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L’équipe gouvernementale s’est réunie mercredi 15 mars en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets. 

Au terme de la réunion, deux projets de décret ont été examinés, tandis que cinq communications ont été écoutées.

Les textes, qui s’inscrivent dans les secteurs de l’environnement et de la gestion publique, portent respectivement sur la gestion du carbone par le pays, et la création d’un Observatoire national du dividende démographique. 

Les communications, quant à elles, ont permis à l’exécutif de s’informer sur l’actualisation du mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires, l’élaboration de la carte scolaire, le bilan de la dernière campagne nationale de reboisement, les résultats du Port autonome de Lomé sur les quatre dernières années, et le projet de professionnalisation du football national.

La capitale togolaise accueille depuis ce mercredi 15 mars, le Congrès international des épidémiologistes et spécialistes francophones de santé publique. L’activité, ouverte par le ministre de l’enseignement supérieur, est axée sur le thème des “défis de la Santé publique face aux Maladies émergentes et réémergentes”. 

Durant deux jours, il s’agira pour ces experts issus d’horizons divers, de plancher sur les problématiques de l’heure, dans un contexte particulier de sortie de pandémie, et d’essoufflement des structures sanitaires. Il sera également question de réfléchir sur les appuis à apporter aux gouvernements et aux entités publiques, aussi bien dans le domaine de la recherche que de l’enseignement.

Nous vous souhaitons de sortir de ce congrès avec des recommandations qui vont aider les pouvoirs publics dans la prévention et la gestion des épidémies et maladies émergentes et réémergentes”, a formulé le Prof. Majesté Ihou Wateba, en ouvrant les travaux.

Deux semaines après la prestation de serment des assistants du Médiateur de la République, la phase de réception des déclarations de biens vient de démarrer. Le Président de la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Haplucia), Aba Kimélabalou, a donné le ton mardi 14 mars à Lomé.

Sa déclaration qui s’est déroulée devant le Médiateur de la République, intervient quelques semaines après sa nomination à la tête de l’institution de lutte contre la corruption. “C'est une obligation fondamentale en matière de bonne gouvernance et de transparence et elle contribue à s'assurer que les détenteurs de l'autorité publique n'utilisent pas leurs fonctions à des fins personnelles”, a déclaré Aba Kimélabalou. 

Pour rappel, l'opération qui concerne les hautes personnalités, les hauts fonctionnaires et autres assujettis s’inscrit dans la continuité des actions du gouvernement pour promouvoir la transparence et prévenir l’enrichissement illicite. 

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La cheffe du gouvernement, Victoire Tomégah-Dogbé, a reçu mardi 13 mars à la Primature, le directeur régional Afrique de l’Ouest de la Société financière internationale (IFC), Olivier Buyoya. Les échanges ont porté sur le renforcement du partenariat entre l’institution et le Togo.

Les deux personnalités sont notamment revenues sur la feuille de route gouvernementale et l’accompagnement des PME/PMI.  « Nous avons vraiment parcouru les obstacles auxquels sont confrontées les PME/PMI et l’un de ces obstacles, c’est l’accès au financement, mais il y a aussi l’accès aux marchés, l’accès au savoir et aux instruments qui leur permettraient de se développer », a confié le directeur régional de l’IFC.

1 IFC

En effet, l’institution se positionne aujourd’hui sur l'accompagnement des projets locaux dans différents secteurs d'activités. Elle a récemment lancé l’« Initiative d’accompagnement aux champions nationaux » qui permettra de suivre les entreprises togolaises et favoriser leur développement.  En collaboration avec le gouvernement, l’Association des Grandes Entreprises Togolaises (AGET) et les différentes faîtières, la branche de la Banque mondiale dédiée au secteur privé devrait identifier les entreprises togolaises à fort potentiel. 

Pour rappel, la Société financière internationale a ouvert ses bureaux au Togo depuis 2019, avec un portefeuille qui s’élève à 450 millions FCFA, destiné au financement des PME/PMI

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Neuf mois après le concours de recrutement des agents d’appui temporaires, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a dévoilé la liste des candidats retenus pour les postes de formateurs et d’Opérateurs de saisie (OPS). 

