Au Togo, la loi relative à l’état civil va faire l’objet d’un processus de relecture et d’amélioration. Les manœuvres préparatoires, engagées depuis plusieurs mois, ont franchi un nouveau palier la semaine écoulée, avec la planification des prochaines étapes.
Les travaux, qui ont réuni des experts et acteurs clés pendant quatre jours à Kpalimé, ont permis d'élaborer un plan d’action opérationnel qui conduira les actions futures. Depuis plus d’une décennie, les dispositions légales entourant l’état civil au Togo ont révélé des insuffisances, qui impactent la performance des services dans le pays.
Pour le ministère de l’administration territoriale, appuyé par la Francophonie, il s’agit de moderniser le système conformément aux ambitions de la feuille de route, d’établir une gestion plus efficace des données civiles, et veiller à une meilleure interopérabilité des mécanismes, afin de renforcer la fiabilité des fichiers d’état-civil et, par extension, des listes électorales.
Lire aussi:
Au Togo, l’économie maintient le cap avec une croissance projetée à 6,3% en 2024, selon les conclusions de la dernière session annuelle du Comité national de crédit (CNC) tenue en fin de semaine écoulée à Lomé. Ce chiffre légèrement inférieur à la prévision initiale de 6,6% reflète une consolidation modérée dans les secteurs secondaire et tertiaire, tandis que le secteur primaire, porté par l’agriculture, a démontré une résilience face aux aléas climatiques.
Baisse de l'inflation et financement soutenu pour l'économie
Le CNC a également révélé une baisse notable du taux d’inflation, passé de 5,7% à 3,4% à fin septembre 2024. Ceci grâce à la stabilité des prix des carburants et à la détente des marchés alimentaires internationaux.
En parallèle, le financement de l’économie a continué de progresser. Les crédits bancaires ont atteint 645 milliards de FCFA, enregistrant une hausse de 10% par rapport à la même période en 2023. En outre, les financements par affacturage ont connu une croissance, avec un encours passant de 24 milliards de FCFA à fin septembre 2023 à 33 milliards de FCFA un an plus tard.
Enfin, dette publique, “demeure maîtrisée et a représenté 64% du Produit Intérieur Brut à fin juin 2024”, a précisé le ministre de l’économie et des finances Georges Barcola. Pour 2025, le gouvernement met l'accent sur la mobilisation des ressources pour financer des projets de développement à long terme.
L’objectif, a expliqué l’officiel, est de continuer à soutenir les très petites, et moyennes entreprises (TPME), d’accélérer la mécanisation de l’agriculture et de promouvoir l’habitat à travers de nouveaux modèles financiers.
Au Togo, la communauté chrétienne a célébré dimanche 15 décembre la Journée nationale de reconnaissance à Dieu (JNRD). Ce rendez-vous annuel d’adoration et de communion des fidèles de diverses obédiences, organisé pour la 12ème fois, s’est déroulé en présence de plusieurs officiels, parmi lesquels la cheffe du gouvernement Victoire Tomégah-Dogbé, et le président de l’Assemblée nationale.
Nous avons uni nos voix, ce dimanche 15 décembre 2024, pour rendre grâce à l'Éternel Dieu pour son amour, sa bonté et sa miséricorde durant cette année, tout en implorant sa bénédiction sur toute la nation togolaise et sur chaque citoyen ainsi que sa faveur pour notre cher pays. pic.twitter.com/rJLfJs2Mu0
— Sevon-Tépé Kodjo ADEDZE (@kodjo_adedze) December 15, 2024
L’occasion pour les fidèles d’invoquer la protection divine pour la nation togolaise à travers des louanges et adorations, et d’intercéder en faveur de la paix, la stabilité et la prospérité pour le pays. En rappel, l’édition, placée sous le thème “Sachez que l’éternel est Dieu”, s’est déroulée dans 15 localités sur le territoire national.
La dissémination des résultats du 5ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5) et de la 2ème Enquête Harmonisée sur les Conditions de Vie des Ménages (EHCVM-2) était au cœur d’un atelier organisé le vendredi 13 décembre à Lomé. Les travaux, conduits par la ministre, SG de la Présidence de la République, Sandra Ablamba Johnson, en présence des partenaires techniques et financiers (UNFPA, Banque mondiale, Unicef), ont permis de présenter et expliquer les différentes données recueillies.
