Les ministres en charge de l’industrie des 17 pays membres de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) se retrouveront à Lomé le 08 décembre prochain dans le cadre de leur réunion ordinaire. La rencontre, qui sera présidée par Kodjo Adedze, examinera les sujets qui seront soumis par les experts de l’organisation, actuellement en conclave à Lomé pour 05 jours.
A l’ordre du jour, la question de la mise en place d’un mécanisme de financement de l’invention et de l’innovation et des points relatifs à a structure organisationnelle de l’OAPI.
Le Togo qui occupe actuellement la présidence du conseil d’administration, a dévoilé lundi le siège de sa représentation nationale de l’OAPI, qui est également le nouveau siège de l’Institut national de la propriété industrielle et de la technologie (INPIT).
Lundi, le Parlement avait donné son feu vert à la ratification de l’accord de Bangui qui permettra de mieux protéger la propriété intellectuelle sur le territoire.
Lire aussi
La propriété intellectuelle sera désormais mieux protégée au Togo
Les producteurs privés d’eau en sachets et en bouteille devront se soumettre, à partir du 15 décembre prochain aux visites et aux examens du Comité interministériel de contrôle de la production et de l’exploitation des eaux minérales. C’est ce qu’a indiqué le ministère de l'eau et de l’hydraulique villageoise, via un communiqué.
La reprise de ces contrôles, a déclaré Bolidja Tiem, se justifie par le souci de « s’assurer de la potabilité de toutes les eaux destinées à la consommation humaine, et garantir la santé des consommateurs ».
Au Togo, la production et la commercialisation d’eau conditionnée par des réseaux sont soumises à l’obtention préalable d’un agrément délivré par les autorités publiques. Une disposition qui n’est pas toujours respectée par les nombreux opérateurs présents aujourd’hui sur le marché.
Le gouvernement qui entend faire de la qualité un repère dans sa marche vers le développement, entend mettre fin à ces pratiques. Les populations et les producteurs sont donc invités à œuvrer pour le bon déroulement des opérations de contrôle.
Lire aussi
Vestige de l’histoire coloniale du Togo et patrimoine touristique national, le site de Kamina (20km d’Atakpamé) sera bientôt restauré.
Une étude de faisabilité est déjà en cours, afin de définir les mécanismes de financement nécessaires pour sa réhabilitation. La démarche, conduite par le ministère en charge du tourisme, s’inscrit dans la lignée des actions entreprises depuis quelques années pour la valorisation du patrimoine culturel et touristique national. En tournée dans la région des Plateaux, le ministre de la culture Kossi Lamadokou a constaté l’état actuel du site.
Ancienne base militaire allemande, Kamina abritait une puissante station de radio transcontinentale et un centre émetteur de télégraphie sans fil, directement reliée à Berlin, à la colonie namibienne et à la flotte allemande dans l’Atlantique. Le site a été dynamité par l’armée avant sa capitulation en août 1914.
Lire aussi:
Le Togo disposera bientôt d’un répertoire des patrimoines à l’Unesco
Quels sont les nouveaux sites touristiques à inscrire au Patrimoine national ?
Le Togo répertorie ses instruments de musique traditionnelle
Le Premier ministre Victoire Tomégah-Dogbé s’est entretenu mardi avec des personnalités, à la Primature : la présidente de la Haute Cour de Justice du Bénin et l’ambassadrice du Sénégal au Togo.
En séjour à Lomé dans le cadre d’un renforcement de la coopération judiciaire entre le Togo et le Bénin et des préparatifs d’un colloque international à Cotonou, Cécile Marie José de Dravo Zinzindohoué a félicité la cheffe du gouvernement pour sa nomination. « Nous devons être des modèles non seulement pour les jeunes filles, mais des modèles de compétences et de succès pour toutes nos populations », a-t-elle notamment affirmé.
Arrivée pour sa part en fin de mission diplomatique après 05 années au Togo, Bineta Samb Ba a dressé le bilan de la coopération bilatérale avec la cheffe du gouvernement. Depuis toujours excellentes, les relations entre Lomé et Dakar se sont particulièrement raffermies au cours des dernières années dans les domaines économiques et culturels.
En atteste l’organisation des journées économiques et commerciales sénégalo-togolaises de Dakar en et Lomé en 2018.
