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Au Togo, le ministère des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat donne un ultimatum aux établissements scolaires laïcs et confessionnels en situation irrégulière. Leurs promoteurs “disposent jusqu'au 30 avril 2023, délai de rigueur, pour se conformer aux dispositions pertinentes, en prévision de l'année scolaire à venir”.

En effet, une mission de contrôle effectuée sur toute l’étendue du territoire a permis de mettre à jour la situation des établissements scolaires laïcs et confessionnels. Le classement de ces établissements est fait sur la base de leur situation (titulaire d'agrément, en situation de régularisation et en situation d'irrégularité). La liste des écoles en règle peut être consultée dans les inspections d’enseignement. Un fichier des établissements privés laïcs et confessionnels répondant aux normes en vigueur et autorisés à ouvrir leurs portes pour la rentrée scolaire 2023-2024 sera mis à la disposition des parents d’élèves. 

La mesure fait partie des réformes menées dans le secteur de l’enseignement pour assurer une éducation de qualité pour tous.

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La capitale togolaise abrite depuis ce lundi 6 mars une rencontre sur la micro-assurance. L'événement qui se tient pendant deux jours, est placé sous le thème : “assurance inclusive : enjeux, défis et perspectives au Togo”

L’activité permettra entre autres, d’outiller les participants sur les tendances en produits de micro-assurance au Togo et sur le continent, d’identifier les facteurs de succès et les enjeux pour ce secteur. Il s’agira de promouvoir davantage les produits de micro-assurance.

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Selon un rapport de la direction nationale des assurances publié sur le marché des assurances en 2021, les primes émises en micro-assurance vie représentent 1,54% des primes totales du marché, soit plus d’un milliard FCFA. Ceci laisse entrevoir que « la micro-assurance a beaucoup de chemin à faire. L’assurance inclusive a donc des potentialités à développer et dispose de la matière”, a déclaré le directeur national des assurances, Koffi Masé Assignon. 

Si la micro-assurance reste moins développée, certains produits sont adossés aux microcrédits à travers le Fonds national de la finance inclusive (FNFI). D’autres initiatives permettent de promouvoir la finance inclusive, à l'instar du programme des filets sociaux, de School Assur et du Mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage de risques (MIFA).   

Ces mécanismes renforcent d'ailleurs la position du pays en matière de progression de l’inclusion financière dans la sous-région. En 2021, son taux d’inclusion financière est passé de 82,72% à 85,72%, ce qui en fait le pays le plus performant dans l’Uemoa.

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Au Togo, l'opérationnalisation des juridictions militaires se poursuit. Après s’être doté en fin d’année dernière de deux nouvelles lois, le pays franchit un nouveau cap. 

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a nommé il y a quelques jours, via décret, les magistrats qui siégeront au Tribunal militaire ainsi qu’à la Cour d’appel militaire. 

La première juridiction sera présidée par Awal Ibrahim, jusque-là Vice-président de la Cour d’Appel de Lomé. Il aura pour assesseurs Kossi Folly et Mondou Laré, tous deux, conseillers à la Cour d’appel de Lomé.

La Cour d’appel militaire sera quant à elle présidée par Kokou Amegboh Wottor, président de la Cour d’appel de Lomé avant sa nomination. Trois assesseurs l’accompagnent, en l'occurrence Ouro-Onaou Kondo, Kosi Edzolevo et Kossivi Egbetonyo.

Pour rappel, l’opérationnalisation de la justice militaire s’inscrit dans le cadre du vaste processus de modernisation du secteur judiciaire, lancé depuis plus d’une décennie.

Deux semaines après sa dernière émission, le Togo sera de retour vendredi 10 mars 2023 sur le marché financier régional. Dans le viseur, 25 milliards FCFA.

L’opération est une émission simultanée de Bons et d'Obligations Assimilables du Trésor (BAT et OAT). Dans le détail, les obligations sont d’un nominal de 10 000 FCFA et sont émises sur une maturité de 5 ans assortie d’un taux d’intérêt de 5,7%. Quant aux BAT, ils sont d’un nominal d’un million FCFA et d’un taux d’intérêt multiple émis sur une durée de 91 jours. 

Pour rappel, le Togo qui compte mobiliser 574 milliards FCFA en 2023 sur le marché financier régional, a déjà levé 94 milliards, après 4 sorties.

Le Togo prend part depuis samedi 04 mars au Qatar, à la cinquième Conférence sur les pays les moins avancés (PMA). L’événement, placé sous l’égide des Nations Unies, rassemble 46 pays de la planète. 

Pendant plusieurs jours, il s’agira d'élaborer des plans et des partenariats afin de concrétiser les promesses et ambitions du Programme d'action de Doha adopté l’an dernier pour la prochaine décennie. Les travaux devront également permettre de mobiliser un soutien international supplémentaire en faveur des PMA, et de surmonter les défis structurels, d’éradiquer la pauvreté et d’atteindre les objectifs de développement fixés au niveau international. 

La délégation togolaise, composée de plusieurs officiels, conduite par le Premier ministre, Victoire Dogbé, représentant le Président de la République, a assisté au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement, organisé en prélude au lancement de la conférence. L’occasion pour la cheffe du gouvernement de rappeler dans son allocution, la volonté du pays d’accélérer son développement, et ses ambitions malgré les multiples crises auxquelles il est confronté. 

Mon pays, le Togo se réjouit de la tenue de cette conférence car, elle arrive à un moment charnière pour nos pays qui sont confrontés à de multiples crises : crise sanitaire, économique, climatique et sécuritaire. Ces crises qui déstabilisent nos pays. Je voudrais vous inviter à vous mobiliser pour mener des actions encore plus fortes pour accélérer l'impact de nos résultats. Et c'est ce que notre pays, le Togo a compris. À travers notre feuille de route gouvernementale 2020-2025 qui se focalise surtout sur l'inclusion sous toutes ses dimensions avec comme projet phare l'identification biométrique, le registre des personnes et des ménages, et l'assurance maladie", a déclaré Victoire Dogbé. 

