Au Togo, des données concrètes pourront être bientôt disponibles sur l’état du handicap et le taux de personnes handicapées. Ceci, pour favoriser une meilleure prise en compte de cette couche de personnes dans les politiques et programmes.
Une initiative a été lancée dans ce sens par la fédération togolaise des associations de personnes handicapées (Fetaph), en accompagnement au processus en cours du prochain recensement général de la population (RGPH5).
Le projet, intitulé « Ne laissez personne de côté » consistera à œuvrer en collaboration avec l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (Inseed), afin de rendre inclusif le processus de recensement. Prévu sur deux ans, il sera exécuté dans les 117 communes du pays.
En 2010, année du dernier recensement général, le pays comptait 6 191 155 habitants parmi lesquels 1,6% d’handicapés.
Après les élections locales il y a un an, le Togo s’apprête à franchir une nouvelle étape de son processus de décentralisation, avec l’organisation l’année prochaine des toutes premières élections régionales. La tenue de ces consultations est l’une des conséquences de la nouvelle Loi sur la décentralisation et les libertés locales, adoptée le 25 juin 2019.
En effet depuis cette date, les 05 régions du pays sont passées au rang de collectivités territoriales au même titre que les communes, et sont désormais définies comme des « personnes morales de droit public dotées de l’autonomie financière ».
Les futures élections permettront aux populations de choisir des conseillers régionaux, qui constitueront les différents organes des régions. Une rencontre est annoncée ce lundi, entre le ministre de l’administration territoriale et les leaders des formations politiques, afin d’évoquer le sujet.
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Le gouvernement a attiré vendredi, par le biais d’un communiqué, l’attention de la population sur les fausses informations véhiculées via les réseaux.
Il circulait en effet ces derniers jours un communiqué annonçant des mesures prises par l’exécutif pour prévenir la propagation du virus, particulièrement en cette fin d’année.
« Il s’agit d’un faux », a précisé le gouvernement, ajoutant que « si des mesures doivent être prises, elles seront annoncées par les canaux officiels ».
Le gouvernement appelle la population à la vigilance et met en garde « les auteurs de ces actes délictueux qui violent les dispositions en vigueur ».
Le Président de la République Faure Essozimna Gnassingbé a adressé ce samedi ses félicitations à son homologue ghanéen Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, réélu le 10 décembre dernier pour un nouveau mandat.
« J’adresse mes chaleureuses et cordiales félicitations à mon frère et ami Nana Akufo-Addo pour sa brillante réélection à la magistrature suprême de son pays », a indiqué le leader togolais dans son message.
J'adresse mes chaleureuses et cordiales félicitations à mon frère et ami @NakufoAddo pour sa brillante réélection à la magistrature suprême de son pays. FEG
— Faure E. Gnassingbe (@FEGnassingbe) December 12, 2020
« Je voudrais l’assurer de ma ferme disponibilité à œuvrer au raffermissement des liens de coopérations entre nos deux Etats et à travailler ensemble pour la consolidation de l’intégration sous-régionale », a poursuivi Faure Gnassingbé.
Nana Akufo-Addo a été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle avec 51,59% des voix devant l’ancien président John Mahama.
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La Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) a appelé cette semaine les promoteurs des chaînes de télévisions satellitaires illégalement installées sans autorisation préalable, à mettre fin à la diffusion de leurs programmes.
Le régulateur lançait cet appel dans le cadre d’une interpellation adressée aux responsables de la chaîne confessionnelle « Céleste World TV » installée illégalement et coupable de plusieurs violations des dispositions en vigueur au Togo. Le média a été dans la foulée, sommé « d’arrêter immédiatement » la diffusion de ses programmes.
La Haac est « compétente pour donner l’autorisation d’installation et d’exploitation de toutes catégories de télévision et de radiodiffusion sonores privées », a précisé l’institution présidée par Pitalounani Télou, avant d’annoncer qu’elle lancerait « en temps opportun », un appel d’offres à l’endroit des stations satellitaires.
L’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) a scellé jeudi à Lomé un accord-cadre de partenariat avec le Centre africain d’études supérieures en gestion (CESAG).
L’entente, conclue en marge de la journée de vulgarisation du code d'éthique et de déontologie dans la commande publique, vise à renforcer les capacités des pensionnaires de l’institution de formation communautaire de l’Uemoa.
Le CESAG rejoint ainsi l’Université de Lomé et l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) qui bénéficient également de l’expertise du régulateur. « La signature de cet accord-cadre participe à la ferme volonté de nos Autorités d'innover dans la formation des acteurs de la commande publique », a indiqué le Secrétaire général du Ministère de l’économie à l’issue de la cérémonie de signature.