Les institutions judiciaires togolaises et béninoises envisagent de travailler ensemble et renforcer davantage leur coopération. Une délégation de la Haute Cour de Justice du Bénin, conduite par sa présidente, Cécile Marie José de Dravo Zinzindohoué, effectue dans ce sens, depuis lundi, une visite de travail sur le sol togolais.
A l’agenda, des échanges, principalement avec la Cour constitutionnelle togolaise avec laquelle un partenariat est évoqué, mais aussi avec des rencontres avec les plus hautes autorités du pays.
Au Bénin, la Haute Cour de Justice est une juridiction spéciale instituée par la Constitution.
Elle est composée de 13 membres issus de diverses institutions de la République et a principalement pour compétence de lutter contre l’impunité au sommet de l’Etat. Elle peut à ce titre juger le chef de l’Etat ou les membres du gouvernement pour des faits de haute trahison, d’outrage à l’Assemblée nationale ou d’atteinte à la probité dans l’exercice des fonctions.
L’Institut national de l’assurance maladie (INAM) met en service à partir de ce 1er décembre une nouvelle liste de médicaments remboursables par l’assurance maladie publique.
La liste vise à améliorer la qualité des soins et privilégier la délivrance des médicaments accessibles financièrement, en fixant notamment un prix préférentiel de remboursement commun pour les produits qui ont par exemple la même composition, la même forme et le même dosage.
Pour l’institut qui couvre aujourd’hui 95% des pharmacies conventionnées et fait bénéficier la couverture maladie à plus de 250 000 personnes, l’objectif est de répondre plus facilement aux besoins en santé de la population et réduire davantage le reste à payer.
Par ailleurs, il s’agit de pérenniser définitivement ce régime qui sera bientôt étendu à tous les Togolais.
Car si depuis 2012, l’assurance maladie ne bénéficie qu’aux fonctionnaires, élèves, artisans, agriculteurs du Mifa et quelques couches spécifiques, le gouvernement entend désormais la rendre universelle et favoriser la prise en compte de nouveaux acteurs. Ainsi, travailleurs régis par le code, acteurs informels et agricoles, indépendants, bénéficiaires de pension et de rentes, indigents, vulnérables ou démunis, seront désormais touchés.
Une loi sera bientôt adoptée, renforcée par un système cohérent qui permettra de matérialiser cette ambition déclinée par le gouvernement dans sa nouvelle feuille de route.
Au Togo, le gouvernement pourra désormais mieux faire face à la contrefaçon et protéger les créations intellectuelles ou inventions des citoyens. Le Parlement a donné lundi son feu vert pour la ratification de l’accord de Bangui, qui régit la propriété intellectuelle au sein des 17 Etats membres de l’OAPI.
La ratification du texte permettra au pays d’appliquer la législation sur les brevets, marques, dessins et modèles industriels, noms commerciaux, indications géographiques, concurrence déloyale, propriété artistique et littéraire, entre autres. « C’est un pas de plus vers la promotion du secteur privé et la garantie des investissements », a salué Yawa Tsègan pour qui, la valorisation des innovations technologiques, des inventions et créativités, est un autre gage d’attractivité pour le pays.
L’aval de la représentation nationale intervient alors même que le Togo accueille à partir de ce mardi le conseil d’administration de l’OAPI dont il assure la présidence tournante. Parmi les principaux sujets qui devront être évoqués, la nécessité d’une harmonisation de la réglementation pour mieux lutter contre la malhonnêteté intellectuelle.
Lire aussi
Togo : le gouvernement veut faire de la propriété intellectuelle un levier de développement
Le gouvernement autorise l’adhésion du Togo à plusieurs conventions internationales
Le ministre des affaires étrangères Robert Dussey a appelé lundi à la solidarité des pays africains et à la mobilisation des partenaires internationaux, pour une consolidation de la paix, de la sécurité, et pour l’enracinement durable de la démocratie au Mali. Le chef de la diplomatie qui s’exprimait au nom du Chef de l’Etat, participait à Bamako à la réunion inaugurale du groupe de soutien à la transition.