Les travaux, qui s’achèvent le 09 mars prochain, seront meublés par d’autres activités bilatérales.

Le ministre des droits de l’Homme, de la Formation à la citoyenneté et des Relations avec les institutions de la République, Christian Trimua, a été entendu jeudi 2 mars par le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU. Cette session, ouverte le 27 février à Genève, traite des questions relatives à la situation des droits de l’Homme dans plusieurs pays. 

Concrètement, au cours de ce débat de haut niveau, des représentants de plus de 125 pays présentent la situation des droits de l’Homme dans leurs différents pays. Dans son intervention, le ministre togolais a évoqué l'impact de la situation économique et financière mondiale sur les droits sociaux et économiques. Tout en relevant la détermination avec laquelle le pays fait face à la crise, il a abordé les mesures urgentes prises pour réduire les effets de l’inflation sur le vécu quotidien de la population. 

Abordant la question du terrorisme et de l’extrémisme violent, il a présenté les mesures adoptées par le Togo pour renforcer la stabilité, notamment la stratégie du Togo pour le Sahel et la création concertée de mécanismes comme l’Initiative d’Accra. En ce qui concerne la protection et la promotion des droits humains, le Togo a fait des avancées notables. Un avant-projet de loi sur la reconnaissance et la protection des défenseurs des droits humains vient d’être élaboré, en dehors de la constitutionnalisation de l’abolition de la peine de mort et de la peine d’emprisonnement à perpétuité. 

En rappel, il y a un peu plus d’un an, le Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies adoptait le rapport sur l’examen périodique universel (EPU) du Togo. Le pays a accepté 182 points sur les  224 recommandations formulées par les 89 pays qui ont participé à l’oral.

Le programme de soutien bilatéral Environnement et changement climatique Canada (ECCC) a été officiellement lancé le 28 février dernier au cours d’un atelier de trois jours. L'initiative, appuyée par le Canada, vise à soutenir les pays bénéficiaires en vue de l’atteinte de leurs Contributions déterminées au niveau national (CDN).

La rencontre qui a réuni plusieurs acteurs, a permis de mettre en place la feuille de route “Evergreen” du Togo. Le document définit les différentes actions pouvant contribuer au renforcement de la gouvernance climatique multi-niveaux et à l’atteinte des CDN. Le plan établit les Mesures Notifications et Vérifications (MRV) du financement climatique. En s’appuyant sur ce système, le Togo pourra définir les progrès réalisés et les actions menées pour contribuer à la limitation globale du réchauffement climatique en deçà de 2°C.

Hormis le programme ECCC réalisé dans quatre pays en Afrique de l’ouest (Gambie, Ghana, Libéria et Togo), plusieurs initiatives sont mises en œuvre par le gouvernement pour limiter les émissions de gaz à effet de serre et honorer ses engagements.  

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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, effectue ce vendredi 03 mars, une visite officielle à Kampala (Ouganda). Ce déplacement, initié par son homologue, Yoweri Museveni, s’inscrit dans le cadre du partenariat entre les deux pays. 

Au menu de la visite présidentielle, plusieurs entretiens axés sur le renforcement de la coopération bilatérale. De nombreux sujets en lien avec les secteurs de l’économie, des affaires, de la planification, des transports, de l’agriculture ou encore du tourisme, seront ainsi évoqués, tout comme des partages d’expérience. 

Par ailleurs, le n°1 togolais et son hôte échangeront sur des questions liées à l’actualité continentale et internationale. 

Pour rappel, le président ougandais avait effectué en janvier 2020, une visite officielle au Togo, dans le cadre du Sommet international sur le trafic de faux médicaments. Les deux leaders s’étaient en outre retrouvés il y a un an à Oyo au Congo, dans le cadre d’un mini-sommet consacré à la paix et la stabilité.  

Après la phase d’entretien, les candidats au concours d’entrée dans les Écoles normales de formation des professeurs d’école (ENFPE) sont convoqués lundi 6 mars prochain pour le début de la formation proprement dite. 

La formation est prévue dans les six ENFPE sur toute l’étendue du territoire. Le communiqué du ministère des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat précise que “les frais d’inscription et d’études doivent être payés à la comptabilité des ENFPE avant le début de la formation”. Les candidats devront se présenter en uniforme, notamment “une chemise de couleur blanche avec un pantalon ou une jupe de couleur bleu marine”

En rappel, 2 619 élèves-professeurs ont été retenus à l’issue de la phase d’entretien comptant pour la promotion 2023-2025 des Écoles normales de formation des professeurs d’école.

Le Togo participe depuis ce jeudi 2 mars, à Bordeaux, à une conférence sur les opportunités d’investissements. L’événement est organisé par le Club des entreprises Bordeaux-Afrique (CBSOA) en collaboration avec le ministère de la Promotion de l’investissement et l'ambassade du Togo en France. 

"Découvrons le Togo : perspectives économiques, opportunités d'investissement, climat et facilités d'affaires", c’est le thème de cette conférence de trois jours. Concrètement, la rencontre vise à présenter les réformes menées pour améliorer le climat des affaires, les secteurs porteurs et les opportunités d’investissement qu’offre le Togo. Les conditions et facilités d’investissements mises en place par le gouvernement seront aussi présentées aux participants. 

Cette conférence est également une occasion pour les investisseurs de nouer des partenariats avec les entreprises togolaises.