Le Togo franchit une nouvelle étape dans sa lutte contre la criminalité transnationale et le terrorisme. Une cellule d’analyse criminelle (ANACRIM) a été inaugurée le mardi 17 décembre à Lomé par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Calixte Batossie Madjoulba.
@CBMadjoulba, Togo’s Minister of Security & Civil Protection inaugurated the new Criminal Intelligence Analysis Unit, a key element of Togo’s security architecture.
— INTERPOL (@INTERPOL_HQ) December 18, 2024
The event followed two training sessions organized by #INTERPOL to select the law enforcement officers of the unit. pic.twitter.com/Z9FZ71jUF3
Logée au sein du Centre d’information policière du Togo (CIPT), la nouvelle structure s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme régional SIPAO, qui vise à accroître l’échange d’informations policières. L’objectif de la cellule est ainsi de renforcer les capacités des services de sécurité dans la lutte contre les nouvelles formes de criminalité, en centralisant, traitant, et analysant les données.
Concrètement, il s'agira de fournir aux forces de l’ordre des renseignements stratégiques permettant d’anticiper et de contrer les menaces : “Face à un contexte sécuritaire mondial de plus en plus complexe et évolutif, il devient impératif de se doter des outils nécessaires pour anticiper et surtout éliminer ces menaces. La création de cette cellule s’inscrit dans cette vision proactive et intégrée de la sécurité”, a expliqué dans ce sens le ministre.
Pour le Togo, confronté depuis quelques années au fléau terroriste dans sa partie septentrionale, il s’agit de capitaliser sur ce nouvel outil. “Le gouvernement mettra tout en œuvre pour pérenniser les acquis de ce programme”, a d’ailleurs assuré Calixte Madjoulba.
Nommé il y a quelques mois par le Président de la République, le Gouverneur de la Région des Savanes, Affoh Atcha-Dedji a officiellement pris ses fonctions. Le ministre de l’administration territoriale, Hodabalo Awate a procédé à son installation solennelle, le mardi 17 décembre à Dapaong.
La cérémonie publique, organisée au siège du gouvernorat de la région en présence de plusieurs officiels, a été marquée par la remise des kits de travail et la présentation à la population : “Population de la région des Savanes, autorités politiques, déconcentrées, décentralisées, coutumières et religieuses, vous reconnaitrez désormais Monsieur Atcha-Dedji Affoh comme votre Gouverneur. Vous lui devez obéissance et respect pour toute instruction qu’il donnera conformément à la loi, pour le bien de tous, la paix, la sécurité, la cohésion sociale et le développement de la région des Savanes. Que Dieu vous bénisse dans votre mission ! Que Dieu bénisse la région des Savanes ! Que Dieu bénisse le Togo !”, a notamment prononcé le ministre de tutelle.
L’une des premières tâches du gouverneur sera d’organiser la réunion du conseil régional, pour procéder à l’élection de son exécutif. Pour rappel, les gouverneurs des régions Maritime, Plateaux et du Grand Lomé ont été installés il y a quelques semaines.
La capitale togolaise abrite depuis mardi 17 décembre, une rencontre consacrée à la mise en place d'un cadre réglementaire pour le secteur des transports dans la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF). Les travaux, ouverts par la ministre en charge du commerce, Kayi Mivedor-Sambiani, réunissent les experts de plusieurs pays.
Pendant trois jours, il s’agit pour les parties prenantes de définir des normes communes et des mécanismes de coopération pour faciliter le commerce intra-africain. L'objectif est d'harmoniser les politiques de transport, de réduire les obstacles logistiques et de créer un environnement favorable à la libre circulation des biens et des services à travers le continent.
Pour le Togo, qui fait partie des pays les plus engagés pour la mise en œuvre de la ZLECAF, « cette initiative contribuera pleinement à la réussite des opérations commerciales ».
En rappel, la ZLECAF est un vaste espace de commerce intra-africain adopté par l’UA. Il vise à créer un marché unique de plus de 1,3 milliard de consommateurs pour les marchandises et les services.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu mardi 17 décembre à Lomé, le Directeur général de l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), Mohamed Moussa. Le responsable, en fin de mandat, était venu rendre compte au chef de l’Etat, Champion du Marché unique de transport aérien en Afrique (MUTAA).
