Au Togo, l’accueil des enfants dans les structures de crèche et de garderie va bientôt faire l’objet d’un meilleur encadrement. Des initiatives ont été lancées en ce sens par le ministère de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation.
La première mouture de cette future réglementation, présentée mercredi en conseil des ministres, met surtout l’accent sur le respect de certains standards et normes par les structures, et la nécessité de veiller au développement des petits enfants ainsi que leur bien-être.
A ce jour, 28 crèches et garderies sont officiellement dénombrées sur le territoire national.
L'Université ATAFOM de Bangui (République Centrafricaine) et l’entreprise ATIME SA ont conclu deux accords, mardi 21 février à Lomé, avec l’Université de Lomé. Les deux conventions s’inscrivent dans le cadre de la valorisation de la recherche scientifique et technologique.
J'ai signé 2 conventions majeures pour l'#UniversitédeLomé, la 1ère avec la société #ATIME fera du composite, notamment avec du bois et du plastique recyclé avec l'appui du #LaboratoireRechercheForestière de l'#UL et en partenariat avec #PIA et #IKEA. #recycling #environment. pic.twitter.com/v4flQBI9Yr
— Dodzi Kokoroko (@dodzikokoroko) February 22, 2023
Dans le détail, la convention signée avec l’entreprise ATIME installée à la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) vise à mettre sur place un cadre d’échanges et de coopération entre le Laboratoire de recherche forestière (LRF) de l’Université de Lomé et cette société. Ainsi, les deux entités vont développer et implémenter des solutions écologiques en transformant les déchets issus du bois et du plastique.
La seconde convention permettra aux deux universités de réaliser des projets de recherche, dans les domaines de l’enseignement et de la formation continue au profit des étudiants et des professeurs.
L’Université de Lomé s’est engagée dans plusieurs initiatives dans le but d’améliorer la qualité de l’enseignement et d’adapter la formation aux réalités du marché de l’emploi.
Au Togo, l’année écoulée a été de nouveau marquée par de nombreux accidents et décès sur les voies de circulation routière. En tout, 7.507 accidents ont été répertoriés durant les douze mois, occasionnant 683 pertes en vies humaines et 9.918 blessés.
Les chiffres, dévoilés mardi 21 février par le ministre de la protection civile et son collègue des transports, à l’occasion du traditionnel bilan semestriel, révèlent une légère augmentation (1,5%) par rapport à 2021 (7.392 accidents, 680 morts et 9.376 blessés).
Dans le détail, le second semestre s’est révélé un peu moins meurtrier que le premier (336 morts contre 347).
#Togo ??
— Ministère chargé des transports ?? (@MTRAF_TG) February 22, 2023
La situation de la #SecuriteRoutiere du deuxième semestre 2022 à été présenté ce mardi 21 février par le ministre en charge de la sécurité @YarkDamehame et son collègue en charge des transports @AffohAtcha . Adoptons de bons comportements!#RespectonsLeCodeRoutier
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Les engins à deux roues restent largement les plus impliqués (environ 72%), devant les voitures (18%), les tricycles (5%) et les camions (3%).
De même, la nationale 1 (Lomé-Cinkassé) et le Grand contournement de Lomé demeurent les principales voies où l’on recense le plus de pertes, avec respectivement 179 et 42 morts.
Les causes restent les mêmes, en dépit de la sensibilisation et de la répression : défaut de maîtrise, excès de vitesse, non-respect du code et de la signalisation, refus de priorité, dépassements défectueux, stationnements sans signalisation, alcool ou téléphone en circulation, etc…
Diminution de la criminalité
Le ministère de la sécurité a observé une baisse des faits criminels et de délinquance lors du second semestre.
De juillet à décembre, 17 braquages ont été enregistrés, contre une cinquantaine lors des six premiers mois. 13 vols à main armée ont également été répertoriés, de même que des homicides, lynchages et morts suspectes.
“Les différentes actions pour lutter contre la délinquance se poursuivront”, a indiqué le Général Yark Damehame.
Au Togo, moins de deux ans après la digitalisation de la demande du casier judiciaire, environ 350.000 bulletins ont été délivrés, soit une hausse de 600 %. Le bilan a été présenté, mercredi 22 février en Conseil des ministres par le ministre de la justice et de la législation.
Les chiffres, en nette progression par rapport à la moyenne annuelle qui s’élevait à 50 000 bulletins avant cette réforme, démontrent une forte adhésion des populations. Cet intérêt est soutenu par la “célérité du processus et la possibilité de demander le casier judiciaire sans se déplacer et de pouvoir se faire livrer en tout lieu de son choix”. En ce qui concerne particulièrement la demande de duplicata du certificat de nationalité, elle peut être désormais effectuée dans cinq chefs-lieux de régions et dans douze préfectures, mais aussi en ligne.
