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Au Togo, le gouvernement veut désormais mieux encadrer le secteur de la publicité, confronté à un véritable défaut d’organisation. L’exécutif, réuni en conseil des ministres mercredi 15 février à Lomé, a examiné en première lecture un avant-projet de loi dans ce sens. 

Le texte, dont l’étude sera poursuivie lors d’une prochaine session, a pour objectif de fixer les règles relatives à la communication publicitaire, aux professions publicitaires et aux opérations de parrainage de programmes ou de services de médias audiovisuels dans le pays. 

Il s’agira notamment de définir les obligations et les responsabilités des différents acteurs, dans un secteur où règne une “quasi anarchie”, selon le ministre de la communication, Akodah Ayewouadan.   

On a vu fleurir çà et là des affichages anarchiques, une communication publicitaire qui peut être parfois tendancieuse, ou qui occupe les emprises routières. Aujourd’hui, le besoin d’encadrement est très fort au regard de tout ce qu’on observe”, a expliqué le porte-parole du gouvernement.

Après successivement les Savanes, la Maritime et les Plateaux, le Forum des producteurs agricoles du Togo (FOPAT) va poser ses valises dans la Centrale. Ce sera à Sokodé, du 23 au 25 février 2023.

Comme lors des précédentes étapes régionales, les travaux seront marqués pendant trois jours par de francs échanges entre les principaux acteurs sur les défis et perspectives du secteur, ainsi que les actions initiées ou envisagées par le gouvernement. 

Un dialogue direct aura également lieu entre le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé et les producteurs et forces vives de la région. 

Pour rappel, le FOPAT, placé sous le thème de la transformation structurelle de l’agriculture togolaise, est une initiative présidentielle. L’objectif est de créer un cadre d’échanges, d’écoute et de partage d’expériences pour une gestion inclusive du secteur.

L’équipe gouvernementale s’est réunie ce mercredi 15 février en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, présidés par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets en lien avec divers secteurs. 

A l’issue de la réunion, un avant-projet de loi portant sur la réglementation de la publicité en République togolaise a été examiné en première lecture. Deux projets de décret ont été adoptés. Ils portent respectivement sur les conditions et les procédures d’obtention d’autorisations et de certificats relatifs à la pose de câbles sous-marins de fibre optique et/ou la construction de chambres d’atterrissage au Togo dans le domaine public maritime, et la nomenclature, les conditions et les modalités d’implantation et d’exploitation des installations classées pour la protection de l’environnement. 

Un troisième projet de décret portant sur les conditions d’accès et d’exercice de la profession de conducteur routier, a été examiné en première lecture.

Une communication, relative à la modification du code foncier et domanial, a en outre été écoutée. Un projet de loi sera présenté à cet effet au cours des prochaines semaines. 

Enfin, l’équipe gouvernementale a pris connaissance de plusieurs comptes rendus, liés au processus de désencombrement des trottoirs dans le grand Lomé initié par les mairies et préfectures, à la tenue des fora des producteurs agricoles sur le territoire, et à la récente mission de prospection d’une délégation d’investisseurs britanniques au Togo.

Au Togo, le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) veut imprimer une nouvelle dynamique aux actions en cours pour lutter contre le terrorisme et l’extrémisme violent. L’institution a lancé mardi 14 février à Lomé, une série de sessions de renforcement des capacités au profit des Comités Locaux de Paix (CLP). 

L’activité, adressée pour la session inaugurale les acteurs de la région des Savanes, vise principalement à outiller les CLP sur les fondamentaux d’une vie communautaire apaisée et les stratégies pour aider les populations victimes à surmonter les traumatismes. 

Dans un pays comme le nôtre où se côtoient pacifiquement une quarantaine d’ethnies, il s’agira pour les communicateurs de mettre en relief la tolérance culturelle et religieuse qui a toujours caractérisé le peuple togolais. En choisissant prioritairement les Comités locaux de paix comme groupe cible pour suivre cette session de renforcement des capacités, le HCRRUN entend permettre à ces structures d’imprimer à leurs actions une nouvelle dynamique en adéquation avec le combat engagé par l’Etat togolais contre l’extrémisme violent. Il ne pouvait en être autrement lorsqu’on sait l’importance de la collaboration qui existe entre les CLP et les autorités locales d’une part, et d’autre part, le rôle de mobilisation des populations que jouent les membres de ces structures dans leurs communautés respectives”, explique  la présidente Awa Nana-Daboya. 

