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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a poursuivi lundi ses audiences à Paris, avec un entretien avec l’économiste franco-américaine et Prix Nobel d’économie 2019, Esther Duflo.

Les échanges, qui se sont déroulés en présence des membres du gouvernement présents dans la délégation, ont essentiellement porté sur la politique de développement du Togo notamment dans les domaines économique et social.

Comme avec son co-lauréat Abhijit Banerjee il y a tout juste un an, l’économiste a une nouvelle fois apprécié les efforts du pays dans la lutte contre la Covid-19 et surtout les dispositions prises pour soulager les couches vulnérables impactées par la pandémie. Dans ce sens, le programme de revenu universel de solidarité Novissi a été l’exemple le plus probant de la volonté du Togo dans cette lutte. “C’est un exemple qui doit inspirer d’autres pays", a-t-elle affirmé.

Après la Directrice Générale du FMI au lendemain de son arrivée à Paris, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé entouré des membres de la délégation officielle, a rencontré lundi d’autres partenaires au développement du Togo. 

Le Chef de l’Etat a ainsi échangé avec une délégation de la Société financière internationale (SFI) conduite par son nouveau patron, Makhtar Diop. Les discussions ont porté sur le partenariat entre le Togo et cette branche de la Banque Mondiale chargée du secteur privé.

Makhtar Diop, qui a félicité le gouvernement pour ses efforts d’amélioration de l’environnement des affaires, a réitéré l’intention de son institution de soutenir le secteur privé togolais à travers des financements dans l’agriculture ou encore les télécoms. 

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Avec Akinwumi Adesina, le patron de la Banque Africaine de Développement (BAD) également arrivé dans la capitale française pour le sommet, Faure Gnassingbé a fait le tour d’horizon du partenariat bilatéral et émis le vœu d’un renforcement de celui-ci.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé prend part ce mardi à l’invitation de son homologue français, au Sommet sur le financement des économies africaines. Cette rencontre internationale, qui fait écho à la tribune co-signée il y a un an par le n°1 togolais et de nombreux autres dirigeants, vise à échanger autour des conditions du soutien financier massif dont doit bénéficier le continent africain pour surmonter le choc de la pandémie et poser les bases d’une relance économique durable et endogène. 

A quelques heures de ce grand rendez-vous auquel assistent une trentaine de chefs d’Etat, le Président de la République a salué l’initiative en ces termes : 

« Ce sommet est l’occasion d’apporter une réponse ambitieuse et coordonnée au choc qui a frappé les économies du continent africain. Je salue l’initiative du Président Emmanuel Macron, qui réunit des chefs d’État et de gouvernement, ainsi que des institutions financières internationales. Cette mobilisation est à l’image de l’interdépendance entre toutes les parties du monde : la résilience des économies d’Afrique est dans l’intérêt de tous. Au-delà des aspects conjoncturels, le présent sommet vise à poser les bases d’un nouveau cycle de croissance en Afrique, qui sera un relais nécessaire pour l'ensemble de l'économie mondiale.

L’enjeu est donc de travailler à ce nouveau partenariat pour consolider notre développement commun. Le financement soutenable des économies est une question d’importance et la question de l’appui au secteur privé africain l’est davantage encore. Le secteur privé est en effet le véritable moteur de création d’emplois et de richesses. Il n’y aura pas de relance forte sans l’amélioration des conditions de financement, en Afrique et à l’international, du secteur privé africain ».

Rappelons qu’en marge du sommet, le Togo a déjà reçu de la part du FMI, la mise à disposition d’une enveloppe de 240 millions $ pour soutenir sa relance et renforcer sa résilience.

Après le sommet de Paris qui se tient ce mardi, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, se rendra à Bruxelles, invité par le Président du Conseil Européen, Charles Michel.

Dans la capitale européenne, il sera question de renforcement du partenariat entre l’Union et le Togo dans les domaines économique, politique et commercial.

Le Togo, dont le ministre des affaires étrangères est le négociateur en chef des Etats d’Afrique, Caraïbes et Pacifique, a joué un rôle prépondérant dans la signature du nouvel accord post-Cotonou. Également, avec une coopération plus que jamais au mieux avec le Vieux Continent, le pays est devenu un acteur important sur le segment des exportations, bio notamment.

En 2019, un Forum économique avait été organisé entre les deux parties, pour attirer davantage d’investissements européens et promouvoir la création d’emplois dans le pays.

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La filiale togolaise du groupe panafricain Atlantique Telecom se présente ce mardi en audience publique devant l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP). En cause, une procédure ouverte en novembre dernier par le régulateur en l’encontre de l’opérateur, pour des manquements liés à son cahier de charges. 

Il est notamment reproché à Moov, des perturbations persistantes dans la disponibilité et la continuité de ses services. Des mesures pourraient être annoncées, à l’issue de l’audition. 

Cette audience intervient, alors qu’il y quelques semaines le ministère de l’économie numérique et de la transformation digitale a renforcé le cadre de contrôle de l’Arcep en matière de qualité de service. 

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Le gouvernement, à travers le ministère de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural, va renforcer son contrôle sur les produits phytosanitaires, alors même que l’utilisation des pesticides dans le maraîchage prend de plus en plus d’ampleur. 

