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La dotation des localités en infrastructures socioéconomiques de base se poursuit. Le ministre des transports terrestres, aériens et ferroviaires, Atcha-Dedji Affoh, a lancé mercredi 3 avril, les travaux de construction d’un nouveau marché moderne à Kouloumi dans la commune Tchamba 2 (370 km au nord de Lomé).

La nouvelle infrastructure sera réalisée par l’Agence nationale d’appui au développement à la base (ANADEB) dans le cadre du Programme de soutien aux microprojets d’infrastructures communautaires (PSMICO).

Les travaux prévus pour 4 mois sont financés par le Programme d’appui aux populations vulnérables (PAPV) à hauteur de 120 millions FCFA. A terme, le nouveau marché sera composé de hangars de type cantonal, de magasins de stockage et d’ouvrages connexes (forage photovoltaïque, dépotoir).

La réalisation de cet ouvrage répond à l’ambition d’améliorer les conditions d’exercice des activités des commerçants et d’augmenter les capacités d’accueil du marché.

Pour rappel, plusieurs localités ont bénéficié de nouveaux ouvrages marchands dans le cadre du PSMICO.

Une délégation togolaise a effectué mardi 02 avril dernier, une visite de travail au Cameroun. La mission conduite par Katchali Batchassi, directeur du commerce extérieur, s’inscrivait dans le cadre de la participation du Togo à l’initiative du commerce guidé de la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAf).

Au cours des échanges, il a été question pour le ministre camerounais du commerce, Luc Magloire Mbarga, de partager avec la partie togolaise, les nouvelles réformes initiées par son pays pour soutenir les producteurs dans le développement de leurs projets agricoles.

Pour sa part, le directeur du commerce extérieur a d’abord félicité le Cameroun pour ses avancées remarquables dans le secteur du cacao   dont le prix dépasse désormais la barre des 5000F/kg, avant de présenter les efforts accomplis par le Togo ces dernières années dans la filière du Café-Cacao. Entre autres, l’installation de nouvelles plantations, l’entretien et la fertilisation des sols.

« Le Togo dispose d’un secteur privé compétitif dans le domaine du commerce, résolument engagé aux côtés du gouvernement pour l’atteinte des objectifs de la ZLECAf », a indiqué Katchali Batchassi.

Lancée en 2022 à Accra au Ghana, l’initiative de commerce guidé de la ZLECAF vise à faciliter et à stimuler le commerce intra-africain.

Le Togo poursuit la diversification de ses canaux de financement. L’Assemblée nationale a autorisé jeudi 04 avril à Lomé, l’adhésion du pays à la Société islamique d’assurance des investissements et des crédits à l’exportation (SIACE). 

Le projet de loi, adopté à l’unanimité des députés présents, vise non seulement à renforcer davantage l’attractivité du pays dans le domaine des investissements, mais également à améliorer le climat des affaires et booster un peu plus le secteur privé. 

Concrètement, avec ce nouvel atout, les opérateurs économiques bénéficieront de crédits à l’exportation, en ce qui concerne notamment les marchandises produites sur le territoire national, stimulant davantage le développement socio-économique dans le pays.

Cette adhésion est une véritable réponse aux besoins économiques et sociaux et aux financements du secteur privé”, a salué la ministre du commerce, Rose Kayi Mivedor à l’issue du vote à l’hémicycle. 

Pour rappel, l’accord sur la création de la SIACE a été adopté en 1992 à Tripoli. Il inclut entre autres, la mise en place d’une institution islamique de garantie des investissements, dirigée par la Banque islamique de développement, pour assurer les investissements dans les pays membres.

Au Togo, 4.503 nouvelles entreprises ont été enregistrées durant les trois premiers mois de l’année. C’est ce qui ressort des statistiques du Centre de formalités des entreprises (CFE).

Ce chiffre reflète une baisse de 3% par rapport aux 4655 créées au cours de la même période l’année dernière.

Dans le détail, 1.546 entreprises ont été déclarées en janvier, 1.470 en février et 1.487 en mars. L’engouement reste fort pour les nationaux, avec 3. 810 entreprises portées par des Togolais, contre 693 par des étrangers. On note également que 1.372 des entreprises créées appartiennent aux femmes (30%).

Notons que pour booster la dynamique entrepreneuriale au niveau des jeunes et attirer des investisseurs étrangers, le Togo a multiplié ces dernières années des réformes de son environnement des affaires.

