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Le ministère de la sécurité et de la protection civile a activé à compter de ce jeudi 12 décembre, le dispositif national de prévention et d’alerte incendie. La décision, prise alors que se profilent les périodes de fin et début d’année propices aux incendies de diverses origines, vise à réduire les risques et à réagir efficacement en cas de sinistre. 

Si les différents services compétents sont d’ores et déjà en état d’alerte, les populations sont également invitées à adopter certaines mesures, afin d’éviter des risques d’incendies d’origine électrique ou végétale. Entre autres, la réalisation des installations et extensions électriques par des professionnels qualifiés et certifiés, des vérifications régulières, l’utilisation d’appareils électriques et électroniques de bonne qualité, ou encore l’extinction des appareils aux heures de coucher. 

Également recommandées, la mise en place de dispositifs comme les coupe-feux en cas d’allumage de feux de brousse et la surveillance des flammes ou braises lors des activités de plein air. En cas de situation dangereuse ou d’incendie, les témoins sont invités à contacter les numéros d’urgence gratuits des Sapeurs-Pompiers (118), de la Protection civile (170), de la Police Nationale (117) et de la Gendarmerie Nationale (172)

Pour rappel, en début d’année, les mécanismes de protection et d’alerte précoce contre les incendies des marchés ont été renforcés. L’initiative, menée par la Faîtière des communes, intervenait quelques semaines après l’incendie du marché d’Agoè-Assiyéyé à Lomé.

Au Togo, les ressources phytogénétiques (céréales et tubercules) devront être mieux préservées et valorisées. Une rencontre de quatre jours consacrée à la validation d’une nouvelle stratégie de gestion et de conservation a démarré dans ce sens mardi 10 décembre à Lomé, réunissant les acteurs.

Les travaux organisés par l'Institut togolais de recherche agronomique (ITRA), visent à doter le pays d’un outil stratégique national permettant d'assurer une gestion durable et équitable des ressources phytogénétiques. L’initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Traité international sur les ressources phytogénétiques ratifié en 2007.

« Nous sommes un pays riche en diversités en matière de cultures agricoles. Et pour respecter le traité que nous avons ratifié, il faut au minimum avoir une stratégie nationale, qui sera un repère et va coordonner toutes les activités autour de ces ressources », a indiqué Lardja Douti, directeur général de l'ITRA.

En rappel, l’objectif du traité international sur les ressources phytogénétiques est la conservation et l'utilisation durable de ces ressources pour l'alimentation et l'agriculture, ainsi que le partage équitable des avantages dérivant de leur exploitation.

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Après la BAD il y a quelques semaines, le Togo bénéficie d’un nouvel appui pour son développement durable. La Banque mondiale a approuvé mardi 10 décembre à Washington, un financement de 200 millions $ (environ 125 milliards FCFA), pour soutenir les réformes ambitieuses du pays. 

L’enveloppe, qui sera allouée via l'Association internationale de développement (IDA), s’aligne sur les priorités nationales déclinées dans la Feuille de route gouvernementale 2025 et le Plan d’Urgence pour la région des Savanes (PURS), tout en s’inscrivant dans les objectifs du nouveau cadre de partenariat-pays scellé cette année. Dans les détails, elle servira à mettre à échelle les réformes nécessaires pour accélérer la transformation structurelle de l'économie, notamment en milieu rural pour lutter contre l’extrême pauvreté, et renforcer le capital humain et la résilience des populations vulnérables. 

Plusieurs secteurs clés sont d’ailleurs visés par cette facilité, comme l’énergie, le foncier, l’agriculture, l’éducation, le social, ou encore les finances publiques : “Le Togo a réalisé d’importants progrès ces dernières années pour promouvoir une agriculture durable et une résilience sociale et climatique. Ce financement vient appuyer les actions en cours pour aider le pays à atteindre ses objectifs de développement durable, tout en renforçant la résilience face aux défis de fragilités notamment dans les régions du nord”, a d’ailleurs expliqué le représentant résident de l’institution de Bretton Woods, Fily Sissoko.

