Les forces de défense et de sécurité ont effectué samedi des opérations de prévention et de lutte contre la criminalité dans la localité de Dalavé dans la Préfecture de Zio. Les interventions, conduites en exécution d’une réquisition du Procureur de la République, ont consisté en des actions de bouclage, de contrôle d’identité et de visites de domiciles.
Au total, 89 personnes ont été interpellées, a indiqué le ministre de la sécurité. Divers objets et engins ont également été saisis. Il s’agit notamment de 02 voitures, 53 motos, et 02 tricycles sans pièces afférentes, 10 fusils de chasse, un pistolet automatique de fabrication artisanale, des armes blanches et des effets militaires, du cannabis et une importante quantité d’éthanol.
Les personnes interpellées et les objets ont été confiés à la gendarmerie nationale pour enquête approfondie.
Au Togo, la profession de forage à des fins commerciales sera désormais mieux encadrée. Le ministère de l’eau et de l’hydraulique villageoise vient de préciser via un arrêté, les conditions d’exercice de cette activité, conformément aux dispositions définies dans le Code de l’eau élaboré en 2010.
Ainsi, indique le ministère, “est considéré comme artisan foreur, toute personne physique réalisant des forages à petit diamètre dont la profondeur ne dépasse pas 50 mètres, titulaire d’un diplôme attestant sa compétence professionnelle, justifiant d’une expérience minimale de 5 ans et disposant d’un certain acquis matériel et financier”.
Les entreprises de forage sont quant à elles, classées en sept catégories (de “Petite” à “Grande 2ème niveau”), selon les moyens humains et matériels dont elles disposent.
En ce qui concerne l’exercice de la profession, elle “n’est autorisée qu’après l’obtention d’une carte professionnelle délivrée” en bonne et due forme, selon la catégorie de l’entreprise.
Les entrepreneurs de forage devront donc régulariser leur situation conformément aux dispositions contenues dans le code de l’eau et rappelées dans l’arrêté, dans un délai d’un an, c'est-à-dire jusqu’en mai 2022.
Cette mesure vient rappeler l’ambition du Togo de renforcer la gouvernance dans le secteur de l’eau et faire de l’accès à l’or bleu, un levier de développement. Des initiatives ont déjà vu le jour ces dernières années, et la dynamique devrait se poursuivre.
Pour rappel, le Gouvernement ambitionne de porter à 85%, le seuil national d’accès à l’eau potable d’ici les prochaines années.
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Le ministère de la fonction publique a dévoilé les résultats du concours de recrutement du ministère de l’agriculture du 3 mai 2019. Ils seront en tout 1210 nouveaux agents à rejoindre les rangs du ministère, dans une vingtaine de départements : biologistes, ingénieurs, environnementalistes, statisticiens, gestionnaires, etc...
Ce recrutement, maintes fois retardé, en raison du Covid-19 notamment, doit permettre de renforcer les besoins en ressources humaines du ministère, et participer à la modernisation de l’agriculture togolaise à travers la mise en œuvre des différents projets initiés par le Gouvernement.
Les résultats sont consultables sur le site du ministère de la fonction publique et dans les différents services des Directions régionales du travail.
En rappel, il est prévu de recruter environ 25 000 agents supplémentaires au sein de la fonction publique au cours des prochaines années.
Le Togo a officiellement réceptionné ce dimanche, 140 000 nouvelles doses du vaccin AstraZeneca, dans le cadre de sa campagne de vaccination anti-covid. Ce lot, fourni via l’initiative Covax, deux mois exactement après le tout premier envoi, a été accueilli à l’aéroport de Lomé par le ministre de la santé et la représentante-résidente de l’OMS.
Les nouvelles doses permettront de poursuivre les opérations, qui sont entrées depuis quelques semaines dans une phase d’intensification.
En dehors des vaccins de l’initiative Covax, le Togo a également déjà reçu d’autres vaccins. En tout, plus de 160 000 personnes ont déjà obtenu au moins une dose.
Pour rappel, le pays doit recevoir d’ici le mois d’août, environ trois millions de doses de vaccins.
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Le Directeur de l’Agence nationale de sécurité alimentaire du Togo (ANSAT), Ouro-Koura Agadazi a partagé cette semaine l’expérience togolaise lors de la conférence internationale sur le système ouest-africain de stockage de sécurité alimentaire.
L'événement, organisé par la Cedeao, était l’occasion de faire le point sur la situation régionale et de plancher sur les défis.
Le Togo a opté très tôt pour la stabilisation des prix des produits agricoles, a rappelé le responsable, avant d’expliquer : “le stock de sécurité alimentaire basé sur la stabilité des prix permet d’une part de satisfaire les besoins des populations, et d’autre part d’assurer de meilleurs revenus aux petits producteurs”.
Dans les faits, l’ANSAT prédit d’abord le niveau de production agricole, jauge ensuite les quantités de récoltes qui seront mises à la disposition des consommateurs, puis entrevoit les exportations. A l’occasion, elle ouvre ses réserves, soit pour couvrir d’éventuels besoins, soit pour desserrer l’étau spéculatif entretenu par certains commerçants.
Une technique qui a permis au pays, selon l’ancien patron du secteur agricole, de stabiliser les prix de façon concertée depuis une dizaine d’années, et d’enregistrer d’importantes quantités d’excédents céréaliers.
Quelques semaines après avoir tenu ses élections, le Bureau Togolais du Droit d’Auteur (BUTODRA) dispose d’un nouveau conseil d’administration. La nouvelle équipe a été officiellement installée jeudi par le ministre de la culture.
