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Quinze jours après avoir ouvert une procédure de sanction contre l’opérateur téléphonique Togo Cellulaire, l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) est passée à l’acte. Le régulateur a annoncé mercredi la mise en demeure de la filiale de Togocom « pour dysfonctionnements graves et continus des services de transaction mobile T-Money ».

Selon la décision notifiée la veille, les arguments fournis par l’opérateur durant la phase d’instruction se sont révélés « non convaincants et non conformes au cadre réglementaire ».

Il était notamment reproché au service T-Money de l’opérateur, des manquements aux exigences de « disponibilité permanente, continue et régulière des services autorisés » contenues dans le cahier de charges, ainsi qu’un manque d’informations quant aux nombreuses perturbations, causant des désagréments au quotidien des utilisateurs.

En conséquence de cette mise en demeure, il est désormais exigé à Togocel de « résoudre totalement et définitivement dans un délai de 08 jours, tous les dysfonctionnements que connaît la fourniture des services T-money, informer dans un délai de 48h tous les utilisateurs sur les dysfonctionnements et désagréments et le délai dans lequel ceux-ci allaient être subis ».

Le comité de direction de l’Arcep a par ailleurs sommé l’opérateur de « fournir dans un délai de 08 jours, les explications sur les raisons pour lesquelles, malgré la mise en demeure dont il fait déjà l’objet dans une autre procédure de sanction, il s’est à nouveau abstenu d’informer non seulement l’Autorité, mais aussi les usagers sur la survenue des désagréments, leur nature et le délai ».

En rappel, selon les termes du cahier de charges, « en cas de perturbation ou d’interruption dans la fourniture des services d’une durée de plus de deux heures, l’opérateur doit informer ses clients sur la nature du problème et le délai approximatif dans lequel le service sera rétabli ».

jeudi, 10 décembre 2020 13:58

Vers un schéma d’aménagement du littoral

Résolument engagé dans la mise en valeur du potentiel de sa bande côtière, le Togo planche sur une stratégie efficace, axée sur les règles de gestion de l’environnement et les différents mécanismes de gouvernance des territoires littoraux.

Le gouvernement a adopté mercredi un avant-projet de loi dans ce sens, qui porte sur l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. Le texte qui avait déjà fait l’objet d’une première lecture il y a quelques semaines, balise la voie à l’adoption prochaine d’un Schéma directeur d’aménagement du littoral (SADL).

Ce nouveau document viendra renforcer les initiatives déjà mises en œuvre par le gouvernement pour exploiter pleinement les potentialités touristiques et économiques des côtes togolaises.

Le Projet national de promotion de l’entrepreneuriat rural (Pnper) se rapproche davantage de ses cibles. L’initiative pilotée par le secrétariat d’Etat à l’inclusion financière, vient de lancer un numéro vert dans ce sens, le 80 00 00 16.

Cette ligne dédiée qui se veut une « clé des opportunités », permettra de donner des informations sur les financements octroyés, et de recueillir des observations et des suggestions sur la mise en œuvre du projet.  

Pour rappel, le Pnper qui devait arriver à échéance le 30 décembre prochain, a été prorogé d’une année supplémentaire.

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Principal bras armé de l’Etat pour les missions d’investissements dans les projets structurants, Togo Invest va faire l’objet d’améliorations.

Le gouvernement s’est penché ce mercredi sur la situation financière et les activités de la holding d’Etat, dont quelques-unes des principales sont de mener les activités d’une société de portefeuille d’investissement, prendre des participations sous formes d’actions majoritaires ou minoritaires et contribuer à la création d’entreprises avec des sociétés nationales ou étrangères.

« Compte tenu de l’évolution du contexte d’intervention et les leçons tirées des premières années de mise en œuvre, le modèle opérationnel de Togo Invest doit être repensé et adapté afin de mieux servir les ambitions déclinées dans la feuille de route quinquennale », a annoncé le Gouvernement.

La société dirigée par Samuel Ekue Mivedor, pilote de nombreux projets structurants comme le projet de corridor, la Plateforme logistique multi-services, le projet de Zone économique spéciale, le Port sec de Cinkassé, le chemin de fer de trafic lourd, ou la centrale Kekeli. Elle est par ailleurs présente dans l’actionnariat de Compel, STSL, T-Oil, entre autres.

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Une stratégie efficace, intégrant des mesures sanitaires idoines, sera bientôt définie et annoncée par le gouvernement afin de limiter la propagation du coronavirus et de protéger au mieux les populations pendant les fêtes de fin d’année.

Le Conseil des ministres a instruit, ce mercredi, les différents acteurs impliqués sur la question, à poursuivre les concertations dans ce sens. Au cours des derniers jours déjà, des échanges ont eu lieu entre les autorités sanitaires et les leaders religieux, élus locaux, préfets, patronat, et représentants des tenanciers de restaurants et bars.

