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Une rencontre a démarré depuis jeudi 5 décembre à Kpalimé, réunissant des acteurs de la chaîne pénale pour réfléchir à l’amélioration de la détention préventive. Les travaux, organisés par la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), s’inscrivent dans l’axe 1 du projet de consolidation du cadre de prévention de la torture.

Durant deux jours, les participants échangent sur les pratiques actuelles et les moyens pour renforcer les protections contre les abus en détention préventive. Les discussions portent notamment sur les liens entre la détention préventive et la torture, ainsi que sur la nécessité de garantir la présomption d’innocence et les droits fondamentaux des individus tout au long de la procédure judiciaire. L'objectif est de prévenir la torture et d’autres traitements cruels, inhumains ou dégradants dans les lieux de privation de liberté.

De fait, « la détention préventive est une mesure qui permet au juge de priver quelqu’un de sa liberté avant même qu’il ne soit condamné. C’est une mesure qui porte atteinte à un droit fondamental, reconnu par tous les instruments internationaux : la présomption d’innocence », a expliqué le président de la CNDH, Ohini Sanvee.

L’initiative bénéficie du soutien du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme (HCDH) à travers le Fonds du protocole facultatif à la Convention des Nations unies contre la torture (OPCAT).

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Le Togo franchit une nouvelle étape dans sa transition énergétique. Le pays a en effet signé, le mercredi 4 décembre, deux accords avec l’association RELP et le groupe chinois Haier. Ces partenariats, conclus en marge du premier Sommet de la Coopération énergétique en Afrique de l’Ouest (WA-ECS), visent à améliorer la capacité de stockage d’énergie solaire et à intégrer des technologies de pointe pour renforcer l’efficacité énergétique nationale.

Un partenariat stratégique avec RELP

Le premier accord, signé avec RELP, spécialisée dans la promotion des énergies renouvelables, prévoit de renforcer le système de stockage d’énergie grâce à des dispositifs modernes, comme les systèmes de batteries (Battery Energy Storage System, BESS). Ces équipements permettront de stocker l’énergie excédentaire produite pendant les heures de pointe solaire et de l’utiliser en période de faible production.

De façon concrète, la collaboration permettra non seulement d’optimiser la production des installations existantes, comme la centrale solaire de Blitta, mais aussi de soutenir les nouveaux projets prévus à Sokodé, Dapaong et Awandjélo (Kara). « Avec RELP, nous allons pouvoir accroître notre capacité de stockage et accompagner notre transition énergétique pour atteindre 50 % d’énergies renouvelables dans notre mix d’ici à 2030 », a expliqué le ministre en charge de l’énergie, Robert Eklo, qui a signé les accords au nom du Togo.

Technologie avancée et expertise avec Haier

Le second partenariat, conclu avec le groupe chinois Haier, vise à intégrer des solutions technologiques dans les infrastructures énergétiques du Togo. Ce protocole d’accord s’inscrit dans la continuité du Forum Sino-Africain (FOCAC) tenu en septembre dernier à Pékin, où le Togo et la Chine ont renforcé leur coopération stratégique. De fait, Haier apportera une expertise technologique pour le développement de projets photovoltaïques au Togo. Le groupe chinois contribuera également à l’amélioration des systèmes de stockage et de distribution d’énergie.

La signature de ces deux accords fait suite à celui conclu en début de semaine avec la société américaine Nano Nuclear Energy. L’ambition du pays est d’atteindre la couverture universelle en électricité d'ici à 2030.

Les commissions permanentes de la nouvelle législature sont désormais opérationnelles. Les députés, réunis en session plénière jeudi 05 décembre à Lomé, ont procédé à leur ratification. 

Piliers du fonctionnement de l’institution parlementaire, les commissions permanentes jouent un rôle essentiel dans le processus législatif et le contrôle de l’action du gouvernement. Elles ont en charge des thématiques particulières et ont notamment pour mission de préparer le débat législatif avant l’adoption des lois, et d’évaluer l’exécution de ces dernières. 

Chaque commission est composée d’un président, d’un vice, et de deux rapporteurs.

Détail des neuf commissions ratifiées  

Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale

Cette commission est compétente pour examiner les lois constitutionnelles, les lois organiques, les lois référendaires, les lois électorales, le droit administratif, l’organisation judiciaire, le droit civil, le droit commercial, le droit pénal, ainsi que les pétitions et l’administration générale et territoriale de l’État. Elle est présidée par Tchitchao Tchalim. 

Commission des Droits de l’Homme 

Cette commission a pour mission la promotion et la protection de la démocratie, des droits de l’Homme, des libertés publiques, ainsi que l’équité de genre. Elle est présidée par Kossivi Wonyra. 

Commission des finances et du développement économique

Compétente en matière d’examen des lois de finances, de l’exécution du budget, de la monnaie et du crédit, cette commission s’occupe également de l’activité financière intérieure et extérieure, du contrôle financier des entreprises publiques, de la fiscalité, de l’énergie, des mines, de l’industrie, du tourisme et de l’économie numérique, entre autres. Elle est présidée par Mawussi Djossou Semondji. 