Le Directeur général de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et au Madagascar (ASECNA), Monsieur Mohamed Moussa est arrivé au terme de sa mission, après huit ans d’exercice. Il a été reçu, ce 17 décembre 2024, par le Président de la République,… pic.twitter.com/3egAJS8c2s
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) December 17, 2024
Au cours des échanges, Mohamed Moussa a présenté la situation globale de l’Agence pour le compte des huit dernières années, et salué le leadership du n°1 Togolais dans sa modernisation et sa contribution au développement de l’intégration africaine. “Le Président de la République fait partie des dirigeants qui ont le plus participé au développement de notre organisation. La diplomatie togolaise est reconnue mondialement et l’ASECNA aura toujours besoin de cette diplomatie pour consolider l’intégration africaine”, a-t-il affirmé à l’issue de l’entretien.
Pour rappel, l’Agence connaît depuis quelques mois son prochain directeur général. Le gabonais Prosper Zo’o Minto’o a en effet été désigné en septembre dernier par le comité des ministres, à l’issue d’une réunion extraordinaire organisée à Dakar (Sénégal).
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La Société Aéroportuaire de Lomé-Tokoin (SALT) a lancé le lundi 16 décembre « la semaine de la sécurité », une initiative visant à renforcer la culture de la sécurité sur la plateforme aéroportuaire. L’activité, qui est à sa deuxième édition, est organisée cette année autour du thème : « La sécurité, un moteur de l’aviation ».
Pendant cinq jours, les acteurs du secteur échangeront sur les meilleures pratiques et les enjeux liés à la promotion de la sécurité aérienne et à la prévention des risques. L’objectif est de renforcer la collaboration entre les professionnels, les autorités et les communautés locales, tout en sensibilisant à l'importance de maintenir des normes strictes de sécurité.
« Dans un contexte aéronautique en constante évolution et fortement internationalisé, il est important de faire face aux enjeux de productivité et de rentabilité pour assurer la pérennité de nos activités. Cependant, la sécurité reste une priorité et ces enjeux doivent être pris en compte de manière équitable », a rappelé le directeur général adjoint de la SALT, Michel Makilipè Tchangani.
Notons que la SALT organise régulièrement des exercices de simulation d’urgence de sécurité pour évaluer la coordination entre les différents acteurs en cas d’urgence.
Au Togo, l’édition de la carte d’immatriculation fiscale sera provisoirement suspendue du 23 décembre 2024 au 03 janvier 2025. C’est l’annonce faite par l’Office togolais des recettes (OTR), à travers un communiqué publié le lundi 16 décembre.
Note d'information N°011/2024/OTR/CG/CI/DCSU/DIM portant suspension provisoire d’édition de la Carte d’Immatriculation Fiscale. #OTR #Togo #otr #fiscalité pic.twitter.com/sjoMntZzEV
— Office Togolais des Recettes-OTR (@otr_togo) December 17, 2024
À ce titre, “toute demande d’édition de carte d’immatriculation adressée au commissariat des impôts durant cette période ne sera pas traitée”, a précisé la note.
Pour rappel, la carte d’immatriculation fiscale est un document essentiel permettant à toute personne physique ou morale d’être identifiée auprès des services fiscaux. Elle est indispensable pour les formalités fiscales, telles que la déclaration et le paiement des impôts, ainsi que pour diverses démarches administratives liées à la fiscalité.
Au Togo, les principes généraux relatifs aux experts judiciaires se précisent un peu plus. Le gouvernement a adopté lundi un décret dans ce sens.
Le texte, prévu dans les dispositions du Code de l’organisation judiciaire, fixe notamment les règles d’établissement et de gestion de la liste des experts, en particulier les conditions et la procédure de leur inscription. Il clarifie en outre les droits et obligations qui en découlent.
La contribution des chefs traditionnels attendue
Afin de favoriser une justice plus équitable et mieux éclairée, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a instruit que soit prise en compte dans cette expertise auprès des tribunaux, l’expertise des chefs traditionnels, notamment en matière foncière. Dans ce sens, les instances portant sur le foncier rural pourront désormais bénéficier des contributions d’experts des dépositaires des us et coutumes applicables en la matière.
Pour rappel, les experts judiciaires sont chargés de donner aux juges, leurs avis sur des points techniques précis. Ces avis ne s’imposent pas aux magistrats, qui demeurent libres de les suivre.
Quelques jours après l’accident de circulation sur la RN1 qui a entraîné l’effondrement d’un tablier de la passerelle piétonne d’Agoe-Zongo, le gouvernement reste mobilisé. Lundi en conseil des ministres, une communication a été effectuée conjointement par les ministres chargés des travaux publics et des infrastructures, des transports routiers, ainsi que de la sécurité et de la protection civile.
