Le Togo s'apprête à participer à l’Exposition universelle Expo 2025, du 13 avril au 13 octobre 2025 à Osaka, au Japon. Jeudi 28 novembre, la campagne de promotion de cet événement qui réunira plusieurs pays a été lancée en marge de la 19ème Foire internationale de Lomé.
Axée sur le thème « Concevoir la société du futur, imaginer notre vie de demain », cette nouvelle édition permettra au Togo de valoriser ses innovations, de promouvoir son patrimoine culturel et économique, et renforcer sa visibilité à l'échelle mondiale. Le pays disposera d’un pavillon spécialement conçu pour mettre en lumière les spécificités locales et offrir une vitrine aux produits labellisés « Made in Togo ».
« Ces expositions sont des lieux de rencontre où les nations présentent leurs réalisations dans divers domaines tels que la technologie, l’innovation, la culture et les perspectives d’avenir. Elles offrent une opportunité unique d’échanger des idées, de promouvoir des partenariats et de renforcer les relations internationales », a indiqué le directeur général du CETEF et Commissaire général du Togo pour cette édition, Alexandre de Souza.
Pour rappel, le Togo avait également participé à l’Expo 2020 à Dubaï.
Au Togo, les enfants de moins de deux ans bénéficieront désormais d’un traitement préventif pérenne contre le paludisme grâce à l’intrégration de la chimio-prévention chez les nourrissons dans le Programme élargi de vaccination (PEV). Le ministère en charge de la santé a en effet lancé officiellement le jeudi 28 novembre cette nouvelle approche à Assahoun, dans la préfecture de l’Avé.
Concrètement, l’opération consistera à donner de la sulfadoxine-pyriméthamine aux nourrissons en quatre doses, au cours des séances de vaccination à 10 semaines, 14 semaines, 9 mois et 15 mois. Chaque dose offrira une protection contre le paludisme, notamment les formes graves, pendant une période de 35 jours. L’objectif est de renforcer la protection des nourrissons tout au long de l'année.
« En introduisant la chimio-prévention, nous faisons un pas audacieux vers un avenir où le paludisme ne sera plus une menace pour notre pays », a indiqué le Secrétaire général du ministère de la santé, Kokou Wotobe. L’initiative soutenue par le Fonds mondial sera mise en œuvre dans le Grand Lomé ainsi que dans les régions Maritime et Plateaux.
Pour rappel, la chimio-prévention est également appliquée pour protéger d'autres groupes vulnérables, tels que les enfants de 03 à 59 mois et les femmes enceintes, contre le paludisme.
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Le Togo dispose désormais d’un répertoire d’exportateurs agroalimentaires. Les cadres de l’administration publique, du secteur privé et de la société civile ont en effet procédé à la validation du document le mercredi 27 novembre à Lomé.
L'initiative portée par le ministère en charge du commerce avec l’appui du Programme de Résilience du Système Alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP), financé par la Banque mondiale, vise à accroître la visibilité des produits d’exportation togolais sur les marchés régionaux et internationaux. Elle permettra en outre de renforcer la compétitivité des entreprises agroalimentaires. De fait, le répertoire servira d’outil stratégique pour connecter les exportateurs togolais à des opportunités commerciales, en mettant en lumière les atouts de leurs produits.
« Le Togo dispose d’un potentiel unique grâce à son secteur agricole et son intégration dans des organisations régionales comme l’Uemoa, la Cedeao et la Zlecaf. Ce répertoire constitue une véritable opportunité pour relier nos entreprises à des marchés de plus de 424 millions de consommateurs dans la Cedeao et 1,3 milliard dans la Zlecaf », a indiqué le directeur général du commerce, Talime Abe.
Pour rappel, le Togo dispose également d’un référentiel de certification des produits issus de la transformation agroalimentaire. L'objectif est de garantir la conformité des produits aux normes internationales.
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Après plusieurs mois de préparatifs, le 5ème recensement national de l’agriculture entre désormais dans sa dernière phase. Jeudi 28 novembre à Lomé, le ministre chargé du secteur, Antoine Lekpa Gbegbeni, a officiellement donné le ton aux activités de collecte.
Le Togo lance ce 28 novembre 2024 la phase de collecte des données du 5eme Recensement National de l’Agriculture (RNA 5). #GouvTg pic.twitter.com/eqhZS4xsz0
— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) November 27, 2024
Du 1er au 23 décembre prochains, 4000 agents identifiables à leurs gilets et badges seront déployés sur tout le territoire, afin de collecter des données auprès des exploitants agricoles. L’objectif final est de disposer d’une cartographie actualisée du secteur, et de doter le pays de statistiques agropastorales fiables, qui serviront dans les prises de décisions.