La fourniture d’électricité connaîtra des interruptions dans certaines zones, a annoncé la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET) dans un communiqué rendu public mercredi 11 décembre. Ceci en raison d’une perte de tension en provenance du Nigeria.

Face à cette situation, le fournisseur public d’énergie a mobilisé ses moyens de production afin de réduire l’impact sur les usagers. Parallèlement, les équipes techniques de la CEET, de la Communauté Électrique du Bénin (CEB) et de la Transmission Company of Nigeria sont à pied d’œuvre pour la restauration du système électrique.

« En attendant le rétablissement de la tension provenant du Nigeria, des interruptions de service pourront être observées dans certaines zones du réseau de distribution », prévient la compagnie publique qui « recommande que les appareils soient débranchés lorsqu’une coupure intervient ».

Au Togo, le programme national d’accompagnement des femmes enceintes et des nouveau-nés, Wezou, lancé il y a trois ans, continue d'enregistrer des résultats encourageants. À fin septembre 2024, il a touché 633.426 femmes, a récemment dévoilé le coordonnateur du programme, Ayassama Adom.

Dans le détail, cette initiative, déployée par le gouvernement en ligne avec un engagement pris par le Président de la République, a permis d’assurer 366.245 accouchements. En tout, ce sont plus de 3,2 millions de prestations qui ont été fournies dans le cadre du programme, confirmant ainsi son impact significatif sur la santé maternelle et infantile.

Pour l’exécutif qui mobilise d’importantes ressources financières pour soutenir ce projet, l’ambition est de maintenir la dynamique actuelle. L’objectif est également de l’étendre afin de réduire drastiquement les taux de mortalité maternelle et néonatale.

En rappel, le programme Wezou prend en charge une partie des frais des soins de toutes les femmes enceintes, sans exception. Cette prise en charge commence dans les centres de santé publics et accrédités de premier niveau (unités de soins périphériques (USP) et hôpitaux de préfecture (CHP)).

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Programme ‘Wezou’ : mode opératoire

Engagé depuis 2008 dans la mise en œuvre des recommandations de la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR) sur les violences politiques de 1958 à 2005, le Haut commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) s’apprête à franchir une nouvelle phase de sa mission : les réparations mémorielles. Une rencontre nationale d’échanges sur le sujet s’est ouverte mardi 10 décembre à Lomé. 

Les travaux, qui réunissent pendant trois jours les représentants de tous les démembrements de l’Etat (Institutions de la République, départements ministériels, organisations de la société civile, personnes ressources) et des couches sociales du pays, visent à plancher sur le processus d’exécution de cette nouvelle phase.

Une liste consensuelle de figures et d’événements à établir  

Globalement, il s’agira de revisiter les mesures de réparations d’ordre mémoriel prévues par la CVJR, et de lancer leur mise en œuvre inclusive. Dans ce sens, une liste consensuelle de figures et d’événements à célébrer et commémorer, dans un esprit de réconciliation et de cohésion nationale sera établie.

On a beau accorder des réparations pécuniaires, médico-psychologiques, individuelles ou collectives, il y a des séquelles qui restent gravées dans les mémoires. Il y a beaucoup de victimes qui sont décédées à ce jour. Les générations futures doivent lire l’histoire du Togo et y retrouver les noms de figures comme Tavio Amorin, gravés sur des stèles”, a détaillé la présidente du HCRRUN, Awa Nana-Daboya, Médiateur de la République.

Tous les sacrifices seront consentis par le gouvernement, pour traduire dans les faits les réparations mémorielles qui tiennent compte de l’histoire de notre pays, nos contingences sociopolitiques, et surtout notre quête de réconciliation et d’unité nationale”, a pour sa part assuré le ministre de la Justice, Mipamb Nahm-Tchougli. 

