(Togo Officiel) - La Cellule Climat des Affaires, de concert avec ses institutions partenaires clé, a rencontré les professionnels des médias ce mercredi 18 mars 2020 à Lomé. Selon Sandra Ablamba Johnson, ministre-conseillère du Président de la République, chargée du Climat des Affaires, l’idée est d’échanger ensemble sur les évolutions récentes relatives aux nouvelles réformes opérées afin de rendre le Togo plus attractif aux investissements locaux et étrangers.
Dans la lignée des efforts ayant permis au Togo de réaliser un bond de 40 places dans le Doing Business 2020 pour se positionner à la 97è place mondiale, le Togo a approfondi les réformes. Ainsi, rappelle la ministre-conseillère du Président de la République, en dehors des réformes transversales comme l’adoption du nouveau code des investissements qui offre d’énormes avantages aux opérateurs économiques, plusieurs indicateurs ont enregistré des réformes.
Celle-ci cite : l’exécution des contrats qui vise à garantir la sécurité juridique et judiciaire de l’investissement, le paiement des impôts et taxes marqué par la simplification des impôts et la promotion de la transparence, l’accès à l’énergie qui comprend le volet raccordement à coût réduit, le remboursement des avances sur consommation et d’autres mesures sociales à l’endroit des populations.
La Chargée du Climat des Affaires souligne en outre, les réformes opérées au niveau du foncier avec l’opérationnalisation complète du guichet foncier unique, la numérisation des plans cadastraux de Lomé ; du commerce transfrontalier avec à la clé la dématérialisation de toutes les procédures douanières, le branchement gratuit à l’eau pour les PME-PMI.
Sans oublier la création d’entreprise avec la réduction des coûts et des procédures ; et enfin l’accès au crédit avec le renforcement du dispositif de sûretés mobilières au profit des banques et l’accompagnement du Bureau d’Information de Crédit.
L’ambition des pouvoirs publics est de passer sous la barre des 50 premières places du classement dans le prochain Doing Business (DB).
En rappel, la nécessité d’optimiser les réformes visant à rendre plus attrayant l’environnement des affaires a été ressentie devant le défi, pour les autorités, de mettre en œuvre le Plan National de Développement (PND 2018-2022), principalement grâce à l’investissement privé. Sur les 4622 milliards FCFA à mobiliser, environ 3000 milliards FCFA soit 65% sont attendus des investisseurs.