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Le Togo occupera à partir du 1er janvier 2020 pour un an, le poste de Vice-président du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies.

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La décision a été actée le 06 décembre dernier à Genève, à la suite de la session organisationnelle de l’institution au cours de laquelle ont été élus le Président et les 04 vice-présidents pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2019.

Également, le représentant permanent du Togo auprès de l’Office, Yackoley Kokou Johnson a été de facto désigné au poste de rapporteur du Conseil, ce poste rotatif revenant à l’Afrique pour l’année 2020. La Présidence sera assurée par l’Autriche.

En rappel, le Togo, réélu l’an dernier, est membre depuis 2016 du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies.

La centrale thermique Kekeli Efficient Power en cours de construction à Gbétsogbé-Baguida dans la zone portuaire, devrait produire ses premiers mégawatts vers la fin de l’année 2020.

Le projet de construction de cette centrale qui sera gérée par Eranove, se décline en deux phases. La première sera opérationnelle au troisième trimestre 2020, avec une capacité initiale de 47 MW, fournie exclusivement par une turbine à gaz de type SIEMENS SGT-800 (TAG).

La deuxième, comprend quant à elle, une turbine à vapeur qui fournira une capacité supplémentaire de 18 MW, portant ainsi la production annuelle à environ 526 GWhs. La mise en service de cette turbine, prévue pour le troisième trimestre 2021, convertira la centrale thermique en une centrale à cycle combiné, sur fond de réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES).

Le coût global des travaux est de 65 milliards FCFA, mobilisés récemment grâce la participation d’entités de premier plan et garantis par GuarantCo.

L’infrastructure à terme, prévoit d’alimenter en énergie près de 1,5 million de personnes, soit plus de 20% de la population.

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Le 9ème sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique) s’est ouvert ce lundi à Nairobi, au Kenya.

Le Togo y prend part, représenté par le ministre des affaires étrangères Robert Dussey, également négociateur en chef des pays du bloc, dans les négociations avec l’UE pour l’accord Post-Cotonou 2020 qui se poursuivent d’ailleurs toujours. Une vingtaine de dirigeants participe aux travaux, inscrits sous le thème « Un Groupe ACP transformé et engagé en faveur du multilatéralisme ».

A Nairobi, il sera question pendant deux jours de réviser les résultats et les impacts des activités du Groupe depuis 2016, faire le point sur la mise en œuvre des engagements pris lors du précédent Sommet, à Port Moresby, plancher sur les résultats des négociations en cours.

A l’ouverture des travaux, le SG du Groupe ACP, Patrick Gomes a déclaré que « ce sommet est une occasion unique d’obtenir l’accord de principe des dirigeants ACP en faveur de l’accord post-Cotonou, en vue de sa signature début 2020 ».  

Entre autres sujets qui seront également abordés, la bonne gouvernance, la coopération en matière de paix et sécurité, la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme violent et la radicalisation, le changement climatique, la coopération intra-ACP. L’ouverture des travaux ce lundi a été précédée des traditionnelles sessions ministérielles.

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A un peu plus de 10 semaines de l’élection présidentielle fixée au 22 février 2020 pour le 1er tour, la Commission électorale nationale indépendante poursuit les préparatifs.

L’institution a publié ce week-end la liste officielle des juges en charge du contentieux pré-électoral auprès des CELI (commissions électorales locales indépendantes).

 

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Ils sont au total 46, avec pour mission de régler dans ces démembrements de la Ceni, toutes les contestations en lien avec l’élection, de la publication de la liste des candidatures au jour du scrutin proprement dit.

Pour rappel, le contentieux pré-électoral concerne les questions relatives à la domiciliation, la nationalité, la capacité et l’aptitude à voter des personnes. Le contentieux électoral pour sa part recouvre deux réalités, selon la Ceni : « l’ensemble des lois et règlements qui régissent la contestation électorale et permettent de trancher cette contestation et l’ensemble des réclamations et griefs formulés à l’encontre d’une ou plusieurs étapes du processus électoral ». 

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Le 1er tour de l’élection présidentielle est fixé au 22 février 2020

Le Président sud-africain Cyril Ramaphosa a achevé vendredi sa visite d’amitié et de travail de deux jours au Togo. Ce séjour initié par le Chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé, était placé sous le signe du renforcement et de la promotion de la coopération entre Lomé et Prétoria.

A la suite des visites au Palais de Lomé, au CEOMP et au Port de Lomé, au cours desquelles les potentialités et les atouts de ces infrastructures ont été exposées au leader sud-africain, une séance de travail a réuni les délégations de haut niveau des deux pays sous la conduite des chefs d’Etat.

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Le Plan national de développement et ses projets phares ont été présentés et a suscité d’ailleurs un fort intérêt et de riches échanges. Un accord-cadre de coopération en matière économique et de sécurité a ponctué la séance de travail.

