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Dans la foulée de son entretien avec le leader sud-africain Cyril Ramaphosa, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a également échangé avec d’autres personnalités en marge du sommet de Paris. 

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Le Chef de l’Etat s’est ainsi entretenu avec son homologue congolais Denis Sassou Nguesso. La rencontre, qui intervenait quelques jours après celle de Brazzaville, a été l’occasion pour les deux dirigeants d’évoquer de nouveau la coopération sud-sud. 

Enfin, Faure Gnassingbé a également eu des discussions avec l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair. Ce dernier, dont l'organisation (TBI) travaille aux côtés du gouvernement via sa représentation à Lomé, était dans la capitale togolaise il y a quelques semaines. Les échanges ont porté sur la crise sanitaire, les vaccins anti-Covid-19, les questions économiques et sécuritaires dans la sous-région.

Ce jeudi, le Chef de l’Etat a poursuivi son périple européen par une escale à Bruxelles

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Une vaste campagne nationale de sensibilisation à la citoyenneté numérique en milieu scolaire dénommée “Tous pour une transformation digitale sans travers” est en cours depuis la fin de semaine dernière au Togo. Initiée par le ministère chargé de la formation à la citoyenneté, l’initiative vise à former les élèves à l'utilisation responsable des réseaux sociaux et à les doter d’un guide de bonne conduite en la matière.

La campagne fait suite à la récurrence de scènes perverses et obscènes, touchant toutes les tranches d’âges et qui dérogent aux bonnes mœurs surtout dans les milieux scolaires. Également, en dépit de l’adoption en 2018, de la Loi sur la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité, les fake-news, intimidations, arnaques, diffamations, atteintes à la vie privée des individus, et propos suscitant la haine, la violence, l’intolérance, des attaques de tout genre, sont légion.  

En tout, 38 établissements du secondaire et 1900 élèves membres de comités de classe seront directement concernés par les sessions. Ces derniers devront, en retour, édifier leurs camarades.

Au Togo, l’exportation de produits forestiers de sciage sous forme brute ou semi brute est désormais interdite. Cette mesure, annoncée lors du dernier conseil des ministres, a été officialisée par un décret présidentiel. 

Cette interdiction est l’une des mesures choisies par l’exécutif, pour préserver le couvert végétal national, qui a connu ces dernières années une sérieuse dégradation.

D’autres initiatives sont par ailleurs attendues ou déjà en cours de mise en œuvre.  

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L’Université de Lomé (UL) va abriter d’ici quelques mois un laboratoire de télédétection appliquée et géo-informatique (LTAG). Le représentant résident du Pnud a lancé mardi à Lomé les travaux de construction de cette infrastructure. 

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Le futur joyau, qui est le fruit du partenariat entre le système onusien et l’UL, sera le premier du genre au Togo. L’objectif de son implantation est non seulement de doter l’université d’un outil de recherche et de formation d’un tel niveau, mais également de contribuer à la politique d’innovation, et de promotion du digital impulsée par le gouvernement. 

C’est un pas de plus vers la création et la mise en place de l’institut togolais du futur”, a affirmé Aliou Dia. 

Désormais, “tout élève de classe d’examen (CEPD, BEPC, BAC I, BAC II), ayant abandonné, sans motif valable, les cours avant la date prévue pour la fin de l’année scolaire, se verra refuser le droit de subir les épreuves écrites à l’examen”. C’est la décision conjointe prise et communiquée via une note circulaire mercredi, par les ministres chargés de l'enseignement. 

Cette mesure s’explique par les cas récurrents d'absences non justifiées des élèves en classe d'examen, une fois leurs dossiers d’inscription déposés auprès des services des examens et concours. 

De tels comportements constituent une des principales causes des mauvais résultats aux examens et annihilent considérablement les efforts des enseignants et du personnel d’encadrement, soucieux de la réussite des apprenants”, déplorent les officiels. 

Une liste des élèves se trouvant dans cette situation, sera adressée aux ministres, pour une éventuelle radiation.   

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Six mois après la sortie de la première cuvée du Programme présidentiel d’excellence (PPE), le Gouvernement ouvre de nouveau les candidatures. La Secrétaire générale de la Présidence de la République, Sandra Ablamba Johnson a officiellement lancé mercredi la deuxième édition du programme. 

Le PPE, initié en 2019, a pour objectif de renforcer les capacités de l’administration togolaise avec des talents émergents. Le programme permet notamment de bénéficier d’une formation d’excellence avec des experts nationaux et internationaux et de participer à la construction du Togo de demain. 

Pour cette seconde classe, l’initiative, qui a entre temps été ouverte au parcours Licence et implémentée auprès des jeunes filles, offre deux programmes : un programme “Jeune diplômé” destiné à 20 étudiants togolais ayant obtenu un Master d'une université togolaise et ayant au plus 30 ans au 31 décembre 2021, et un programme “Master”, ouvert à 20 étudiants togolais en Master 1 ou 2 des universités de Lomé, Kara et UCAO-UCT et ayant au plus 28 ans au 31 décembre 2021.