“Les agents iront à la rencontre des exploitants agricoles dans leurs contrées respectives, pour des interviews sur le nombre d’agriculteurs dans les familles, les cultures pratiquées, les superficies exploitées, ou encore les infrastructures socio-collectives dont ils disposent”, a expliqué le responsable de la Direction des statistiques agricoles, Datcha Bouwassi, qui a invité les populations à réserver un bon accueil aux recenseurs.
Pour l’exécutif, soutenu dans ce projet par la Banque mondiale (BM) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), il s’agit d’une étape supplémentaire vers la réalisation des ambitions de modernisation du secteur agricole national : “il s’agit de faire de l’agriculture togolaise, une agriculture productive, à forte valeur ajoutée, moteur économique et de croissance du pays. L’ambition du gouvernement est d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Togo par la production nationale, et de dégager des excédents de production pour promouvoir la transformation agro-industrielle, source de création d’emplois, de richesses et d’amélioration de conditions de vie des producteurs”, a rappelé le ministre.
Le Togo amorce une étape importante dans sa quête de développement durable. Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a validé, jeudi 29 novembre, une garantie partielle de crédit (GPC) de 200 millions d’euros en sa faveur. Cet outil financier va soutenir des projets verts et sociaux dans le pays, tout en facilitant l’accès à des financements compétitifs sur les marchés internationaux.
Fournie par le Fonds africain de développement (FAD), la garantie permettra au gouvernement togolais de mobiliser des ressources auprès de banques commerciales internationales, qui seront investies dans des secteurs stratégiques définis par le Cadre de financement durable du Togo. Ce document, validé par S&P et publié en octobre 2024, établit les critères d’éligibilité pour des projets environnementaux et sociaux prioritaires, en cohérence avec la feuille de route gouvernementale 2020-2025.
Parmi les initiatives ciblées figurent la préservation de la biodiversité, l’adaptation au changement climatique, l’agriculture durable, l’accès à une énergie décarbonée, ainsi que des projets liés à l’éducation, l’inclusion numérique et la sécurité sociale. Ces actions, précise le cadre, visent particulièrement les populations vulnérables.
« Cette intervention contribuera à l’approfondissement des marchés financiers grâce au tout premier financement durable du Togo, ainsi qu’à l’élargissement et à la diversification de la base d’investisseurs du pays », a déclaré Ahmed Attout, directeur du développement du secteur financier du Groupe de la Banque africaine de développement. « La garantie partielle de crédit proposée renforcera la préparation du pays à des efforts similaires de levée de fonds avec des niveaux de couverture inférieurs ou à ses propres risques, car les investisseurs internationaux se familiariseront avec le risque de crédit du Togo grâce à la GPC proposée », a-t-il ajouté.
« Cette opération permettra de soutenir les efforts déployés par le Togo pour favoriser une croissance forte, équitable et inclusive », a souligné Wilfrid Abiola, chef du bureau pays du Groupe de la Banque africaine de développement pour le Togo.
Ce dispositif s’inscrit dans une dynamique continentale. Depuis 2022, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Rwanda ont également bénéficié de garanties similaires pour financer des projets alignés sur les Objectifs de développement durable. Le Bénin a levé 500 millions d’euros pour des initiatives agricoles et énergétiques. En 2023, la Côte d’Ivoire et le Sénégal ont mobilisé respectivement 533 et 500 millions d’euros pour des projets sociaux et environnementaux, sur des garanties du Fonds africain de développement. En 2024, le Rwanda a obtenu 200 millions d’euros auprès de JP Morgan pour financer la biodiversité et l’inclusion économique, en s’appuyant sur le même instrument.
Initialement prévue pour démarrer le 1er décembre, l'enquête de satisfaction client de la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET) se tiendra à une date ultérieure. Le fournisseur public d’électricité a récemment annoncé le report de l'opération.
« La nouvelle date sera communiquée en temps opportun », indique le communiqué. L'occasion pour la CEET d’inviter son personnel à rester mobilisé pour assurer la fourniture de l’énergie électrique pendant les fêtes de fin d’année.
En rappel, l'enquête devrait permettre de recueillir les avis des abonnés et de mesurer leur taux de satisfaction ou d'insatisfaction concernant la qualité des produits et services fournis par la compagnie. Elle devait être menée par la société Afriksurvey, un acteur sénégalais.
Au Togo, l’exécutif multiplie les actions pour une meilleure mise en œuvre de l’Assurance maladie universelle (AMU), opérationnelle depuis janvier 2024. Un séminaire national de formation des représentants des ministères et institutions impliqués dans le mécanisme s’est ouvert mardi 26 novembre à Kpalimé pour trois jours.
La rencontre, initiée par le ministère de l’accès aux soins et de la couverture sanitaire, vise à améliorer la compréhension de ces acteurs sur le concept de l’AMU, ses principes et ses impacts positifs pour la population. Il s’agit en outre de renforcer leurs capacités afin de garantir une couverture sanitaire universelle.
