(Togo Officiel) - La rencontre de Paris sur le financement des économies africaines s’est achevée avec comme annonce phare, un soutien plus accru de la communauté internationale envers l’Afrique, afin de vaincre rapidement la pandémie.
Si aucune décision formelle n’a été prise, plusieurs autres annonces et pistes de réflexions ont été adoptées par tous les participants, selon la déclaration finale.
Ainsi, les 43 pays présents et les différentes institutions internationales, se sont engagées à mener “une série d’actions reposant sur deux piliers” : “Répondre aux besoins de financement pour promouvoir une relance rapide, verte, durable et inclusive” et “Soutenir une croissance de long terme stimulée par un secteur privé et un entrepreneuriat dynamiques et par le développement et le financement de projets d’infrastructures de qualité”.
Dans les détails, il s’agira d’accélérer les actions pour l’allocation générale des droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI dont l’Afrique devrait obtenir 33 milliards $ (sur 650 au total) et accroître leur impact sur le continent, puis soutenir la 20ème reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement (AID-20).
Il s’agira également de “renforcer les institutions financières publiques africaines” (la BAD en tête), et “maintenir l’Aide publique au développement (APD) à un niveau ambitieux”.
Autre engagement pris, la mise en œuvre des efforts pour une “plus grande intégration de l’Afrique au sein de l’architecture financière internationale” et la lutte contre les vulnérabilités liées à la dette.
D’autres engagements liés au financement durable, la gouvernance et l’intégrité financière, la lutte contre l’évasion fiscale et le blanchiment, le soutien au secteur privé, aux microfinances, aux femmes, aux mécanismes de partage de risques ou encore aux financements innovants ont été pris.
Pour rappel, l’un des enjeux principaux du sommet était de réussir à poser les jalons pour la mobilisation d’au moins 100 milliards $.
Mardi, à quelques heures du début du sommet, le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé avait salué l’initiative, tout en insistant sur “l’amélioration des conditions de financement du continent et du secteur privé africain”, condition sine qua non pour espérer “une relance forte”.