Le processus de digitalisation devrait s’étendre à d’autres services pour la modernisation de la justice. Par ailleurs, le gouvernement a invité les populations à se faire établir le nouveau format du certificat de nationalité, en vue de faciliter cette réforme.
De nouvelles conditions d’accès et d’exercice sont fixées pour la profession de conducteur routier en République togolaise. L'exécutif a adopté mercredi 22 février, en Conseil des ministres, un projet de décret dans ce sens.
L'objectif est de mieux professionnaliser le secteur des transports au Togo en général et le métier de conducteur routier en particulier, tout en améliorant la sécurité routière. Ainsi, le texte permet au pays de “disposer des informations et données nécessaires pour une meilleure organisation du sous-secteur du transport routier”. La disposition s’inscrit dans la lignée de la Feuille de route gouvernementale 2020-2025 qui vise à faire du Togo, un hub logistique et de services.
Des travaux sont en cours dans cette même optique pour la profession de transporteur, d’intermédiaire et d’auxiliaire de transport et d’exercice des activités de transport routier. In fine, ces textes devront renforcer l’efficacité des services logistiques pour le commerce et participer à la modernisation des infrastructures.
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Un pas de plus vers la réforme des transports routiers au Togo
L’équipe gouvernementale s’est réunie ce mercredi 22 février en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, présidés par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets en lien avec divers secteurs.
Le chef de l’Etat, @FEGnassingbe a présidé ce 22 février 2023, le #ConseilDesMinistresTG ??.
— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) February 22, 2023
Au cours des travaux, le Conseil a examiné deux projets de décret et écouté cinq communications. Les grandes lignes dans l'infographie ci-dessous. ⬇️#GouvTg pic.twitter.com/txXVHmcZXB
A l’issue de la réunion, deux projets de décrets ont été examinés, et cinq communications écoutées.
Les projets de décret, qui concernent les transports, portent respectivement sur l’encadrement de la profession de conducteur routier et de celle de transporteur, d’intermédiaire et d’auxiliaire de transport. Si le premier a été adopté, le second fera l’objet d’une nouvelle étude lors du prochain conseil.
Quant aux communications, elles portent sur l’élaboration en cours d’une politique nationale de protection sociale, la digitalisation des services publics de l’administration togolaise, l’état des lieux des structures de crèches et garderies dans le pays, et le bilan de la dernière édition de la foire internationale de Lomé.
L’Assemblée nationale a abrité mardi 21 février une session extraordinaire consacrée à la gestion, exercice 2020 du Fonds de riposte et de solidarité (FRSC) du Covid-19. Face aux députés (qui ont suspendu leurs vacances parlementaires), une importante délégation gouvernementale conduite par le ministre d’Etat, ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi.
La Représentation nationale éclairée sur la gestion du fonds Covid-19 par le gouvernementhttps://t.co/MeJWmFFbFq
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) February 22, 2023
#CommunicationGouvTg#ContrôleActionGouvernementale#Députés#GestionFondsCovid-19 pic.twitter.com/cw9s9n31my
Concrètement, il s’agissait pour l’exécutif, d’éclairer la Représentation nationale sur différents points de la gestion du Fonds, révélés il y a quelques semaines par le rapport de la Cour des comptes.
“Les dépenses faites dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 sont régulières, conformes et sincères. Les quelques insuffisances relevées n’entachent en rien les procédures requises en la matière. L’essentiel est que les mesures économiques, sociales et financières ont permis de soulager les populations en difficulté”, a souligné le ministre d’Etat, qui a rappelé le contexte, la justification et les objectifs de ce fonds de 400 milliards FCFA (mobilisable sur plusieurs années et entièrement intégré à la comptabilité publique).
Tour à tour, les différents ministres se sont exprimés, donnant des informations et explications relevant de leur département à la Représentation nationale.
“C’était une période où il fallait faire preuve de stratégie et de célérité”, a pour sa part admis la cheffe du Parlement, Yawa Tsegan, avant de poursuivre : “ même si on peut relever quelques insuffisances dans le rapport d’audit, l’essentiel est d’avoir sauvé des vies humaines. Il est extrêmement important de le noter”.
Pour rappel, quelques jours après la publication de l’audit, le gouvernement a exprimé son satisfécit et s’est engagé à mettre rapidement en œuvre des réformes.
