Au Togo, les efforts pour améliorer la gestion des finances publiques se poursuivent. En ce sens, le projet Bonne Gouvernance Financière a été officiellement lancé ce jeudi 9 février.
L’initiative, d’un montant global de 9,5 millions d’euros, bénéficie du financement du ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ). Concrètement, le projet qui sera réalisé sur une période de trois ans, permettra d’appuyer le processus de pilotage des réformes des finances publiques, de renforcer les capacités de l’Unité de politique fiscale et de l’Office togolais des recettes (OTR) et des organes de contrôle des finances publiques. “Ce projet que nous lançons, ce jour, permettra, à coût sûr, de relever de nouveaux défis et de renforcer davantage notre partenariat pour les réformes au vu des priorités de développement de notre pays”, a déclaré le secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, Kpowbié Tchasso Akaya.
En rappel, le projet Bonne Gouvernance Financière fait suite au nouveau partenariat conclu entre le Togo et l’Allemagne en juin 2021, dans le cadre de la mise en œuvre de l’initiative du G20 "Compact with Africa". Il cible trois domaines dont la promotion de la bonne gouvernance et du développement des territoires.
Le centre d'excellence régional sur les villes durables en Afrique (CERViDA-DOUNEDON) disposera d’ici au mois de décembre prochain, de ses propres installations sur le campus universitaire de Lomé. Les travaux ont été officiellement lancés mardi 07 février dernier, à travers une cérémonie de pose de première pierre.
Cérémonie de pose de la première pierre pour la construction du bloc administratif et pédagogique du Centre d'Excellence Régional sur les Villes Durables en Afrique @CervidaDounedon s'est déroulée ce mardi 07/02/2023 sur son site à l'@UniveLomeTg.@PresidenceTg @GouvTg #Thread pic.twitter.com/Zc5l64nfUb
— Université de Lomé (@UniveLomeTg) February 8, 2023
Concrètement, un bâtiment à 2 niveaux, d’une superficie totale de 3.300 m2 avec une surface bâtie de 778 m2 sera érigé, et comportera trois zones : publique, pédagogique et administrative. L’objectif est de rendre plus autonome, cette institution qui accueille au moins 15 nationalités du continent.
“Disposer de locaux est vraiment un avantage pour le centre, surtout que la formation dispensée est orientée vers l’ensemble des pays de la sous-région”, a rappelé le Prof et Directeur du centre, Coffi Aholou.
Pour le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Wateba Ihou, l’implantation de ce siège à Lomé, “participe au déroulement de la feuille de route gouvernementale, notamment sur les questions de l’environnement et du développement durable”.
Pour rappel, le CERVIDA est un projet régional d’enseignement supérieur, soutenu par la Banque mondiale et l'Agence française de développement (AFD), auquel participent 11 pays d'Afrique subsaharienne. L’objectif est de renforcer les capacités des ressources humaines sur la problématique du développement durable en Afrique subsaharienne.
Au Togo, les efforts se poursuivent pour la restauration des forêts et des paysages forestiers. Une réunion s’est tenue mercredi 8 février à Lomé, pour l’opérationnalisation du Comité national de développement durable (CNDD).
L'initiative qui s'inscrit dans le cadre de la restauration des forêts et des paysages forestiers en Afrique (AFR100), a permis de recueillir des informations sur les activités à mener par les différentes parties au cours de cette année. Les réflexions ont également porté sur les priorités de l’initiative africaine AFR100 lancée depuis 2015 à la faveur de la COP21, le renforcement de la collaboration intersectorielle, les réalisations et les défis à relever. Les plateformes nationales de cette initiative regroupent des acteurs directs et indirects, avec pour mission de venir à bout des difficultés liées à la gestion des ressources naturelles sur le continent.
En rappel, le Togo s’est engagé à restaurer plus d’un million d’hectares de paysages dégradés à l’horizon 2030. Le pays envisage aussi de disposer d’une couverture forestière de 30 % d’ici 2050.
En 2022, le ministère de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation a poursuivi ses actions, conformément aux ambitions de renforcement de l’inclusion et de l’harmonie sociales, déclinées dans la feuille de route gouvernementale. Au total, 804 536 personnes parmi lesquelles environ 500 000 femmes et filles, ont bénéficié des différentes interventions, selon les conclusions de la revue annuelle effectuée il y a quelques jours.