Commission agro-pastorale, de l’aménagement du territoire et du développement local

Cette commission traite des questions liées à l’agriculture, à l’élevage, à la pêche, à l’urbanisme, à l’habitat, aux affaires foncières, ainsi qu’au développement local et aux infrastructures rurales. Elle est présidée par Esso-Wavana Ahmed Adoyi. 

Commission de l’éducation, de la communication et du développement socioculturel

Ses compétences couvrent l’éducation nationale, la recherche scientifique, la communication, la jeunesse, le travail et l’emploi, la promotion culturelle, ainsi que la sécurité sociale et les retraites. Elle est présidée par Eké Kokou Hodin. 

Commission des relations extérieures et de la coopération

Cette commission est chargée des relations internationales, de la coopération internationale, des traités et accords internationaux, ainsi que de la protection des intérêts des Togolais à l’étranger. Elle est présidée par Kouméalo Anate. 

Commission de la défense et de la sécurité

Elle est compétente pour examiner les projets et propositions de lois relatives à l’organisation de la défense et de la sécurité, au personnel civil et militaire des armées, à la gendarmerie, à la justice militaire, à la police, à l’intégrité territoriale, à la sécurité des personnes et des biens, aux politiques de coopération et d’assistance militaire. Elle est présidée par Aklesso Atcholi. 

Commission de l’environnement et des changements climatiques

Compétente pour les questions relatives à l’environnement, cette commission se penche également sur la protection du littoral, la conservation des écosystèmes, la gestion des ressources forestières et la prévention des catastrophes. Elle est présidée par N’Ladon Nadjo. 

Commission de la santé, de la population et de l’action sociale

Cette commission est chargée des questions de santé, de la famille, de la protection des femmes, des enfants, des personnes âgées et des personnes en situation de handicap, ainsi que de la solidarité nationale et de l’aide sociale. Elle est présidée par Dametoti Kombate.

Au Togo, la gestion du site Koutammakou devrait se renforcer. Un nouveau plan de conservation couvrant la période 2025-2027 a été validé le mercredi 4 décembre à Nadoba, dans la commune Kéran 3.

L’initiative portée par la Commission nationale du patrimoine culturel (CNPC) s’inscrit dans le cadre du projet « Actualisation du plan de gestion et de conservation du site Koutammakou, le pays des Batammariba ». Le nouvel outil, qui prend en compte les insuffisances de l’ancien plan (2022-2024), vise à améliorer la gestion du site en apportant des solutions concrètes aux défis identifiés.

Le plan actualisé propose des stratégies renforcées pour la conservation des structures architecturales et la protection de la biodiversité locale. Il prévoit également la mise en place de mécanismes de gouvernance participative impliquant les communautés locales et les parties prenantes.

Pour rappel, le site Koutammakou, classé patrimoine mondial de l’Unesco depuis juillet 2004, est réputé pour son magnifique paysage, au milieu duquel trônent les Tatas Somba, maisons à tourelles en terre au Nord du pays.

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La Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET) vient de franchir une étape importante dans sa stratégie de modernisation et de simplification des démarches administratives. Désormais, celles-ci sont possibles sur le portail électronique des services publics.

Concrètement, les usagers peuvent dorénavant effectuer leur demande de raccordement au réseau électrique moyenne tension, envoyer des réclamations, régler leurs factures et frais de travaux basse tension, ainsi qu’acheter du crédit Cash Power via ce lien. L’initiative vise à rapprocher les services essentiels des citoyens en leur offrant la possibilité de consulter et de gérer leurs besoins énergétiques directement sur un portail officiel.

Cette évolution s'inscrit dans la dynamique de transformation numérique adoptée par le gouvernement, avec pour objectif de faciliter les interactions entre les citoyens et les institutions publiques, tout en réduisant les délais de traitement. L’ambition principale est de numériser et de rendre disponibles au moins 75 % des démarches administratives d’ici à 2025.

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Au Togo, le système sanitaire s’apprête à effectuer une révolution numérique. Cinq centres de santé répartis sur le territoire seront bientôt dotés d’un système d’information hospitalier (SIH), destiné à transformer la gestion et le suivi des patients. 

Le projet, porté par le gouvernement et le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme, s’inscrit dans une dynamique de digitalisation des services sanitaires et de promotion de la santé numérique. Concrètement, le système, qui sera conçu et développé par la firme multinationale YULCOM, comportera des modules pour la gestion de l’admission, du diagnostic, du laboratoire, du traitement, des prescriptions, ou encore du suivi du patient après sa sortie. 

Dans les faits, la collecte et l’analyse de la digitalisation du parcours des patients devraient également contribuer à une meilleure prise de décision dans les formations sanitaires, et poser les bases du dossier de santé numérique dans le pays. 

Il y a quelques semaines, le Togo avait franchi une étape significative dans ce sens, en lançant les travaux de construction d’un centre national de santé digitale.