« Nous voulons développer une coopération économique axée sur l’investissement et le commerce », déclarera le n°1 togolais lors du point de presse des deux dirigeants dans la soirée. Et de préciser : « nous recherchons des investissements nationaux mais également étrangers, et surtout nationaux ».  

De son côté Cyril Ramaphosa s’est dit « heureux d’avoir effectué ce déplacement » et « séduit par les potentialités du Port de Lomé », « un modèle et atout » qui faciliteront davantage les échanges entre les deux nations.

Le Chef de l’Etat a été invité par son homologue à une prochaine visite de travail et d’amitié en Afrique du Sud. Un forum économique à Johannesburg a également été annoncé.

Alors que le corps électoral a été convoqué pour le 22 février 2020, la campagne électorale pour le 1er tour du scrutin s’ouvrira officiellement le 06 février 2020 à zéro heure et prendra fin le 20 février 2020 à minuit.

Ainsi en a décidé l’exécutif à travers un décret pris en conseil des ministres ce jeudi. La décision a été prise conformément aux dispositions contenues dans le code électoral et qui stipulent que « la campagne est déclarée ouverte 15 jours francs avant la date du scrutin et s’achève 24h avant le jour du scrutin ».

Les derniers jours de cette campagne coïncideront par ailleurs avec le vote des forces de défense et de sécurité. En effet, le gouvernement a confirmé à travers un autre décret, la date de l’habituel vote par anticipation des hommes en uniformes, fixée à 72h avant le scrutin général.  

La caution pour les candidats participants à l’élection est fixée à 20 millions FCFA, à déposer au Trésor public.

Pour l’heure, une douzaine de candidats se sont officiellement déclarés dans la course à la magistrature suprême.

 

Accueilli à sa descente d’avion jeudi par le Chef de l’Etat, le Président sud-africain Cyril Ramaphosa poursuit ce vendredi son deuxième jour de visite en terre togolaise.

Au tête à tête d’hier au salon d’honneur de l’Aéroport international Gnassingbé Eyadema, se succèderont aujourd’hui une séance de travail élargie aux deux délégations, des cérémonies de signature d’accord et des visites.

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L’homme fort de Pretoria visitera notamment le Port Autonome de Lomé, le Palais des Gouverneurs ou encore le Centre d’entraînement aux opérations de maintien de la paix de Lomé.

Cette visite de travail et d’amitié s’inscrit dans le cadre de la consolidation de la riche et fructueuse amitié entre les deux pays.

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L’équipe gouvernementale était réunie ce jeudi 05 décembre à Lomé pour son 21ème conseil des ministres de l’année. Les travaux, sanctionnés par l’adoption d’un projet de loi et de sept décrets, ont été largement consacrés à la prochaine élection présidentielle.

05 décrets au total ont été pris dans ce sens. Le corps électoral est convoqué pour le 22 février 2020, date retenue pour le premier tour de l’élection présidentielle. Les dates d’ouverture et de fermeture de la campagne électorale, le montant du cautionnement à apporter par les candidats, le vote par anticipation des forces de défense et de sécurité, ou encore la contribution de l’Etat au financement de ce scrutin ont chacun fait l’objet de décrets.

Les autres décisions de ce conseil des ministres portent sur la création prochaine d’un Ordre national pour les ingénieurs, la création d’une commission d’expropriation chargée de mieux gérer les procédures en la matière et la mise en place des trésoreries dans les communes.

Le Chef de l’Etat qui a présidé les travaux, a donné des instructions afin que les dispositions soient prises pour des élections « libres, équitables, transparentes et crédibles ». Il a par ailleurs exhorté le gouvernement à garder le cap des réformes et des efforts visant à répondre aux besoins des citoyens.

Il existe désormais au Togo un cadre juridique pour la gestion des expropriations, ordonnées par l’Etat lors de la réalisation de certains projets d’utilité publique.

Le gouvernement a officialisé jeudi par décret, la création officielle de la Commission d’expropriation (COMEX). La nouvelle entité, dont l’organisation et le fonctionnement ont été également définis lors du conseil des ministres, se chargera désormais de gérer de façon plus efficace le processus d’indemnisation et de compensation des personnes victimes d’expropriation.

Avant la création du COMEX, un comité interministériel d’indemnisation existait, créé en 2009 afin de gérer de manière participative et systématique les personnes affectées.

La profession d’ingénieur au Togo pourrait être très bientôt encadrée et réglementée. Le gouvernement réuni en conseil des ministres jeudi a adopté un projet de loi en ce sens.

Le texte qui institue un Ordre national des Ingénieurs du Togo, à l’instar de celui des architectes, urbanistes ou notaires, veut permettre aux acteurs de ce secteur d’exercer en toute légalité et dans le respect des normes de qualité et d’éthique exigés.

Au Togo, l’Ecole Nationale Supérieure d’Ingénieurs (ENSI) logée à l’Université de Lomé est l’une des principales écoles publiques de formation dans le domaine. Elle existe depuis 1985, en remplacement de l’ancienne Ecole supérieure de mécanique appliquée (ESMI) instituée en 1972.