La région des Savanes a été la mieux servie, du fait des nombreux programmes et projets déployés par l’exécutif au profit des populations.
Dans le domaine de la lutte contre les vulnérabilités des personnes handicapées et âgées, l’assistance aux malades indigents, aux victimes de catastrophes, aux personnes déplacées et aux réfugiés, ce sont 231 000 personnes en tout, qui ont bénéficié de prises en charge, de formations et de sensibilisations, entre autres.
La protection de l’enfance a de nouveau été au rendez-vous, avec plus de 314 000 mineurs pris en charge contre des violences et la traite. Également, plus de 230 000 femmes et jeunes filles ont été ciblées, dans le cadre des actions de promotion, d’éducation, de formation, ainsi que de lutte contre les violences basées sur le genre.
Enfin, le département consacré à l’Alphabétisation et l’éducation non formelle a, pour sa part, enrôlé et dispensé des cours à 26 000 personnes sur tout le territoire.
Toutes ces interventions auront nécessité une enveloppe de 1,2 milliard FCFA allouée par l’Etat, et une contribution de 527,8 millions FCFA des partenaires techniques et financiers.
Pour 2023, l’objectif est de relever les défis identifiés afin de toucher le maximum de populations vulnérables.
La capitale togolaise abrite depuis mercredi 08 février une rencontre sous-régionale sur l’opérationnalisation des mécanismes nationaux d’alerte précoce et de réponse. L’activité, initiée par la Commission de la Cedeao et le gouvernement, réunit les responsables des différents centres nationaux de l’espace communautaire.
Pendant quelques jours, il s’agira de définir ensemble, des actions et activités à mettre en œuvre, dans le but de “réduire le fossé entre l’alerte et la réponse”, et “anticiper les crises et conflits latents ou émergents et en limiter les effets néfastes”. Cinq principaux domaines sont identifiés, la Sécurité, la Criminalité, la Santé, l’Environnement et la Gouvernance politique.
“Ces menaces liées à la sécurité humaine ne doivent pas être prises en charge séparément”, a insisté le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehame en ouvrant les travaux.
A ce jour, 11 centres d’alerte précoce sont déjà opérationnels dans la sous-région et 4 seront bientôt créés. Au Togo, l’Agence nationale de la protection civile (ANPC) évalue régulièrement ses capacités et se renforce sur la question.
Au Togo, le secteur aquacole impulsé par les investissements consentis par le gouvernement, dans le cadre du projet de développement de l’aquaculture, confirme sa bonne tenue depuis quelques années. De 2020 à 2022, la production est ainsi passée de 730 tonnes à 1 151 tonnes, soit une hausse de 57%.
#SecteurMaritime |
— Ministère de l'Economie Maritime (@MaritimeTg) February 8, 2023
Grâce au Projet de Développement de l'#Aquaculture au Togo (PDAT), le @GouvTg a accompagné les aquaculteurs de la région septentrionale et du lac Nagbéto avec une technologie avancée, des équipements et autres intrants nécessaires à une bonne production. pic.twitter.com/5zhvwNNOXG
Au titre des actions réalisées pour l’atteinte de ce résultat, on note l'acquisition de plusieurs barques en fibre de verre motorisées, l’installation de cages flottantes sur certains cours d’eau, l’acquisition de 2,4 millions d’alevins au profit des aquaculteurs du Lac Nangbéto et de la région septentrionale, ou encore l’achat de provendes et des appuis techniques.
Pour le ministre en charge du secteur, Edem Kokou Tengue, il s’agit notamment de “faire de la lutte contre l'insécurité alimentaire, une priorité”.
Pour rappel, la pêche artisanale connaît également une embellie au Togo. En 2022, 6,6 millions de kg ont été capturés, en hausse de 50%.
La Turquie et la Syrie sont frappées depuis le lundi 06 février dernier par plusieurs séismes meurtriers. Les secousses, ressenties dans plusieurs régions des deux pays, ont causé plus de 9 500 morts selon les derniers bilans officiels, et des milliers de blessés et sans-abri.
Dans un message publié mardi soir, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a exprimé aux deux pays, la compassion et la solidarité du peuple togolais face à cette tragédie.