Au Togo, les principales dates du processus pour l’élection des sénateurs sont désormais officielles. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a pris mardi 03 décembre, sur proposition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), une série de décrets relatifs aux élections sénatoriales. 

Ainsi, le scrutin est fixé au dimanche 02 février 2025, de 07h à 16h dans toutes les préfectures sur toute l’étendue du territoire national. Le corps électoral convoqué pour ce jour, se compose de l’ensemble des conseillers régionaux de la circonscription électorale, et des conseillers municipaux de toutes les communes de la circonscription électorale

La campagne électorale se déroulera du vendredi 17 janvier à 0h au vendredi 31 janvier 2025 à 23h59. Quant au cautionnement à verser par chaque candidat, il est fixé à un montant de 300.000 FCFA à verser au Trésor Public, dans les 48h suivant la publication de la liste provisoire des candidats. Conformément aux dispositions du code électoral, le montant de cautionnement est réduit de moitié pour les candidats de sexe féminin. 

En rappel, il y a quelques semaines, une étape importante avait été franchie dans le processus, avec l’adoption, après avis de la Cour Constitutionnelle, de deux ordonnances fixant le nombre de sénateurs, leurs indemnités ou encore leurs conditions d’exercice.

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La Commune Ogou 1 dispose désormais d’un centre de promotion féminine. L’infrastructure, annoncée il y a quelques mois, a été inaugurée le mardi 03 décembre par la ministre de la communication, des médias et de la culture, et maire de la commune Ogou 1, Yawa Kouigan.

L’initiative s’inscrit dans le cadre du « Projet de promotion de l’égalité femme-homme dans les communes », porté par la Faîtière des Communes du Togo (FCT). Ce projet sera également exécuté dans quatre autres communes : Tchaoudjo 1, Kozah 1, Zio 1 et Tone 1. Financé par l’Association internationale des maires francophones (AIMF), avec l’appui de l’Union européenne (UE), le nouveau centre comprend des salles de formation et un bloc administratif.

L’ambition est de promouvoir l’égalité des genres et de lutter contre les violences basées sur le genre (VBG) dans les collectivités territoriales. Il s’agit en outre de favoriser l’autonomisation des femmes en leur offrant des espaces dédiés où elles peuvent développer des compétences, accéder à des opportunités économiques et sociales, et participer activement à la gouvernance locale.

« Ce centre permettra non seulement d’accueillir, réconforter et assister les femmes et jeunes filles victimes de violences, mais aussi de servir de cadre d’échange et d’éducation pour l’ensemble de la population sur les droits de la femme. C’est donc un catalyseur de la transformation sociale », a indiqué la ministre.

Pour rappel, le Togo, dans le cadre de la lutte contre les VBG, a mis en place plusieurs dispositifs juridiques, parmi lesquels le Code des personnes et de la famille, le Code de l’enfant et la loi portant protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel.

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Le Togo dispose désormais d’un nouveau Guide de l’exportateur. Le document, une version actualisée, a été publié récemment par le ministère du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale.

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Élaboré avec l’appui de la coopération allemande (GIZ), le manuel se veut un outil de facilitation des échanges commerciaux. Il vise à accroître la visibilité des produits d’exportation togolais sur les marchés et faciliter les mises en relation.

En outre, le document recense les entreprises exportatrices de produits agroalimentaires et fournit des informations techniques et réglementaires destinées à accompagner les acteurs dans leurs démarches d’exportation. Sa mise à jour répond à la nécessité de s'adapter aux évolutions des marchés et aux exigences croissantes en matière de commerce international.

« Cette nouvelle version du guide de l’exportateur aura un impact positif sur le développement du commerce extérieur et contribuera à redynamiser les affaires pour les opérateurs économiques exportateurs togolais », a indiqué la ministre en charge du commerce, Rose Kayi Mivedor-Sambiani

Pour rappel, le Togo est engagé dans la mise en œuvre de la Zlecaf (Zone de Libre-Échange Continentale Africaine), qui offre un marché de plus de 1,3 milliard de consommateurs à travers le continent. Cette version actualisée du guide de l’exportateur s’inscrit dans cette dynamique, en fournissant aux entreprises togolaises des outils essentiels pour renforcer leur compétitivité et tirer pleinement parti de ce vaste marché continental.

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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu mardi 03 décembre à Lomé, le ministre de la Fonction publique du royaume d’Eswatini, Buthelezi Phila Wiseman. Le responsable était porteur d’un message du Roi Mswati III, sur le renforcement de la coopération bilatérale et continentale ainsi que la mise en œuvre de l’agenda 2063 de l’Union Africaine.

Au cours des échanges, le ministre s’est félicité du rôle stratégique du Togo dans la consolidation de la paix et de la stabilité sur le continent. Buthelezi Phila Wiseman a en outre fait part de la candidature du Royaume d’Eswatini au poste de Commissaire de l’Union africaine, chargé de l’agriculture, du développement rural, de l’économie bleue et de l’environnement durable, et a sollicité à cet effet le soutien du Togo. 

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