Dr @SandraA_JOHNSON , Ministre, Secrétaire Général de la Présidence de la République a présidé, ce 13 décembre 2024, au nom du chef de l’Etat, l’atelier de présentation des résultats détaillés du Cinquième recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5) et de la… pic.twitter.com/6dw2nC4OU8
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) December 14, 2024
Concrètement, les résultats issus de ces deux opérations mettent en évidence, des progrès réalisés par le Togo, dans les domaines démographique et socio-économique.
Extrême jeunesse, amélioration des services sociaux de base
Sur le plan démographique, la population résidente du Togo s’établit à 8.095.498 habitants selon le RGPH-5 de 2022, dont 51,3% de femmes. L’une des principales caractéristiques de la population togolaise est sa jeunesse, avec un âge moyen ressorti à 23,4 ans, et une proportion de 42% de la population correspondant aux jeunes de moins de 15 ans. Néanmoins, le taux d’accroissement annuel moyen a connu une légère baisse passant de 2,9% en 2010 à 2,3% 2022.
En matière d’accès aux services sociaux de base, les résultats indiquent une amélioration, avec 83% de ménages ayant accès à une source d’eau améliorée. Quant à l’accès à l’électricité, il s’établit à 70,3% des ménages avec une proportion de 9 ménages sur 10 en milieu urbain contre 5 ménages sur 10 en milieu rural, soulignant ainsi les défis d’extension de l’accès à l’électricité dans les zones rurales.
Education et santé
Dans le domaine de l’éducation, la parité a été atteinte au niveau du primaire, marquant une avancée significative du pays. Les progrès se reflètent également au niveau du taux brut de scolarisation, qui, en 2022, était sensiblement similaire aussi bien du côté des garçons (115%) que des filles (114%).
Par ailleurs, 7 personnes sur 10, âgées de 15 ans et plus savent lire et écrire, témoignant des progrès réalisés dans le secteur de l’alphabétisation.
Les progrès en matière de santé sont également notables. La mortalité infantile a enregistré une réduction remarquable de près de 50%, passant de 124 décès pour 1000 naissances vivantes en 2010 à 58 décès en 2022.
La pauvreté maintient son recul, mais des défis subsistent
Sur le plan économique, les résultats des données issues des enquêtes harmonisées sur les conditions de vie des ménages de 2018-2021, ont fait l’objet d’une attention particulière. En effet, la pauvreté monétaire, traditionnellement évaluée à partir des revenus ou des dépenses des ménages, a montré des limites, dans les contextes où la population est majoritairement rurale et se caractérise par une prédominance de l’autoconsommation et de l’économie informelle. Une approche non monétaire de la pauvreté s’est alors imposée, afin d’appréhender de manière plus pertinente, les multiples facettes de la pauvreté.
Dans ce contexte, l’analyse croisée des données a révélé que la proportion des pauvres à la fois monétairement et non monétairement est de 20% en 2021 contre 25,3% en 2018.
Il ressort ainsi des résultats des données issues des enquêtes harmonisées sur les conditions de vie des ménages de 2018-2021, une réduction sensible de la pauvreté non monétaire au Togo. Environ 28,9% des ménages étaient non monétairement pauvres en 2021, contre 37,1% en 2018, soit une baisse de 8,2 points de pourcentage.
S’agissant de la pauvreté monétaire évaluée à partir des revenus ou des dépenses des ménages, elle est également en baisse. En effet, l’incidence était de 43,8% en 2021 contre 45,5% en 2018 et 55,1% en 2015, ce qui correspond à une baisse de plus de 11 points de pourcentage en moins de 6 ans.
Cependant, les défis restent importants avec des disparités régionales. La région des Savanes enregistre toujours l’incidence la plus élevée, tandis que le Grand Lomé reste la région où la pauvreté monétaire reste la plus faible.
“Ces améliorations sont le fruit de la politique d’inclusion sociale et économique du chef de l’Etat conformément à l’axe 1 de la Feuille de route gouvernementale Togo 2025”, a souligné la ministre, qui a rappelé quelques actions clés initiées avec l’appui des partenaires : les programmes School Assur et de cantines scolaires, la gratuité des frais de scolarité et d’inscription aux examens, les projets d’infrastructures éducatives réalisées, le programme Wezou pour les femmes enceintes, l’opérationnalisation du Fonds Tinga dans l’énergie, la création des Zones d’aménagement agricole planifiée (ZAAP) et les subventions d'engrais et d’intrants pour les agriculteurs, ou encore la facilitation de l’accès au crédit à travers les mécanismes du Fonds national de la finance inclusive (FNFI).