La capitale togolaise abrite ce jeudi 04 avril, une rencontre sous-régionale consacrée à l’élaboration des textes visant l’élimination du mercure. L’évènement organisé sous la supervision du ministère de l'environnement, réunit les experts et des représentants du Togo, du Burkina Faso et du Sénégal, ainsi que des représentants de plusieurs autres pays du continent, de l'Organisation Mondiale pour la Santé (OMS) et du Secrétariat de la convention de Minamata sur le mercure et de l’ONU Environnement.

Les travaux, qui dureront deux jours, permettront aux parties prenantes d'élaborer des textes juridiques pour une élimination définitive du mercure.

« La tenue de cet atelier est motivée par la mise en œuvre du programme sur le mercure. Le programme des Nations Unies pour l'environnement, à travers la convention de Minamata sur le mercure, a financé ce qu'on appelle le Specialised international program (SIP) pour éradiquer le mercure. À travers cela, des réglementations doivent être élaborées afin de limiter les dégâts que le mercure est en train d'engendrer un peu partout dans le monde », a expliqué Pathé Dièye, Coordinateur général du Programme Spécifique International (SIP) sur le Mercure.

Selon les experts, outre l’élimination du mercure, l’objectif est de trouver des substituants viables, pour faciliter leur adoption par les populations, et d’appuyer les mécanismes de suivi et de surveillance, notamment avec un appui en appareil de protection.

Pour rappel,  le Togo s’est doté depuis deux ans, d’un plan d’action national pour la réduction et l’élimination du mercure.

Le Togo poursuit sa stratégie de mobilisation de moyens pour financer son budget exercice 2024, qui s’équilibre en ressources et en charges à 2 179 milliards FCFA. Pour sa première sortie sur le marché sous-régional des titres publics au cours du 2ème trimestre, le Trésor public veut emprunter 30 milliards FCFA.

L’opération qui doit être bouclée le vendredi 12 avril 2024, est une émission simultanée de Bons (BAT) et d'Obligations Assimilables du Trésor (OAT).

Dans le détail, les OAT sont d’un nominal de 10 000 FCFA et rémunérées au taux annuel de 6,40% sur la maturité de 5 ans. Quant aux BAT, ils sont émis sur les maturités de 91 et 364 jours et assortis de taux d’intérêt multiples.

Après un premier trimestre qui a permis de lever 194 milliards FCFA, soit près du tiers de l’objectif annuel de 607 milliards FCFA, l'ambition du pays pour le 2è trimestre est de collecter 195 milliards FCFA.

“Dans un monde marqué par des tensions et diverses incertitudes, au sein d'une sous-région confrontée à des crises variées et à une montée de l’extrême violence, notre pays, le Togo, a choisi de construire des ponts plutôt que d'ériger des murs, tant sur le plan politique que financier," a insisté Victoire Dogbé, Premier ministre, ce jeudi 04 avril 2024, à l’ouverture du 1er Forum d'Investissement de la CEDEAO à Lomé. 

L’événement, qui réunit plus de 400 acteurs clés du développement, de l'investissement et de la gouvernance en Afrique de l'Ouest, se tient du 4 au 5 avril 2024, dans un élan d’effort concerté pour adresser les défis économiques et sociaux auxquels la région est confrontée. 

Dans un contexte marqué par l'annonce du retrait des pays de l'Alliance des États du Sahel de la CEDEAO, la réunion de Lomé a pris une résonance particulière. 

La Banque d'Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), dont les engagements dépassent les 4 milliards de dollars depuis fin 2022, se trouve au cœur des discussions, alors même que l’institution basée à Lomé cherche à mobiliser les investisseurs autour des grands projets structurants de la sous-région. L'objectif est clair : combler un déficit d'investissement estimé à 12 milliards de dollars par an, vital pour soutenir le développement économique des 15 pays membres, dans un contexte de besoins accrus. 

Pendant deux jours, le forum se concentrera sur des thématiques de l’heure, telles que la sécurité alimentaire, le développement d'infrastructures durables et l'exploitation de l'économie verte pour combattre le chômage des jeunes. Ces discussions s'inscrivent dans une volonté de renforcer la coopération régionale et de promouvoir des solutions innovantes face aux obstacles qui entravent la croissance, comme l’a rappelé le Président de la BIDC, George Agyekum Donkor. 

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Le forum sert de plateforme pour que les investisseurs et les promoteurs convergent, collaborent et livrent des projets transformationnels qui inspirent la croissance économique et positionnent la région de la CEDEAO comme une destination privilégiée pour l'investissement. Investir dans les économies en développement n'est pas juste une question de générer des profits, c'est créer une croissance durable, réduire la pauvreté et bâtir un meilleur futur pour tous”, a détaillé George Agyekum Donkor.