La rencontre co-présidée par l’UA, la Cedeao et l’ONU, était consacrée aux priorités de la transition et aux différentes réformes à mettre en œuvre sur les plans institutionnel, politique, sécuritaire et économique. Il s’agissait également pour les participants, représentants de pays, d’organisations et d’institutions d’examiner les défis sécuritaires dans la zone sahélienne.
Le Togo, qui a une nouvelle fois réaffirmé son soutien indéfectible à l’initiative, a exhorté les uns et les autres à appuyer le Gouvernement de transition et le peuple malien, et à soutenir tous les mécanismes pouvant contribuer à réduire la pauvreté et à améliorer le bien-être social des populations, surtout les couches les plus défavorisées. Le tout « en tenant compte des priorités et des réformes contenues dans la Charte de la transition ».
Illustration du rôle majeur et de la forte implication du Togo dans le processus, la prochaine réunion du Groupe de Soutien se tiendra à Lomé.
Lire aussi
Fin de la visite de Bah N’Daw, convergence de vues entre les deux dirigeants
Au Togo, la situation salariale des enseignants tous degrés confondus a connu une revalorisation significative sur la dernière décennie, du fait d’une attention particulière des pouvoirs publics.
Au préscolaire et au primaire, le corps enseignant a vu sa rémunération évoluer de façon constante. Au niveau du secondaire, une augmentation de 70% pour début de carrière et plus de 80% pour la fin, a été mise en œuvre en 10 ans. Ainsi, le salaire de début de carrière qui était à 195 000 FCFA pour la catégorie A, va désormais jusqu’à 500 000 FCFA à la retraite.
Les chiffres sont encore plus parlants chez les enseignants des universités publiques. A la suite du protocole d’accord signé en 2011 entre le gouvernement et les syndicats de l’enseignement supérieur, le salaire de base, primes et indemnités d’un professeur titulaire qui étaient en début de carrière de 560 476 FCFA, passent aujourd’hui à 1 636 316 FCFA, soit une augmentation de 254% pour le salaire de base et 99% pour les primes et indemnités.
Également, renseigne la grille de traitement salarial du supérieur, les assistants ont connu une augmentation de 141% pour le salaire mensuel de base (222 076 FCFA à 534 407 FCFA), et 93% pour les primes et indemnités (120 000 FCFA à 231 000 FCFA).
L’amélioration de la situation salariale s’est accompagnée de dotations en équipements et matériel didactique, d’infrastructures, et de formations. Il y a quelques jours, l’exécutif a invité les acteurs du secteur éducatif à jouer leur partition afin de relever le défi d’une éducation de qualité, conformément aux ambitions déclinées par le pays.
Lire aussi
Dans la foulée de sa visite à Barkoissi, la cheffe du gouvernement Victoire Tomégah-Dogbé a effectué une descente sur plusieurs chantiers en cours de réalisation dans la partie septentrionale du pays. Principalement concernées, des routes essentielles de l’économie nationale, aussi bien du fait de leur position géographique que de leur rôle dans la desserte des pays de l’hinterland.
Tour à tour, le Premier ministre, accompagné des ministres en charge des travaux publics et des transports, a constaté l’avancement des travaux sur les tronçons Kantè-Tandjouare (130 km) et Pya-Sarakawa-Kantè (65 km) sur la RN1, et l'axe Sadori-Nali sur la RN17. Les travaux, d’un coût global de plus de 120 milliards FCFA, doivent permettre de fluidifier la circulation routière dans les différentes localités et faciliter le désenclavement des régions concernées.
S’ils ont connu du retard et plusieurs difficultés majeures (inondations, approvisionnement, libération de l’emprise de la voie, organisation), « les travaux doivent maintenant s’accélérer surtout en cette période de saison sèche », a exhorté Victoire Dogbé. Les entreprises ont dans ce sens été invitées à soumettre un planning révisé en tenant compte des instructions données par le Premier Ministre. « Les populations doivent jouir pleinement de ses voies », a-t-elle indiqué.
Comme à son habitude, la cheffe du gouvernement a conclu sa visite par une rencontre avec les populations bénéficiaires.
Lire aussi:
Route Lomé-Vogan-Anfoin : le Premier ministre constate l’évolution des travaux
Lomé-Kpalimé : cinq mois après, les travaux réalisés à 15%
Le Togo s’ouvre à la sous-région
162 km de routes seront bientôt construits ou réhabilités au Nord-Togo