Composée de représentants élus des artistes (dont un humoriste, une première), et de représentants de différents départements, la nouvelle équipe dirigée par N’daam Gnazou dispose d’un mandat de 2 ans. Entre autres missions, la défense des droits et la gestion des intérêts des auteurs, qui sont les créateurs des œuvres de l’esprit.
D’importants défis attendent le nouveau conseil, a rappelé Kossi Lamadokou : “Il s’agit de réussir à faire vivre de leurs métiers tous les artistes togolais, d’élargir leurs sources de perception des recettes, puis de dématérialiser le mode de perception de ces recettes pour éviter les fuites de capitaux » a-t-il entre autres précisé.
Le BUTODRA, créé il y a près de 30 ans, dispose de sept agences sur le territoire, et doit prochainement faire l’objet d’une actualisation.
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Depuis 2013, l’Etat a débloqué plus de 1,8 milliard FCFA pour la subvention des projets culturels
Le ministère chargé des Togolais de l’extérieur lancera officiellement le lundi 10 mai prochain à Lomé, le Guichet de la Diaspora Togolaise. Cette initiative, dont le dévoilement sera couplé à celui du Programme d’actions pour le renforcement des contributions de la diaspora togolaise au Plan Togo 2025, doit contribuer au développement du pays.
L'une de ses missions sera d'encourager les Togolais résidant à l’étranger, à participer au développement économique et culturel du Togo et à promouvoir son rayonnement dans le monde. Le guichet devra également favoriser l’émergence de groupes d’investisseurs au sein de la communauté togolaise de l’extérieur et participer à la mobilisation des partenaires internationaux.
Depuis 2018, le gouvernement a multiplié les actions destinées à impliquer davantage la diaspora togolaise dans le processus de développement du pays. Un Haut Conseil a ainsi été mis en place, des mesures fiscales incitatives prises, et des évènements organisés.
Il y a quelques semaines, le Togo et la France ont posé les premiers jalons d’un nouveau dispositif, Talents en commun, qui doit permettre à la diaspora de mettre son expertise au profit des pays africains.
Pour rappel, un peu plus de deux millions de Togolais vivent à l’étranger.
Au Togo, “l’exportation de la ferraille et des sous-produits ferreux collectés à l’intérieur du territoire national est suspendue jusqu’à nouvel ordre”. La décision a été prise via un arrêté interministériel signé par les ministres de l’économie, de la promotion de l’investissement, et du commerce.
Cette mesure devrait permettre notamment de renforcer l’industrie locale du fer, qui s’est enrichie de nouveaux acteurs, et qui, en plus de contribuer à l’emploi, veut faire du pays, un des meilleurs producteurs de produits ferreux recyclés de qualité dans la sous-région.
Au Togo, la collecte et l’exportation des produits ferreux et de leurs sous-produits (cuivre, acier, aluminium, etc..) a connu un important essor ces dernières années.
Un groupe de réflexion dédié aux dettes publiques africaines et aux économies du continent a officiellement vu le jour jeudi à Abidjan (Côte d’Ivoire). Le think tank, dénommé ‘A New Road’, ambitionne de « changer de paradigme concernant les questions de financement des économies du continent et proposer un cadre de réflexion sur le traitement et la structuration des dettes », particulièrement face à la crise sanitaire qui a durement éprouvé les économies africaines.
Dans ses rangs, 24 experts et personnalités issues de sphères politiques, économiques et financières, parmi lesquels trois Togolais : Sandra Johnson (ministre Secrétaire Générale de la Présidence de la République), Kako Nubukpo (économiste et commissaire à l’Uemoa) et Kossi Edoh Amenounve, DG de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM).
Tous ensemble, nous allons mener une réflexion continue autour de la soutenabilité des dettes publiques et au financement des économies du continent. pic.twitter.com/Xbk0cDb11N
— Sandra ABLAMBA JOHNSON (@SandraA_JOHNSON) May 6, 2021
« La perception du risque attaché aux dettes publiques africaines, largement surévalué et trop souvent injustifié, doit changer », estime le think tank dont “les origines remontent au début de la pandémie”, selon les mots de Nicolas Jean, l’un de ses initiateurs.
“Nous ne sommes pas responsables de la dette du Covid, mais nous devrons travailler dur pour payer cette dette”, regrette pour sa part Sandra Johnson, qui insiste sur la nécessité de “trouver des solutions pour construire le continent”.
‘A New Road’, basée à Paris, “ne sera pas une structure de lobbying ou de réseautage mais un espace de réflexion porté essentiellement par des acteurs africains”, ont assuré ses promoteurs.
Les membres fondateurs du think tank
Vigilance pendant la grande saison de pluies qui débute en juin dans le nord du pays. C’est ce qu’a laissé entendre mercredi la Direction générale de la météorologie nationale (DGMN), après l’examen des prévisions saisonnières agro-hydroclimatiques.
“Au niveau du Grand Nord, on aura en matière de quantité de pluie, une situation qui ira de normale à excédentaire”, explique le Directeur général des services météorologiques, Latifou Issaou, avant de préciser que “la saison pluvieuse démarrera et prendra fin tardivement”.
Par ailleurs, il faudra aussi craindre des débordements au niveau des principaux bassins du pays (Oti, Mono et Lac Togo).
Les services météo fournissent régulièrement des informations pour l’agriculture ou encore la protection civile. Des réformes y sont d’ailleurs annoncées, afin de renforcer la qualité des prévisions, et transformer à moyen terme la Direction actuelle en une Agence nationale.