Prochaine étape, les formations qui se feront à Lomé, au Centre togolais des expositions et foires (CETEF). Dans un premier temps, les candidats retenus pour les postes de formateurs seront formés du 20 au 25 mars. Et dans un second temps, les Opérateurs de saisie, du 03 au 07 avril pour la première vague et du 10 au 14 avril pour la deuxième vague. 

Les listes des candidats retenus peuvent être consultées sur le site de la CENI ou au CETEF. “Les listes des candidats retenus pour les autres catégories d’agents électoraux et le programme de formation seront communiqués ultérieurement”, a précisé la CENI.

Pour rappel, 6 961 agents d’appui sont recherchés par la CENI dans le cadre des prochaines échéances électorales. Dans le détail, la commission recherche 6400 opérateurs de saisie, 310 formateurs/agents techniques, 120 logisticiens, 64 administrateurs de base de données, 60 assistants comptables et financiers, 5 développeurs d’application et 2 administrateurs de réseaux locaux d’entreprise.  

Au Togo, les efforts d’assainissement des centres urbains se poursuivent. Le Projet de Promotion de l'Assainissement Inclusif des Centres Urbains (PAICUT) a été officiellement lancé, mardi 14 mars, par le ministre de l'Eau et de l'Hydraulique Villageoise, Bolidja Tiem. 

#PAICUT Le Ministre de l’Eau, M. Bolidja TIEM, a présidé ce 14/3/23 le lancement officiel du Projet de Promotion de l'Assainissement Inclusif des Centres Urbains au Togo, financé par la BAD à travers la FAE et l'État Togolais.@CommunicationTg@wabiola@AfDB_Group@AWFbroadcast pic.twitter.com/wxt4nQFXXl

— Ministère de l'eau et de l'hydraulique villageoise (@eau_tg) March 14, 2023

Cofinancée par la Banque africaine de développement (BAD) à travers la Facilité africaine de l’eau (FAE) et le gouvernement, l’initiative permettra d’implanter des stations de traitement de boues de vidange dans 9 centres urbains sur l’ensemble du territoire et de renforcer celle déjà installée à Sokodé. Elle vise aussi à amener les populations à mieux gérer la filière de traitement, et à « bénéficier des résultats adéquats en matière de prestation de services d’assainissement et à rompre avec la défécation en plein air », a indiqué le ministre Bolidja Tiem. 

Le PAICUT vient s’ajouter à plusieurs autres actions déjà réalisées ou en cours de mise en œuvre sur tout le territoire pour améliorer l’assainissement et l’accès à l’eau potable.

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En prélude à la Conférence des Nations unies sur l’eau prévue du 22 au 24 mars à New York, la capitale togolaise abrite un atelier régional de concertation. La rencontre initiée par le Centre de gestion des ressources en eau de la CEDEAO a été ouverte lundi 13 mars, en présence du ministre de l'Eau et de l'Hydraulique Villageoise, Bolidja Tiem. 

L’initiative qui se tient pendant trois jours, vise à renforcer la coopération régionale dans le secteur de l’eau, et permettre aux organismes des bassins d’eau et aux institutions d’intégration régionale de mieux se préparer pour la prochaine conférence des Nations Unies. « C'est en agissant de concert, à travers une coopération régionale et transfrontalière que nous parviendrons à mieux gérer nos ressources en eau, qui sont de plus en plus affectées par les effets des changements climatiques », a confié le ministre de l'Eau et de l'Hydraulique Villageoise. 

2 villageoise

Concrètement, les participants vont définir au cours de ces assises ? les engagements, les priorités communes de l’Afrique de l’ouest et les actions à mener pour renforcer la coopération dans la mise en œuvre de la gestion intégrée des ressources en eau. 