Les travaux ont enregistré la participation du ministre de la sécurité et de la protection civile, dont le département a été associé aux réflexions. 

Pour rappel, depuis novembre 2021, le pays est directement confronté aux incursions meurtrières des bandes armées terroristes.

Au Togo, le gouvernement renforce sa stratégie nationale de protection des personnes. Le ministre d’Etat, chargé de l’administration territoriale, a officiellement installé mardi 14 février à Lomé, la Commission nationale de lutte contre la traite des personnes (CNLTP).

La nouvelle structure de coordination, créée par décret présidentiel, et soutenue par la coopération française, est composée de 13 membres nommés par arrêté interministériel, issus des rangs des services sociaux de l'État, de la société civile, des organisations internationales et des partenaires au développement. Durant leur mandat de trois ans, renouvelable, ces acteurs devront coordonner toutes les actions de lutte contre le phénomène sur le territoire, et répondre efficacement aux préoccupations des populations sur le sujet, conformément aux engagements internationaux pris par le pays. 

Sensible au danger que représente le phénomène de la traite des personnes au Togo, le gouvernement a pris d’importantes mesures”, a expliqué Payadowa Boukpessi, rappelant ainsi les actions déjà initiées : création d’une commission nationale d’accueil et de réinsertion sociale des enfants victimes de la traite, mise en place de comités locaux de surveillance, renforcement des capacités des autorités de répression, ou encore installation d’une cellule de lutte au sein du ministère de la justice. 

Pour rappel, le trafic d’êtres humains est considéré comme le troisième plus grand trafic au monde, après ceux de la drogue et des armes. Chaque année, on estime qu’au moins deux millions et demi de personnes, essentiellement des femmes et enfants en sont victimes, procurant des moyens financiers et des enfants combattants aux groupes armés terroristes.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a procédé, mardi 14 février à Lomé, à la remise de 961 tonnes de vivres d’une valeur de 662 millions FCFA au gouvernement. Le don qui cible 52 000 personnes du Nord-Togo est financé en partie par la Chine.

La cérémonie de remise s’est tenue en présence du ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehame et de la ministre de l'action sociale, Adjovi Lolonyo Apedoh-Anakoma. 

Selon l'ambassadeur de Chine au Togo, Chao Weidong, le don vise à soutenir le Programme d’urgence pour la région des Savanes. Concrètement, l’aide financière de l’Empire du milieu qui s’élève à 500 000 dollars, a favorisé l’acquisition de maïs sur le marché local. 

Les lots permettront “d’assister les familles, en tenant compte des couches vulnérables. Il y a les femmes enceintes, des femmes allaitantes, les enfants de moins de deux ans qui sont susceptibles d' être beaucoup plus affectés quand il y a manque de nourriture”, a précisé le directeur-pays et Représentant-résident du PAM au Togo, Aboubacar Koisha. 

Au Togo, les interventions des différentes agences onusiennes se feront selon un canevas précis sur les trois prochaines années. Le gouvernement et le Système des Nations Unies (SNU) ont scellé ce mardi 14 février à Lomé, un nouveau cadre de coopération pour le développement durable qui couvre la période 2023-2026. 

Cet instrument de coopération, paraphé par la ministre, Secrétaire générale de la Présidence de la République, Sandra Ablamba Johnson, et Aliou Dia, coordonnateur par intérim du SNU, s’articule autour de trois axes prioritaires de développement : une croissance inclusive, avec des emplois décents et un environnement durable, le développement du capital humain avec un accès plus inclusif aux services sociaux de base et une protection sociale pour tous, et enfin une gouvernance plus inclusive, efficace et redevable, avec un fort accent sur les droits de l’homme, la sécurité et la cohésion. 

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Au total, 247 millions $, soit environ 150 milliards FCFA seront investis par les agences onusiennes sur la période, pour soutenir ce plan en phase avec les ambitions du pays, déclinées notamment dans la feuille de route gouvernementale. 