Depuis son installation, le Haut-commissariat a accompagné et indemnisé plus de 30.000 personnes dans le processus de réparations.

Au Togo, les candidats aux prochaines élections sénatoriales pourront déposer leurs dossiers dans la période du 17 au 23 décembre au siège de la CENI à Lomé. L’annonce, faite par la Commission électorale via un appel à candidatures, intervient quelques jours après la convocation du corps électoral.

Les dossiers, dont la composition et les formulaires peuvent être retirés à partir de ce mercredi 11 décembre, seront notamment reçus tous les jours ouvrables de 07h à 12h et de 14h30 à 17h30, à l’exception du dernier jour, où une permanence sera organisée jusqu’à minuit. 

Selon les nouvelles dispositions électorales, peut être élu sénateur, tout Togolais de naissance ayant 35 ans révolus à la date du dépôt de candidature, jouissant de ses droits civils et politiques, sachant lire, écrire et s’exprimer en langue officielle. Chaque candidat, qui ne pourra s’inscrire dans plus d’une circonscription électorale, devra se présenter avec un suppléant, soumis aux mêmes conditions et formalités. 

Au total, 41 sièges de sénateurs, répartis à travers les 39 préfectures du pays, sont à pourvoir.

Au Togo, les citoyens pourront bientôt solliciter et obtenir leur certificat de nationalité en ligne. Le processus de digitalisation, mené par le ministère de la justice et de la législation, est entré cette semaine dans sa dernière phase, avec le début de la prise en main des outils numériques par les agents de la Direction de la Nationalité et du Sceau. 

L’opération, conduite par l’Agence Togo Digital, doit permettre à tous les personnels de s’approprier ces nouveaux outils avant l’officialisation de la mise en ligne du service. En janvier 2023, une première étape avait été franchie par les services de la Nationalité et du Sceau, avec la dématérialisation de la demande du duplicata. Une démarche qui a permis d’améliorer l’efficacité et la célérité des procédures.  

Pour rappel, l’ambition du gouvernement est de digitaliser 75% des démarches administratives à fin 2025.

Le Togo, représenté par le ministre délégué auprès du ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, Kossivi Hounaké, et une délégation d’artisanes, prend part jusqu’au 15 décembre à la 13e édition du Salon International de l’artisanat pour la femme (SAFEM) à Niamey. L’événement réunit les artisans de plusieurs pays autour du thème « Promouvoir la propriété intellectuelle et accélérer l’inclusion financière des femmes artisanes ».

En tant qu’invité d’honneur, le Togo bénéficie d’une place de choix avec un pavillon qui met en avant une riche diversité de produits artisanaux, valorisant l’ingéniosité des femmes togolaises. Une opportunité pour ces dernières de nouer des partenariats, de découvrir de nouvelles perspectives et de renforcer leur compétitivité sur la scène internationale.

Prenant la parole à la cérémonie d’ouverture, le ministre délégué a mis en exergue l’importance de l’artisanat pour l’économie, en précisant que le secteur mobilise près d’un million d’acteurs et représente un levier stratégique pour le développement du pays.

« L’artisanat au Togo est structuré en 166 métiers répartis sur huit branches d’activités. Cette organisation permet non seulement de valoriser les savoir-faire locaux, mais également de garantir une gestion cohérente et efficace des différents corps de métier à travers les chambres de métiers préfectorales, régionales et nationales », a indiqué l’officiel.

Pour rappel, au Togo, l’artisanat contribue à plus de 18% au produit intérieur brut.

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Au Togo, de nouveaux tarifs sont en vigueur depuis le mardi 10 décembre dans les transports interurbains. Les nouveaux prix, arrêtés par les ministères en charge des transports et du commerce, interviennent à la suite du réajustement à la baisse des prix de vente au détail des produits pétroliers. 

Ces nouveaux tarifs constituent désormais des prix plafonds pour le transport des personnes et des marchandises. 

Tarifs de transport interurbain - Décembre 2024

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