Ces données, désormais disponibles, serviront à orienter l’attribution des aides et des prestations sociales, en tenant compte des besoins spécifiques des bénéficiaires et des ressources disponibles. : “le gouvernement reste pleinement engagé dans la poursuite de ses efforts visant à renforcer l’accès des populations aux services sociaux de base et à lutter contre la pauvreté. La mise en œuvre progressive de l’Assurance maladie universelle (AMU) et l’opérationnalisation du registre social des personnes et des ménages (RSPM) en sont les axes clés”, a indiqué Sandra Johnson, avant d’inviter tous les togolais à se mobiliser pour l’identification biométrique, dont l’enrôlement a démarré dans les Savanes.
“Nous félicitons les autorités togolaises pour leurs efforts constants d’assurer le bien-être des populations et pour avoir intégré l’approche non monétaire de la pauvreté dans l’analyse des données. Comprendre la pauvreté non monétaire en plus de celle monétaire est essentiel pour une approche holistique du bien-être. A cet effet, nous restons mobilisés pour accompagner le gouvernement dans ses efforts de promotion des politiques publiques”, a pour sa part déclaré le représentant pays de la Banque mondiale, Fily Sissoko.
Les communautés Akposso des préfectures d’Amou, de Wawa et d’Akébou (Plateaux) ont célébré le week-end dernier l’apothéose de la 43ème édition de leur fête traditionnelle, Ovazu. Les festivités, organisées à Badou, se sont déroulées en présence d’autorités politiques et administratives, et de membres du gouvernement.
Placées sous le thème « Ovazu, fête traditionnelle du peuple Akposso-Akébou, soubassement, défis et perspectives », les célébrations ont été marquées par des prestations folkloriques, des simulations de culture du fonio, des démonstrations de cuisson de mets et des dégustations.
Représentant le chef de l’État, le ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, Isaac Tchiakpé, a souligné l’importance de cette fête traditionnelle dans le renforcement de la cohésion sociale. L’officiel a également mis en avant son rôle comme levier de développement durable pour les localités.
Organisée annuellement de façon rotative dans les préfectures concernées, Ovazu célèbre la moisson du fonio, une céréale qui aurait joué un rôle décisif dans la survie du peuple Akposso, et représente une occasion de retrouvailles pour les fils et filles de la communauté.
L’ambassadeur du Brésil au Togo, Nei Futuro Bitencourt est décédé vendredi 13 décembre à Lomé.
Le diplomate avait été accrédité en avril 2022, en remplacement de Antônio Carlos De Salles Menezes. Durant son mandat, l’officiel brésilien a contribué au renforcement de la coopération bilatérale, dans divers domaines.
Depuis l’annonce de son décès, les hommages se succèdent, au sein de la classe politique et du corps diplomatique.
La beauté togolaise dispose d’une nouvelle reine. Nadiratou Afolabi, 21 ans et étudiante en Lettres modernes, a été couronnée Miss Togo 2025 le samedi 14 décembre, lors de la grande finale de la 29ème édition du concours, organisée au Centre international des conférences de Lomé.
Candidate N°3 sur un total de 20 prétendantes, la nouvelle lauréate a réussi à convaincre les membres du jury, à l’issue des différentes épreuves. Sur le podium, elle devance Carine Victoire Bangana (1ère dauphine), Séraphine Koko Adomayakpo (2e dauphine), Sandra Adja Wagbe (3e dauphine) et Albertine Ange Taoko (4e dauphine).
Nadiratou Afolabi, qui succède au palmarès à Nathalie Yao-Amuama, mettra en œuvre un programme social pendant un an, tout en représentant le Togo à l’international.
Un grave accident de la circulation est survenu dans l’après-midi du vendredi 13 décembre, sur la Route Nationale N°1 à Agoè-Zongo. Le drame est survenu lorsque, selon les constatations des services de Police, un camion semi-remorque transportant une citerne de gaz surdimensionnée et circulant dans le sens sud-nord, a percuté la plateforme supérieure de la passerelle piétonne d’Agoè-Zongo.