L’ARMP, régulièrement sollicitée pour former des cadres impliqués dans la gestion des marchés publics de divers pays du continent, envisage de créer un « Institut Africain de la Commande Publique », centre de formation qui sera ouvert à l’international.
Entre 2016 et 2018, plus de 10 000 lampadaires solaires ont été installés sur l’ensemble du territoire, dans le cadre du volet énergétique du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC).
Ces lampadaires, déployés surtout au profit des populations enclavées des 05 régions, sont composées d’infrastructures solaires standards ou adaptées, permettant de charger des appareils et de se connecter à des bornes internet.
Le Pnud qui accompagne le Togo dans la mise en œuvre de ce programme, envisage de poursuivre davantage ses actions dans ce sens. Des actions sont d’ailleurs en cours, a indiqué le représentant Aliou Dia, notamment avec le projet « Ecovillages » qui vise l’installation de 100 000 lampadaires au total et 07 plateformes multidimensionnelles.
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A l’inverse de la Foire internationale de Lomé annulée, l’édition 2020 de la grande quinzaine commerciale se tiendra. La décision a été annoncée jeudi par la Chambre de commerce et d’industrie (CCIT) qui organise annuellement l’activité.
« En dépit des difficultés liées à la crise sanitaire, la CCIT a décidé d'offrir aux opérateurs et à leurs clients, l’occasion de faire des affaires », a déclaré le président de la Chambre, Germain Meba.
L’évènement se déroulera comme toujours du 15 au 31 décembre, mais Covid-19 oblige, verra quelques réajustements. Ainsi, seul le site d’Agbadahonou (Grand marché de la capitale) abritera les expositions, dont la capacité est réduite de 60% : il n’y aura en effet que 64 stands au total cette année (60 pour le commerce général et 04 pour la restauration), contre 270 l’an dernier sur le même site.
Des restrictions seront imposées, allant du strict respect des mesures barrières à des heures fixes d’ouverture et de fermeture, en passant par la régulation du flux des visiteurs : « Il faut permettre aux opérateurs économiques d’écouler leurs marchandises invendues et mettre à la disposition des populations, des articles et produits de fête », estime le patron de la Chambre.
Enfin, une plateforme dédiée au e-commerce sera également lancée.
L’assemblée nationale a adopté jeudi à l’unanimité, le projet de loi organique sur la composition, l’organisation et le fonctionnement des services du Médiateur de la République.
Le texte, approuvé fin octobre par le gouvernement, vise à « moderniser l'institution, l'adapter à ses nouvelles fonctions et rendre effective la déclaration des biens et avoirs prévue par la constitution et la loi », a rappelé le ministre chargé des relations avec les institutions de la République, Christian Trimua présent à l’hémicycle.
La nouvelle loi donne également au médiateur, la possibilité de faire mener des enquêtes ou investigations, pour s’assurer de la justesse, de l’équité et de la qualité des services publics. L’objectif étant de parvenir à une administration publique juste, équitable et de qualité, au service des citoyens.
A travers cette adoption, « la Représentation nationale dote le Togo d’un instrument juridique participant au renforcement de la démocratie », a déclaré Yawa Tsègan.
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Le Togo veut mieux valoriser ses produits forestiers non ligneux (karité, néré, anacarde, miel, moringa, etc.). Les différents acteurs de cette filière pour les Plateaux et la Maritime sont réunis depuis ce jeudi à Lomé dans cette perspective.
Les travaux qui dureront deux jours (avant ceux prévus dans la Septentrionale), doivent déboucher sur la validation d’un programme national de gestion durable des PFNL, destiné à assurer leur contribution à la sécurité alimentaire et l'économie nationale.
Essentiels dans la vie des populations togolaises, ces produits ne sont malheureusement « pas assez appréciés à leur juste valeur », dans les initiatives de gestion durable des ressources forestière et dans les économies, a rappelé le directeur de cabinet du ministère en charge des ressources forestières.
Le programme, une fois validé, devra donc, entre autres, renforcer l’importance socioéconomique des PFNL au niveau des décideurs politiques, doter le secteur de données statistiques fiables, faciliter l’éclosion d’unités modernes de transformation et améliorer la compétitivité de ces produits et leurs dérivés sur les marchés national et international.
Pour rappel, les produits forestiers non ligneux désignent toutes les substances, matières premières ou matériaux utiles obtenus sans exploitation forestière. Selon les Nations Unies, ils seraient exploités dans près de 04 milliards d’hectares de forêts sur la planète.