Le Togo va renforcer ses capacités énergétiques en se dotant bientôt d’une nouvelle centrale solaire de 25 mégawatts à Dalwak, dans la région des Savanes, plus exactement à Dapaong, son chef-lieu. Il a bénéficié en ce sens mardi 21 février, d’un appui de près de 40 milliards FCFA de la Banque mondiale.
Le financement, dont la convention a été paraphée à Lomé par le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya et Coralie Gevers, la directrice des opérations du groupe bancaire, s’inscrit dans le cadre du Projet régional d’intervention d’urgence en énergie solaire (RESPITE).
Précisément, la nouvelle infrastructure, qui sera également pourvue d’une capacité de stockage de 40 mégawatts-heures, permettra de stabiliser le réseau, et contribuera aux ambitions du pays d'augmenter la part du renouvelable dans le mix énergétique. En tout, 60 localités rurales dans la région des Savanes pourront en bénéficier.
1 800 lampadaires publics et 12 000 ménages raccordés
Par ailleurs, le projet prévoit également sous un autre volet, l’installation de 1853 lampadaires pour l’éclairage public et le raccordement d’environ 12100 ménages.
Une priorité sera également accordée aux ménages vulnérables dirigés par des femmes.
En dehors du Togo, trois autres pays sont concernés par le RESPITE : Tchad, Liberia, et Sierra Leone. L’objectif final est d’augmenter rapidement la capacité d'énergies renouvelables connectée au réseau et de renforcer l'intégration régionale dans le secteur de l'électricité.
Après quelques mois de mission au Togo, l’ambassadeur de Côte d’Ivoire, Tiémoko Moriko est sur le départ. Le diplomate a fait ses adieux ce mardi 21 février, lors d’une audience que lui a accordée le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé.
L’Ambassadeur de Côte d’Ivoire, Tiémoko Moriko arrivé au terme de sa mission au Togo, a fait ses adieux au chef de l’Etat, @FEGnassingbe au cours d’une audience ce 21 février 2023. ➡️ https://t.co/Gf5SeDUgFA pic.twitter.com/IbduKT42dM
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) February 22, 2023
Au cours de l’entretien, Tiémoko Moriko a exprimé la reconnaissance de son pays pour la redynamisation des liens de coopération bilatérale, notamment avec la création de la Grande commission mixte, et surtout pour l’implication du Togo et sa diplomatie pour le dénouement de la crise des militaires avec le Mali.
En rappel, Tiémoko Moriko a été accrédité à Lomé en Octobre dernier.
Officiellement arrivé en fin de mission après quatre années au Togo, le Représentant-résident du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et Représentant-résident par intérim du Système des Nations Unies poursuit sa tournée d’au revoir. Aliou Dia a été reçu ce mardi 21 février à Lomé par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé.
J’ai été reçu par SE President Faure E. Gnassingbe @FEGnassingbe pour faire le point sur ma mission au Togo. Un moment d’échanges fructueux sur le role du #PNUD & du #SNU dans l’appui à la mise en oeuvre de la feuille de route gouvernementale 2025. @PresidenceTg @UNDPAfrica pic.twitter.com/qjrKTkrbr2
— Aliou M. DIA (@aliouMdia) February 21, 2023
Au menu des échanges, le point des réalisations du PNUD et du Système des Nations unies au Togo, au cours de son mandat.
“Le chef de l’Etat a reconnu les efforts que le PNUD et le Système des Nations Unies ont pu fournir ces dernières années pour accompagner la mise en œuvre du PND et de la Feuille de route et nous a encouragés à aller de l’avant. Je voudrais remercier le chef de l’État et le gouvernement pour la facilitation de notre mission”, a affirmé le responsable onusien.
Durant les quatre dernières années, la contribution du PNUD aux efforts de développement du pays s’est renforcée, permettant au Togo d’atteindre des résultats probants dans de nombreux secteurs comme l’éducation, l’énergie, l’inclusion sociale, l’emploi des jeunes, l’égalité genre, ou encore le développement communautaire.
Le partenariat entre le Togo et l’agence onusienne s’est également développé en matière d’assistance électorale, de décentralisation, de consolidation de la paix, et de gestion de l’environnement. Plusieurs projets ont ainsi été initiés, à l’instar du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), et la Facilité togolaise pour l’accélération et l’innovation (FTAI).
Pour rappel, il y a quelques jours, Aliou Dia a scellé avec Sandra Johnson, le nouveau cadre de coopération entre le Togo et les Nations Unies pour la période 2023-2026.