Dans l'après-midi du vendredi 13 décembre 2024, aux environs de 14 heures, un grave accident de la circulation est survenu sur la route nationale Nº1 à Agoè-Zongo. Les détails dans ce communiqué ??#GouvTg pic.twitter.com/RNmbKffxac
— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) December 14, 2024
La plateforme, en s'effondrant sur la chaussée, a écrasé le camion semi-remorque lui-même, ainsi qu’une voiture et deux tricycles affectés au transport de personnes, tous roulant dans le même sens.
Aussitôt informé, le ministre de la sécurité et de la protection civile a déclenché le plan ORSEC permettant de mobiliser immédiatement les ressources humaines et matérielles des Forces Armées Togolaises, de la Police et de la Gendarmerie nationales, des Sapeurs-Pompiers, de l’Agence nationale de la Protection civile, de la Croix Rouge Togolaise, des collectivités territoriales et d’autres partenaires privés, pour porter secours aux blessés et dégager la voie afin de rétablir la circulation. Les populations environnantes ont également apporté leur soutien.
Le bilan provisoire fait état de 08 morts sur les lieux de l’accident, 03 blessés graves évacués à l’hôpital pour des soins, et d’importants dégâts matériels. Dans un communiqué publié quelques heures après les faits, Calixte Batossie Madjoulba a présenté, au nom du gouvernement, ses condoléances aux familles éplorées et souhaité un prompt rétablissement aux blessés.
Surtout, l’officiel a de nouveau invité au respect du code de la route, notamment les règles de chargement telles que stipulées dans les dispositions communautaires de l’Uemoa.
Après 2019, le Togo préside à nouveau le conseil des ministres de la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale (CIPRES). Le ministre de la réforme du service public, du travail et du dialogue social, Gilbert Bawara, a été porté à la tête de l’institution à l’issue de sa 37ème session tenue le vendredi 13 décembre à Lomé.
Au cours de cette rencontre précédée d’un Forum de haut niveau sur la protection sociale, il a également été question pour les participants de dresser un bilan des actions menées ces dernières années et de plancher sur le plan stratégique 2024-2028.
L’objectif est de bâtir un système de protection sociale plus inclusif et résilient, capable de répondre aux besoins des populations tout en tenant compte des défis économiques et sociaux actuels.
Créée en 1993, la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale (CIPRES) regroupe 18 États membres. Basée à Lomé, l’organisation a pour mission principale de promouvoir une gestion efficiente et harmonisée des organismes de sécurité sociale au sein des pays membres.
La frontière séparant le Togo et le Ghana à Tamong, dans la région des Savanes, est désormais dotée d’un poste de contrôle. L’infrastructure a été inaugurée le jeudi 12 décembre par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Calixte Batossie Madjoulba.
L'OIM Togo, en ? avec @GouvTg, inaugure aujourd'hui un poste frontalier à Tamong, financé par @germanydiplo. Ce poste, équipé de technologies avancées, notamment du système d'information Midas de l'OIM, vise à renforcer la gestion des frontières et la résilience des communautés. pic.twitter.com/lo74qTVVkw
— OIM Togo (@OIMTogo) December 12, 2024
Fruit du partenariat entre le gouvernement, l’Organisation internationale des migrations (OIM) et l’Allemagne, la nouvelle infrastructure est équipée de technologies avancées, notamment du système MIDAS (Migration Information and Data Analysis System), qui permet une surveillance accrue des frontières
Son érection s’inscrit dans le cadre du projet « Renforcement de la sécurité des frontières et résilience des communautés frontalières dans le Golfe de Guinée ». L’objectif est de renforcer la sécurité aux frontières terrestres, en particulier dans un contexte de lutte contre l’expansion du terrorisme, de l’extrémisme violent et de la criminalité transnationale.
Ce nouveau poste de contrôle frontalier devrait permettre d’améliorer la gestion des flux migratoires dans la région tout en facilitant la coordination entre les autorités togolaises et ghanéennes. Il représente également un pas important vers l’optimisation des contrôles douaniers et la lutte contre les activités illégales telles que le trafic de drogue et la traite des êtres humains.