Une fois le programme terminé, les étudiants auront un emploi au sein de l'administration pour une période minimale de 3 ans. Les étudiants sélectionnés suivront en parallèle de leur Master un programme intensif de formation décliné en 4 axes : développement de compétences professionnelles, ouverture au monde, développement de leadership, et sensibilisation à la feuille de route.

Pour s’inscrire gratuitement et postuler.

La rencontre de Paris sur le financement des économies africaines s’est achevée avec comme annonce phare, un soutien plus accru de la communauté internationale envers l’Afrique, afin de vaincre rapidement la pandémie.

Si aucune décision formelle n’a été prise, plusieurs autres annonces et pistes de réflexions ont été adoptées par tous les participants, selon la déclaration finale. 

Ainsi, les 43 pays présents et les différentes institutions internationales, se sont engagées à mener “une série d’actions reposant sur deux piliers” : “Répondre aux besoins de financement pour promouvoir une relance rapide, verte, durable et inclusive” et “Soutenir une croissance de long terme stimulée par un secteur privé et un entrepreneuriat dynamiques et par le développement et le financement de projets d’infrastructures de qualité”.

Dans les détails, il s’agira d’accélérer les actions pour l’allocation générale des droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI dont l’Afrique devrait obtenir 33 milliards $ (sur 650 au total) et accroître leur impact sur le continent, puis soutenir la 20ème reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement (AID-20). 

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Il s’agira également de “renforcer les institutions financières publiques africaines” (la BAD en tête), et “maintenir l’Aide publique au développement (APD) à un niveau ambitieux”.

Autre engagement pris, la mise en œuvre des efforts pour une “plus grande intégration de l’Afrique au sein de l’architecture financière internationale” et la lutte contre les vulnérabilités liées à la dette. 

D’autres engagements liés au financement durable, la gouvernance et l’intégrité financière, la lutte contre l’évasion fiscale et le blanchiment, le soutien au secteur privé, aux microfinances, aux femmes, aux mécanismes de partage de risques ou encore aux financements innovants ont été pris.

Pour rappel, l’un des enjeux principaux du sommet était de réussir à poser les jalons pour la mobilisation d’au moins 100 milliards $. 

Mardi, à quelques heures du début du sommet, le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé avait salué l’initiative, tout en insistant sur “l’amélioration des conditions de financement du continent et du secteur privé africain”, condition sine qua non pour espérer “une relance forte”.

 

Le Togo s’apprête à participer à l’édition 2021 du festival cinématographique Clap Ivoire. Le Ministère de la Culture vient de lancer à cet effet, un appel à films courts métrages dans le cadre de la sélection nationale qui se tiendra au mois de juillet.

Les productions devront être des fictions ou des documentaires. Les postulants sont invités à fournir leur dossier de candidatures, au plus tard le 30 juin, à la Direction nationale de la cinématographie à Lomé.

Pour rappel, le Clap Ivoire Festival organisé depuis 2004 à Abidjan par l’Office national du cinéma de Côte d’Ivoire, est un concours de courts métrages-vidéo destinés aux jeunes techniciens et réalisateurs des 08 pays membres de l’Uemoa. En 2012, dans un souci d’intégration plus régional, il a été élargi aux autres pays de l’espace Cedeao.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a rencontré mardi en marge du sommet à Paris, son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa. Les discussions, élargies aux membres des délégations officielles, ont surtout porté sur le renforcement des relations bilatérales entre les deux pays. 

Déjà cordiales depuis plusieurs décennies, les liens entre Lomé et Pretoria se sont renforcés ces dernières années. En 2019, le n°1 togolais avait effectué deux visites consécutives en Afrique du Sud, au cours desquelles le Plan national de développement avait été décliné aux investisseurs

Quelques mois plus tard, c’était au tour du leader de la nation arc-en-ciel, de faire un déplacement de deux jours à Lomé. Ce séjour très meublé, s’était soldé par la signature d’un accord-cadre de coopération économique et de sécurité

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Lancés il y a près d’un an et demi, les travaux d’installation du quatrième broyeur de CimTogo au sein de l’usine de Lomé sont presque arrivés à terme. En visite de chantier mardi sur le site du cimentier dans la zone portuaire, les ministres de l'investissement et du commerce, Kayi Mivedor et Kodjo Adedze, ont pu constater l’évolution des travaux. 

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Le projet financé à hauteur de 30 millions d’euros, doit permettre une fois finalisé, d’accroître la capacité totale de production de l’infrastructure de Lomé à 2,1 millions de tonnes de ciment par an, et répondre efficacement à la forte demande du marché, conformément au plan d’investissement de la filiale de HeidelbergCement

Avec ce projet d’extension, des centaines d’emplois supplémentaires sont annoncés, rejoignant ainsi la politique gouvernementale d’augmenter significativement la contribution du secteur industriel au PIB et à la création d’emplois.

Un autre investissement d’environ 25 millions d’euros est envisagé pour étendre l’autre usine du groupe basée à Awandjelo, à Kara. Ce qui portera à 250 millions $ en tout, le total d’investissement réalisé en 10 ans par le cimentier allemand au Togo.

Pour rappel, le secteur devrait voir un autre concurrent de taille, Cimco, démarrer ses activités dans quelques mois

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