L’enquête judiciaire, ouverte aussitôt après le drame par le Parquet de grande instance de Lomé et confiée au Commissariat central d'Agoè-Nyivé, se poursuit et a déjà permis de convoquer et d’écouter les dirigeants des entreprises chargées de la construction de l’ouvrage et de ses accessoires. De même, le dirigeant de la société propriétaire de la semi-remorque a été entendu par la police judiciaire, et placé en garde à vue, pour les besoins de l’enquête.
En attendant, le Président de la République a donné des instructions pour que toutes les victimes et les familles concernées bénéficient d’un accompagnement adéquat de l’État, en tenant compte des circonstances de ce drame. Il a en outre instruit le gouvernement de veiller à faire toute la lumière sur cet accident, et en particulier, en suivant avec attention les résultats de l’enquête, afin que les responsabilités pénales soient clairement situées et reçoivent toutes les suites judiciaires appropriées.
Des inspections annoncées
Par ailleurs, le Chef de l’Etat a ordonné qu’une commission d’enquête soit mise en place pour faire la lumière sur les circonstances de cet accident et situer les responsabilités administratives et contractuelles dans la construction de l’ouvrage, des garde-fous et autres installations de sécurité.
D’ores et déjà, des mesures immédiates sont prises pour veiller au respect strict du cahier de charges des entreprises attributaires de travaux, conduire une inspection de l’ensemble des passerelles, et renforcer le dispositif de contrôle de la charge à l’essieu et du gabarit des véhicules transportant des marchandises. Également, des services de police ont été déployés, pour la détection des véhicules hors normes en circulation sur les voies publiques.
Pour rappel, le bilan provisoire fait état de 8 morts, 3 blessés graves évacués pour des soins, et d’importants dégâts matériels. 7 corps ont été identifiés à ce jour, dont certains récupérés par les familles pour leur inhumation. Les services d’enquête continuent de travailler à l’identification de la dernière victime.
Au Togo, les élèves-professeurs ont officiellement effectué leur rentrée académique 2024-2026. Le coup d’envoi de la formation pour la 3ème promotion des Écoles Normales de Formation des Professeurs d’Écoles (ENFPE) a été donné le lundi 16 septembre à Tabligbo, dans la préfecture de Yoto.
Au total, 2228 élèves dont 1256 filles ont été retenus sur le territoire national afin de bénéficier de cette formation pour le compte du préscolaire et du primaire. Les deux ans de parcours seront sanctionnés par un concours d’intégration. Parallèlement, la formation de 134 nouveaux professeurs d'ENFPE a également débuté.
En trois promotions, le ministère des enseignements primaire et secondaire aura formé 7314 nouveaux enseignants contre 6700 pour les neuf promotions précédant la réforme des ENI (Ecoles normales d’Instituteurs). Pour l’exécutif, l’ambition est claire : renforcer durablement le secteur éducatif en formant des enseignants qualifiés capables de répondre aux défis futurs et d'améliorer la qualité de l'éducation.
Comme chaque année depuis 2014, le ministère des Affaires étrangères a honoré les agents les plus méritants de son département, pour le compte de l’année qui s’achève. Une cérémonie de remise de prix a eu lieu à cet effet, lundi 16 décembre à Lomé.
Congratulations to all the winners of the *2024 Excellence Awards* for the determination and exemplarity of their work in their respective categories. On behalf of His Excellency the President of the Republic @FEGnassingbe , I encourage them to continue to work with the same… pic.twitter.com/9RLnwegI1x
— Robert Dussey (@rdussey) December 16, 2024
En tout, 12 agents, répartis dans quatre catégories différentes (Prix du meilleur manager d’équipe, Prix du meilleur chargé d'études, Prix de la meilleure secrétaire, Prix du meilleur personnel d’appui) ont été récompensés. L’initiative, portée par le chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey, vise à promouvoir l’excellence professionnelle et à encourager les agents qui se sont illustrés, durant l’année, dans l’exercice de leurs différentes fonctions.
Pour rappel, le processus d’évaluation prend en compte plusieurs étapes : une notation sur plusieurs critères objectifs (ponctualité, présentation physique, célérité, qualité dans le traitement des dossiers, respect de la hiérarchie, relations avec les collègues, qualités managériales, respect de la chose publique), une évaluation par les pairs et une évaluation des aptitudes et compétences professionnelles par un jury neutre et indépendant.