L’occasion pour le ministre de l’accès aux soins et de la couverture sanitaire, Jean-Marie Koffi Tessi, de souligner le caractère universel de l’AMU et d’encourager les participants à s’approprier ses fondamentaux, afin de les transmettre ensuite au personnel des différentes structures. Pour sa part, le coordonnateur du projet Services de Santé Essentiels de Qualité pour une Couverture Sanitaire Universelle (SSEQCU), Aklesso Yves Bagny, a relevé l'importance de former et de sensibiliser les acteurs de l'administration publique impliqués, en vue d’une information harmonisée à tous les niveaux.
Pour rappel, dans le cadre de l’AMU, l'Institut national d'assurance maladie (INAM) gère d’un côté les agents publics et assimilés, les titulaires de pensions civiles et militaires ainsi que les personnes vulnérables. De l’autre, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a en charge les salariés et titulaires de pensions du secteur privé, les travailleurs indépendants des secteurs informels et agricoles, ainsi que les ministres des cultes.
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Quelques jours après l’entrée en fonction de son nouveau directeur général, la Police Nationale Togolaise observe des changements. De nouveaux responsables ont été officialisés en début de semaine à Lomé et à Tsévié.
A la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), le Commissaire principal Elo-Ani Assi remplace le Commissaire divisionnaire Charles Minpame Bolenga.
Ce dernier prend désormais les rênes de l'École supérieure des forces de sécurité (ESFOS), en charge de la formation des personnels et des cadres supérieurs de la Police Nationale.
A Tsévié, le Commissaire divisionnaire de Police Kondi Djagba prend la tête de la Région de Police n°1, en succédant au Commissaire divisionnaire Agba Tassa.
A l’issue des différentes cérémonies de passation de service, le nouveau patron de la Police, Akatao Babarime a exhorté les différents responsables à la proximité avec les unités, la nécessité du travail bien fait et la conscience professionnelle, notamment pour éviter les rackets et bavures.
La Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo) et les acteurs de la filière ont signé, le mercredi 27 novembre, un accord-cadre déstiné à renforcer la compétitivité du riz togolais. C’était à l’occasion de la journée dédiée à la CCI-Togo à la 19ème Foire internationale de Lomé.
L’entente, qui s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui à la valorisation du riz togolais (PAVRIT), vise à soutenir l’ensemble des maillons de la chaîne de valeur, des producteurs aux commerçants, en passant par les transformateurs. Il s’agit en outre de stimuler la productivité et de répondre à la demande croissante en riz de qualité.
« À travers cette convention que nous venons de signer, notre action ne sera pas ponctuelle, mais s’inscrira dans le temps et dans la durée pour que nous puissions tirer les entrepreneurs et les agriculteurs vers le haut, afin qu’ils puissent contribuer sérieusement au développement économique du pays », a indiqué José Kwassi Symenouh, président de la CCI-T.
Pour rappel, le PAVRIT s’articule autour de deux principaux axes : un soutien technique et financier aux producteurs de riz et le renforcement du réseau des acteurs. L’ambition du gouvernement est de couvrir la demande nationale et de devenir un exportateur net de riz togolais à l’horizon 2030.
Au Togo, les députés se renforcent depuis mardi 26 novembre sur les fondamentaux de l’égalité des genres et la budgétisation sensible au genre. Les travaux, officiellement lancés par le président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adédzé, visent à doter les élus de connaissances approfondies sur l’intégration du genre dans les processus législatif et budgétaire.
Formation parlementaire, ce mardi 26 novembre 2024 au siège de la Représentation nationale, sur les fondamentaux de l’égalité de genre et la budgétisation sensible au genre. Objectif : intégrer les besoins de tous dans les lois et budgets pour réduire les inégalités.… pic.twitter.com/ps2sfHbu4G
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) November 26, 2024
Durant deux jours, les parlementaires s’affûtent dans les concepts du genre afin de mieux les insérer dans l’examen et l’étude des projets et propositions de lois. Objectif : renforcer leurs capacités à intégrer les besoins de tous, sans distinction dans la planification budgétaire. L’initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Des législatures inclusives pour des politiques sensibles au genre », initié par le Centre Parlementaire du Canada et le Centre des Affaires Parlementaires en Afrique (ACEPA).
« Ce projet constitue un levier important pour la mise en œuvre de la politique nationale pour l’équité et l’égalité de genre. Il s’aligne parfaitement sur les priorités définies dans la feuille de route du gouvernement et contribue de manière significative à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) », a indiqué le président de l'Assemblée nationale.
Ces dernières années, le Togo a entrepris plusieurs réformes visant à promouvoir l'équité entre les sexes. Depuis 2020, le pays a en effet introduit la budgétisation sensible au genre dans neuf ministères et institutions. L’ambition est de l’étendre plus tard à toutes les institutions publiques.
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