euphrasie Yao (photo), ce sont 5 milliards FCFA (environ 8,6 millions $) qui sont nécessaires pour permettre à son institution d’atteindre les objectifs de la deuxième phase de son plan d’action. Cette déclaration a été faite le 23 novembre 2018, au cours de l’atelier de présentation de ladite phase.
S’adressant à des partenaires nationaux et internationaux, la coordinatrice s’est exprimée en ces termes : « je sollicite fortement votre accompagnement pour que nous arrivions à mobiliser le budget de près 5 milliards FCFA nécessaire à l’atteinte des résultats escomptés. Les femmes du Compendium vous sollicitent pour les accompagner à affiner leur stratégie de mobilisation des ressources afin qu’en 2024, lors de la prochaine évaluation finale de la phase 2 du programme, des résultats beaucoup plus importants que ceux d’aujourd’hui soient atteints ».
Poursuivant, Euphrasie Yao explique qu’au cours de cette seconde phase, « le programme Compendium va travailler à assurer une meilleure exploitation de sa base de données, qui est énormément sollicitée par la communauté du développement, aussi bien au niveau national qu’international. Nous développerons à partir du programme des projets novateurs d’autonomisation économique des femmes/jeunes filles et de d’entrepreneuriat féminin, en synergie avec les organisations de la société civile. Nous allons continuer les actions en faveur du renforcement de la participation des femmes aux postes de décision ainsi que le déploiement du programme dans toutes les régions du pays et dans les différentes diasporas ivoiriennes à l’extérieur ».
Aussi, Euphrasie Yao a rassuré l’assistance sur les questions de la promotion de la paix en affirmant qu’elles seront fortement introduites afin de permettre aux femmes et aux jeunes filles du COCOFCI de jouer pleinement leur rôle dans la préservation de la paix dans en Côte d’Ivoire.
Notons que, la première phase du programme Compendium, a permis au pays de mettre en place d’une base de données dynamiques de plus de 14 000 femmes cadres de haut niveau, de jeunes filles diplômées et de femmes de tout niveau résidant principalement en milieu rural. Elle a aussi permis la production d’un annuaire de femmes cadres de haut niveau, favorisé la contribution de l’amélioration de l’environnement national en faveur de la prise en compte de la dimension genre, à appuyer la nomination des femmes au sein du gouvernement, des institutions et à des postes de décision administratifs et privés.
Cette première phase a par ailleurs, contribué au développement du leadership des femmes et des jeunes filles avec des formations spécifiques et des partages d’expériences, ainsi qu’au développement de partenariats visant l’emploi des femmes et des jeunes, ainsi que, la résolution des problématiques de Genre.
Flore Kacou