A travers cet acte, toutes les agences signataires acceptent et s'engagent”, a affirmé Aliou Dia, qui s’est en outre réjoui du “processus élargi” aux différentes couches sociales ayant conduit à l’élaboration du nouveau cadre de coopération. 

Ce cadre de coopération va contribuer à la réalisation des ambitions du gouvernement et produire des changements réels au bénéfice des populations et particulièrement celles les plus vulnérables. Nous ne voulons laisser personne de côté”, a pour sa part affirmé Sandra Ablamba Johnson, lors de la cérémonie qui a réuni des membres du gouvernement, les responsables onusiens, et des acteurs de la société civile. 

Pour rappel, l’ancien cadre de coopération avait couvert la période 2019-2023.

Trois mois après le premier dialogue de partenariat entre le Togo et l’Europe, une délégation togolaise de l’Assemblée parlementaire paritaire (APP) a rencontré le négociateur en Chef du Groupe ACP pour l’Accord post-Cotonou 2020 et chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey. Au menu des échanges la semaine dernière à l’hémicycle, les enjeux de l’accord post- Cotonou. 

L’assise a permis aussi de revenir sur les dispositions liées aux droits de l’homme, au genre et à la gouvernance de l’aide au développement. Connu aujourd’hui sous l'appellation Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), le nouvel accord de partenariat entre l’Union européenne et les membres des Etats (ACP) met fin aux négociations de l’accord post-Cotonou. Un nouveau cadre de coopération politique, économique et sectorielle est défini. Particulièrement, l’approche régionale UE-Afrique, UE-Caraïbes et UE-Pacifique implique davantage les régions. 

Si l’article 96 relatif aux sanctions en cas de violations répétées des droits de l’Homme est retiré du nouvel accord, le partenariat OEACP/l’UE devrait tout de même se poursuivre dans le respect des droits de l’Homme, la démocratie et la gouvernance, la paix et la sécurité. Également, en tenant compte du développement humain et social, des préoccupations environnementales et des changements climatiques, de la croissance et du développement économique durable inclusif, la migration et la mobilité. L’accord sera signé avant juin prochain. 

Un peu plus de deux semaines après la messe de l’innovation des jeunes, une rencontre s’est tenue lundi 13 février au siège du Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (Faiej), à Lomé. Objectif, faire le suivi et accompagner les initiatives des jeunes en termes d’innovations. 

L’assise a permis d'identifier les moyens pour appuyer les lauréats de cette première édition. Il s’agira de valoriser le génie des jeunes en s’appuyant sur leurs forces pour la création de la richesse. Le cadre devrait favoriser l’éclosion des champions nationaux dans un écosystème d’innovation inclusif.

Initié par le gouvernement, Togo Youth Innovation Week est en ligne avec la stratégie mise en branle pour promouvoir l'entrepreneuriat des jeunes, qui constituent une réelle force de l'économie nationale. 

A travers le ministère de l'Enseignement Primaire, Secondaire, Technique et de l'Artisanat, le gouvernement a procédé récemment au Lycée de Tsévié 2, au lancement de la distribution de matériel des sciences expérimentales dans les collèges. L’initiative s’inscrit dans le cadre de la deuxième phase du Projet d’appui à la réforme des collèges (PAREC 2). 

Les outils sont composés de microscopes micro blue monoculaire, loupes binoculaires non éclatantes, disques de Newton, d’ensembles réflexion-réfraction, des systèmes à 3 poulies, de dynamomètres… Ils permettront aux élèves de toucher du doigt les résultats de leurs travaux et de mieux expérimenter les disciplines scientifiques. « Notre école est en reprogrammation et je puis vous dire que demain, elle sera la meilleure. Nous obtiendrons le monde au bout et du bout des doigts », a déclaré Dodzi Kokoroko, ministre en charge du secteur. 

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En rappel, le PAREC II est initié par le gouvernement, avec l’appui de l’Agence française de développement (AFD). Plusieurs actions sont réalisées dans le cadre de ce programme, dont la construction de 384 salles de classes dans différentes régions

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