Reconnaissant pour sa part que les “institutions régionales, souvent perçues par la population comme éloignées des réalités, semblent jouer un rôle limité dans la vie quotidienne des gens, du moins selon cette perception”, la cheffe du gouvernement a salué “ la nouvelle dynamique qui se met en place,” avec ce premier forum, promis à être une plateforme de dialogue et d'action.
“Nous réitérons notre engagement à y contribuer fortement, en particulier en partageant notre expérience et surtout en mettant en avant l'influence forte de son excellence, M. le Président de la République,” a insisté le Premier ministre. 

Au Togo, les préparatifs se poursuivent pour les prochaines consultations électorales. Mercredi 03 avril à Lomé, les dispositions sécuritaires et l’ordre d’opération du commandement de la Force sécurité élections législatives et régionales (FOSELR) 2024 ont été présentés aux différents acteurs impliqués.

La rencontre initiée par le ministère de la sécurité et de la protection civile a réuni les acteurs nationaux (institutions de la république, administrations, partis politiques, candidats, professionnels des médias, forces de sécurité) et internationaux (corps diplomatiques accrédités au Togo). Elle a permis aux parties prenantes d’être au même niveau d’information sur les dispositions sécuritaires prises pour garantir à tous un processus électoral apaisé.

« Les consignes données aux éléments de la Force sont claires. Tout doit reposer sur le professionnalisme du personnel sur le terrain. Aucune bavure et aucune forme de compromission ne seront tolérées, et pour cela, j’y veillerai personnellement », a indiqué Calixte Madjoulba, ministre chargé de la sécurité.

Pour sa part, le ministre de l’administration territoriale, Hodabalo Awaté, a exhorté chaque acteur à se rendre disponible pour assumer son rôle dans le respect de la loi.

Initialement prévues le 20 avril 2024, les élections législatives et régionales subiront un léger remaniement au niveau du calendrier. Cette décision prise par le gouvernement fait suite à des échanges entre le Chef de l’Etat et le bureau de l’Assemblée Nationale, mercredi 03 avril.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a accordé ce mercredi 03 avril à Lomé une audience au bureau de l’Assemblée nationale. Cette rencontre républicaine faisait suite à la demande faite il y a quelques jours par le chef de l’État de procéder à une deuxième lecture de la loi de révision constitutionnelle votée le 25 mars dernier, en vue d’une nouvelle délibération.

Au cours des échanges, Faure Gnassingbé a encouragé les députés à rester à l’écoute de tous les acteurs concernés, en vue de tenir compte de toutes les contributions tendant à enrichir la Constitution. En réponse, le Bureau de la Représentation nationale a émis le souhait de disposer de quelques jours pour engager de larges consultations avec toutes les parties prenantes de la vie nationale.

En conséquence, le gouvernement procédera à un léger réaménagement du calendrier des élections législatives et régionales initialement prévues le 20 avril 2024.

Au Togo, les efforts se poursuivent pour améliorer les conditions d’accouchement des femmes enceintes. Une formation a démarré dans ce sens mardi 02 avril à Kpalimé (Kloto) à l’endroit de 24 prestataires de soins de santé de la reproduction (SR) et sept points focaux SR issus des districts des régions des Plateaux et Maritime.

Cette session qui durera 5 jours, porte sur l’approche de l’accouchement humanisé respectueux et inclusif, qui est un ensemble de conditions qui permettent à la femme d’être à l’aise et de vivre l’accouchement comme un évènement heureux.

Initiée par l’ONG Alliance fraternelle aide pour le développement (AFAD) en collaboration avec la direction de santé maternelle et de l’enfant, la formation vise à parfaire les connaissances et aptitudes des participantes sur l’approche de l’accouchement humanisé respectueux et inclusif (AHR-i). Ceci, en vue de l’amélioration de la qualité de l’offre des soins médicaux en général et ceux de la maternité en particulier.

Concrètement, il s’agit d’amener les prestataires des soins de SR et les points focaux à maîtriser et appliquer tous les aspects de l’accouchement humanisé respectueux et inclusif

« Pour améliorer la santé de la mère et de l’enfant, et des femmes qui viennent accoucher, il convient d’humaniser les accouchements en réservant un bon accueil aux parturientes, en étant à leur écoute, en leur laissant la liberté de choisir la position qui les arrange le mieux lors du travail », a indiqué Abram Agossou, directeur de la santé de la mère et de l’enfant

En rappel, l’ambition du gouvernement est de réduire drastiquement les taux de mortalité maternelle et néonatale. Dans ce sens, le programme Wezou a été mis en place depuis 2021 pour accompagner les femmes enceintes.

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