La terrible tragédie qui frappe la #Turquie et la #Syrie endeuille le #Togo. Le peuple togolais partage la douleur de ses frères #turques et #syriens. Nous appelons à une mobilisation internationale pour faire face aux effets dévastateurs de cette horrible catastrophe. 1/3
— Faure E. GNASSINGBÉ (@FEGnassingbe) February 7, 2023
Si l’aide internationale commence peu à peu à se mettre en place, le chef de l’Etat a lancé un appel à une mobilisation “pour faire face aux effets dévastateurs de cette horrible catastrophe”.
“Le Togo apportera un soutien permanent à ses deux pays frères, et affirme toute sa confiance dans leurs capacités à y faire face et à se relever”, a poursuivi Faure Gnassingbé, avant d’adresser ses condoléances à ses homologues, Recep Tayyip Erdogan et Bachar Al-Assad, ainsi qu’aux victimes.
Après les Savanes et la Maritime, la région des Plateaux accueille à partir de ce mercredi 08 février, le Forum des producteurs agricoles du Togo (FOPAT). Pendant quatre jours (jusqu’au 11 février) à Atakpamé, ce sera au tour des acteurs de la région de réfléchir ensemble sur les défis et les perspectives de l’agriculture nationale.
Après les régions des Savanes et Maritime, c'est au tour de celle des Plateaux d'accueillir le Forum des producteurs agricoles du Togo du 8 au 11 février 2023.#FoPATPlateaux#Agriculture pic.twitter.com/1l7OXFtypC
— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) February 7, 2023
Comme lors des deux précédents actes, les travaux seront marqués par un dialogue direct et engagé entre le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé et les producteurs.
Pour rappel, le FOPAT a été initié par le chef de l’Etat, dans le but de créer un cadre d'échanges et d'écoute des acteurs agricoles sur la stratégie gouvernementale.
Une délégation conduite par la représentante spéciale du ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) pour l’énergie en Afrique, Barbel Hohn, a séjourné au Togo, du 29 janvier au 3 février 2023. Ceci, dans le cadre de la coopération entre le Togo et l’Allemagne en matière des énergies renouvelables.
La visite devrait permettre d’identifier et promouvoir les solutions locales pour l’approvisionnement en énergie. La délégation a échangé avec différents acteurs sur le terrain et visité des projets réalisés dans le secteur de l'énergie, notamment dans les régions des Plateaux et Centrale.
En rappel, cette visite s’est tenue deux mois après les négociations bilatérales entre le Togo et l’Allemagne. Plusieurs projets sont mis en œuvre au Togo dans le secteur de l’énergie grâce à cette coopération, dont le volet électrique du Programme d’urgence pour la région des Savanes (PURS).
La capitale togolaise abrite à partir de ce mardi 07 février, la 8ème édition du Salon des banques et PME de l’Uemoa (SBPME-UEMOA). L’événement, initialement prévu pour novembre 2022, a été officiellement ouvert par le ministre togolais du commerce, de l’industrie et de la consommation locale, Kodjo Adedze, lors d’une cérémonie hybride réunissant huit campus numériques de la sous-région.
Jusqu’au 10 février, plusieurs acteurs de l’écosystème des PME (experts, patronat, dirigeants de PME, banques, microfinances, assurances, représentants de faîtières et porteurs de projets) plancheront en ligne sur plusieurs activités, en lien avec le thème retenu pour l’édition 2023 : “Financement et investissement des PME de l’Uemoa, face aux crises et mutations des économies africaines”.
“Le SBMPE-Uemoa est une initiative qui vient compléter toutes les autres initiatives déjà existantes. L’objectif in fine est de parvenir à la transformation de nos économies grâce aux PME”, a expliqué à l’ouverture des travaux, Youépéné Hermann Nagalo, Secrétaire permanent du Salon.
Pour le ministre togolais, l’accord du gouvernement pour la tenue de cet événement témoigne de son adhésion à une initiative qui permet de réfléchir, partager les expériences et préoccupations, développer des partenariats gagnant-gagnant afin de formuler des recommandations aux autorités compétentes. “C’est avec beaucoup d’impatience que nous attendons les résolutions qui sortiront de vos travaux pour en tirer le meilleur profit”, a-t-il d’ailleurs indiqué.
Pour rappel, un appel à projets innovants a été lancé dans le cadre du salon, et a permis de retenir 106 projets sur près de 400 soumissions.