Au Togo, le gouvernement entreprend plusieurs initiatives pour renforcer l’accès à l’eau potable. A l’horizon 2025, le pays veut atteindre un taux de desserte nationale de 85%.

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Au Togo, l’hôpital de référence Dogta-Lafiè, dont les travaux sont presque achevés, offre ses premiers services aux populations, en attendant son démarrage effectif. L’établissement, anciennement dénommé Saint Pérégrin, a en effet rendu opérationnel depuis le 1er mars dernier, son département d’imagerie. 

Les prestations concernent un scanner, une mammographie et une radiographie. Le tout, à un “prix promotionnel”, a indiqué la direction médicale. 

En rappel, l’infrastructure sanitaire, construite par la CNSS et implantée à Agoè-Nyivé sur la Nationale 1, s’étale sur une superficie de six hectares. Il y a près d’un an, la Société de gestion hospitalière (SOGEHP), en charge de son exploitation, a ouvert son capital. Objectif, renforcer la contribution du secteur privé dans le cadre de l’amélioration de l’offre sanitaire.

Au Togo, un système automatisé de tracking des marchandises par radio RFID (Radio-Frequency Identification) sera bientôt opérationnel. Sa mise en place a été au centre d'une rencontre vendredi 10 mars à Lomé, avec les acteurs de la chaîne logistique.

L'outil qui vient remplacer l’ancien système dénommé SSE évitera aux opérateurs économiques, les coûts supplémentaires et les pertes de marchandises. Il « aura pour mission de contribuer à affirmer la place du Togo en tant que hub logistique, et exige un système de transport offrant des services et des biens compétitifs moins coûteux, fiables sûrs et durables », a déclaré la présidente de la Délégation spéciale consulaire de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo), Nathalie Bitho. 

Contrairement à l’ancien système qui consistait à apposer une balise sur la batterie de chaque camion, un code barre sera juste posé sur ce dernier. Le code sera flashé à chaque point de relais et partagera les informations disponibles en temps réel aux serveurs de la CCI-Togo. Le système permettra aussi aux commissionnaires en douane agréés de suivre de bout en bout la chaîne de transit des marchandises depuis le bureau de départ jusqu’à la sortie du territoire.

Ce nouveau système permet au Togo de se conformer aux recommandations du Comité National de Facilitation des Échanges (CNFE), et par ricochet, à l’Accord sur la Facilitation des Échanges (AFE) de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).

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Au Togo, le marché de la noix de cajou est officiellement ouvert. La septième campagne de commercialisation au titre de l’année 2023 a été lancée vendredi 10 mars à Kara. 

Placé sous le thème: « durabilité de la filière anacarde au Togo, par une transformation accrue de la noix et de sa pomme », ce lancement intervient dans un contexte de hausse de la production nationale. En effet, elle est passée de 16 000 tonnes en 2016 à 33 866 tonnes en 2022, soit une hausse de 112%, avec plus de 76 milliards de FCFA générés et 201 289 emplois créés. 

Jusqu’au 30 septembre prochain, le prix bord champ de la noix de cajou est fixé à 325 FCFA le kg sur toute l’étendue du territoire national. Cette année, le Togo table sur une production de plus de 40 000 tonnes. « Des dispositions sont prises pour des investissements structurants au profit des différents maillons de la filière en vue du bon fonctionnement des organes de gestion de la filière anacarde à partir de cette année 2023 », a indiqué le représentant du ministre du commerce, de l’industrie et de la consommation locale, Bilakimwé Feou. Un dispositif est également annoncé pour « suivre, retrouver et sanctionner sévèrement les contrevenants » aux accords interprofessionnels et aux textes réglementaires en vigueur. 

L’augmentation de la production fait suite aux réformes menées dans ce secteur, notamment le regroupement des acteurs au sein du Conseil interprofessionnel de la filière anacarde au Togo (CIFAT) et l’importation de matériel végétal amélioré. Des mesures sont également prises pour limiter les maladies et ravageurs dans les plantations, ainsi que des dispositifs pour suivre en laboratoire les performances des clones et des produits de transformation. 

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