Il est ainsi prévu, la mise en œuvre de plusieurs grandes orientations contenues dans la politique nationale de gestion des pesticides : programmes de réduction de risques sanitaires et environnementaux, promotion des méthodes alternatives autres que chimiques et renforcement des réseaux de surveillance.

Par ailleurs, des descentes et contrôles inopinés se font déjà sur le terrain et dans les marchés locaux, par la Direction de la Protection des Végétaux. Là, les agents gouvernementaux sensibilisent et font connaître les dispositions en vigueur. Une loi promulguée en 1996  interdit en effet “d’importer, de fabriquer, de conditionner ou de reconditionner, de stocker, d’expérimenter, d’utiliser, de commercialiser ou de mettre sur le marché national, tout produit phytopharmaceutique non autorisé ou non homologué par les autorités compétentes du ministère chargé de l’agriculture”.

Il y a deux ans, le Togo interdisait dans ce sens, le Glyphosate sur son territoire. 

Pour la campagne agricole 2021-2022, les producteurs auront à leur disposition 21 000 plants de cacaoyer et de caféier améliorés, mis à disposition par l’Institut togolais de recherche agronomique (ITRA). Le lot de semence, réparti en 18 000 plants de cacaoyer et 3000 plants de caféier, est conçu pour être plus vigoureux et précoce, avec une tolérance avérée à la sécheresse et la résistance aux maladies.

Ces plants entrent en production deux ans après leur mise en terre” précise l’ITRA, qui mise sur la capacité de ces nouvelles variétés pour améliorer le rendement des agriculteurs. En effet, pour le cacao, il est anticipé des potentiels de rendement de 1 à 1,5 tonne par hectare et pour le caféier des rendements de l’ordre de 2 à 3 tonnes l’hectare.

Le prix fixé pour ces nouveaux plants est de 100 FCFA, l’unité, disponibles à l’ITRA/CRAF basé à Tové (Kpalimé) à partir de Juin 2021.

Rappelons que pour cette même campagne, l’institution avait déjà mis à disposition des agriculteurs près de 6000 semenceaux de variétés améliorées d’igname.

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L’exécutif veut amener les élus locaux à contribuer à l’augmentation du taux de couverture forestière dans le pays. Le ministre de l’environnement mène dans ce sens depuis quelques jours des ateliers régionaux sur l’implication de ces responsables dans la gestion des écosystèmes forestiers et des ressources.

Maires, conseillers municipaux, préfets, chefs traditionnels, ou acteurs de la société civile seront ainsi outillés sur leurs rôles, et invités à sensibiliser les populations. Il s’agit surtout pour le gouvernement de permettre aux uns et aux autres de s’approprier cette volonté nationale de restauration et de préservation du paysage forestier.

La reconstitution du couvert végétal doit passer par des plans de développement communaux, qui intègrent la politique de reboisement et “la création dans chaque commune et canton d’une forêt ou d’un espace vert”, rappelle Foli-Bazi Katari. 

Rappelons que le Togo envisage de lancer à partir du 1er juin prochain, journée nationale de l’arbre, un reboisement massif avec un milliard d’arbres à planter au cours des dix prochaines années.

La capitale togolaise accueille depuis lundi une réunion des experts en charge de la sécurité du Conseil de l’Entente. Les assises, qui dureront trois jours, doivent servir de travaux préparatoires pour la 6e réunion du Conseil des ministres de la sécurité et des frontières prévue vendredi.

Sous le thème “Prévention de l’extrémisme violent dans l’espace Entente : dynamique d’appropriation par les Etats membres et perspectives”, les différents acteurs feront le point sur les recommandations formulées lors des rencontres précédentes et se pencheront sur l’Initiative d’Accra qui est l’une des actions phares engagées par les pays de la sous-région sur la question sécuritaire. 

Les frontières constituent un enjeu majeur dans l’enrayement de la menace terroriste et exigent des réponses concertées”, a substantiellement rappelé le Secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente, Patrice Kouamé, lors de son intervention.  

Notons par ailleurs qu’une délégation de forces armées nigérianes était également à Lomé lundi pour évoquer avec des universitaires l’extrémisme violent, mais aussi le terrorisme, la criminalité transfrontalière, le blanchiment, et le trafic de drogue.

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Le ministère de l’économie et des finances vient de mettre en ligne l’édition 2021 du ‘Répertoire des prix de référence’, à usage de l’administration publique. Le document qui recense les produits couramment utilisés par l'administration avec des indications de prix, est un outil qui contribue à la fiabilité de la planification des dépenses liées aux commandes publiques et surtout à l’encadrement des prix pratiqués par les fournisseurs de biens et services. 

Cette nouvelle édition, enrichie d’un guide explicatif pour faciliter son usage, comprend 9992 articles répartis en 23 rubriques portant entre autres sur les mobiliers, matériels et fournitures de bureaux, les matériels roulants, les bâtiments et travaux publics, les services courants, les produits alimentaires, ou encore les prestations intellectuelles. 

Son élaboration s’inscrit dans le cadre des actions entreprises par le Gouvernement pour assainir les finances publiques, et elle vise à assurer la sincérité du coût de la dépense publique”, a expliqué Sani Yaya dans son avant-propos. 

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