Sollicité, le Conseil scientifique a recommandé l’instauration d’un couvre-feu. Une proposition qui a fait l’objet de nombreuses spéculations et rumeurs.  

Les Togolais pourront commencer à demander et obtenir en ligne leur casier judiciaire à partir d’avril 2021. Le gouvernement, réuni en conseil des ministres ce mercredi à fait le point sur la mise en œuvre du projet de dématérialisation de cette procédure, initiée depuis trois ans.

L’informatisation de ce fichier, précieux dans la constitution des dossiers administratifs, s’inscrit dans la démarche de modernisation du secteur judiciaire, entamée depuis 2005 par l’exécutif. Elle vise à faciliter la tâche à la population qui, pour se faire délivrer le document, rencontre de nombreuses difficultés : nécessité de se déplacer dans sa préfecture de naissance, délais longs, importants coûts annexes, entre autres.  

Désormais, il sera possible pour tous les Togolais de soumettre en ligne, la demande, le paiement et le traitement des casiers judiciaires, en se connectant simplement via un smartphone ou un ordinateur.

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Le Togo continue de se renforcer en matière de protection de données à caractère personnel. Un an après l’adoption de la loi consacrée à la question, le pays va se doter d’une institution qui veillera au respect de cette disposition.

Le gouvernement a étudié ce mercredi un projet de décret qui porte sur l’organisation et le fonctionnement de l’Instance de Protection des Données à Caractère Personnel (IPDCP). L’organe est doté de pouvoirs d’investigation, d’intervention et de sanction qui lui permettront d’accompagner la politique gouvernementale dans ce sens.

Par ailleurs, l’IPDCP veillera à garantir que tout traitement des données à caractère personnel respecte les libertés et droits fondamentaux des personnes physiques, en même temps que les intérêts de l’Etat, des collectivités territoriales, des entreprises et des autres entités morales.

L’équipe gouvernementale était réunie ce mercredi 09 décembre à Lomé pour son conseil des ministres hebdomadaire. Les travaux, présidés par le Chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé, ont été particulièrement axés sur la dématérialisation et la digitalisation.

Il a été notamment question de la protection des données à caractère personnel, du projet d’identification biométrique, ou encore de l’informatisation du casier judiciaire.

D’autres sujets relatifs à l’aménagement du littoral, la gestion des déchets et marchandises dangereuses transportées par la mer, et la situation de Togo Invest, ont été également abordés.

Au total, un avant-projet de loi et un projet de décret ont été examinés, tandis que six communications ont fait l’objet d’écoute.   

Nommé dimanche dernier à la tête des Forces Armées Togolaises, le général de brigade Dadja Maganawè a appelé mardi le personnel militaire « à plus de responsabilité et d’ardeur dans le travail, afin de préserver l’image des FAT qui est celle d’une armée professionnelle et disciplinée, ferment et socle de l’unité nationale ». C’était lors de la cérémonie de passation de commandement avec son prédécesseur, Abalo Kadhanga.

Passation

L’activité, à laquelle a pris part la ministre des armées Marguerite Gnakadè, a été l’occasion de dérouler au nouveau CEMAG, la feuille de route du gouvernement pour la Grande Muette. Les orientations tournent principalement autour de la poursuite de la construction d’une armée moderne et forte dans un contexte de multiplication des menaces, et d’un renforcement des relations civilo-militaires.

Officier et Commandeur de l’Ordre du Mono, Dadja Maganawè a été formé à l’Ecole Nationale des Officiers d’Active de Thiès (Sénégal) et de l’Ecole d’artillerie de Draguignan (France). Il a été respectivement préfet de Dankpen puis Secrétaire général du ministère de la Défense et des Anciens combattants, aujourd’hui ministère des armées.

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Le nouveau président de la Cour Suprême, Yaya Abdoulaye, nommé par décret le 02 décembre dernier, a officiellement pris fonction mardi à l’issue d’une cérémonie de passation avec le président sortant Akakpovi Gamatho, admis à la retraite.

En prenant les rênes de la plus haute juridiction étatique, le responsable a sollicité la collaboration et la disponibilité de tous les magistrats, afin de poursuivre les grands chantiers en cours. Entre autres, la poursuite de l’apurement des dossiers en souffrance, la construction d’un siège pour la Cour ainsi que les réformes organisationnelles.

Magistrat hors hiérarchie et Officier de l’Ordre du Mono, Yaya Abdoulaye a occupé les fonctions de Procureur de la République du Tribunal de Lomé, président de la chambre judiciaire de la Cour suprême et 1er avocat général près la Cour de justice de l’Uemoa.