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Au Togo, la pratique sportive va connaître de réelles avancées en milieu scolaire et estudiantin. Un accord-cadre de partenariat a été conclu jeudi à Lomé entre le ministère des sports et la Banque ouest africaine de développement (BOAD). 

L’entente, paraphée par Lidi Bessi-Kama et Serge Ekoué, s'inscrit dans l’ambition portée par le ministère de dynamiser le sport scolaire et universitaire en favorisant l’émergence de talents mais aussi en canalisant la jeunesse. Pour l’institution bancaire, l’accord s’inscrit dans une initiative régionale sur la question. 

Au Togo, le sport est bien ancré au sein des écoles et universités. En plus des matières pédagogiques d’EPS, des compétitions concernant toutes les catégories d’âges sont organisées chaque année dans de nombreuses disciplines.

A travers un communiqué publié mardi par les ministres en charge du travail et de l’éducation, le gouvernement est revenu sur le préavis de grève déposé par le Syndicat des enseignants du Togo (SET) dans le secteur de l’éducation pour les 24 et 25 mars. Selon l’exécutif, le caractère même de ce mouvement de cessation de travail est “illicite et nul”, en raison de l’illégalité de cette organisation. 

En effet, précisent Gilbert Bawara et Dodzi Kokoroko, “aucun syndicat professionnel légalement constitué n’est enregistré à ce jour auprès des services compétents de l’Etat sous cette dénomination”.  Par ailleurs, poursuivent-ils, conformément aux dispositions du nouveau code de travail et du récent décret sur la condition syndicale et à l’exercice du droit de grève, “tout préavis de grève est soumis au respect de conditions cumulatives spécifiques”. Ceci étant, les organisateurs de ce débrayage annoncé s’exposent aux sanctions prévues à cet effet. 

Toutefois, l’option du dialogue n’est pas écartée. ‘‘Le gouvernement reste toujours disponible pour poursuivre le dialogue et la concertation avec tous les acteurs du secteur de l’éducation”, ont assuré les officiels, avant d’inviter à la retenue et à la responsabilité.   

Pour rappel, un mémorandum a été signé il y a quelques semaines entre le gouvernement et les parties prenantes de l’éducation, pour un apaisement dans le secteur éducatif. D’autres mesures ont été également convenues, afin d’améliorer davantage la condition enseignante. 

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Les ministres en charge du numérique et de la transformation digitale de plusieurs pays africains (Togo, Bénin, RDC, Congo, Maurice, Somalie, Namibie) ont adopté mercredi une déclaration sur la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité. Le texte a été approuvé au premier jour du sommet international qui s’est ouvert à Lomé sur le sujet. 

Concrètement, les ministres se sont engagés à signer et ratifier la convention de Malabo sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel, mettre en place un cadre légal et réglementaire spécifique à la cybersécurité et à la lutte contre la cybercriminalité, ainsi que des organes de régulation, et surtout, renforcer la coopération africaine en la matière. 

L’objectif selon ces derniers, est de notamment de “susciter la confiance des investisseurs, et plus généralement accélérer la transformation numérique”. 

Selon des données fournies par la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), 52% des pays du continent disposent à ce jour d’une législation sur la protection des données (28 sur 54) tandis que 6 pays sont en train d’en élaborer une.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a officiellement ouvert ce mercredi à Lomé, le premier sommet sur la cybersécurité en Afrique. Retrouvez ci-dessous l’intégralité de son discours d’ouverture. 

Madame le Premier Ministre,

Honorables députés à l’Assemblée Nationale,

Madame la Secrétaire exécutive de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique,

Monsieur le Président de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest,

Mesdames et Messieurs les Ministres,

Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux d’Agences nationales en charge de la Cybersécurité ;

Mesdames et Messieurs les experts en Cybersécurité,

Distingués invités,

Le Togo se réjouit d’accueillir le premier Sommet sur la cybersécurité en Afrique. Au nom du peuple et du Gouvernement togolais et en mon nom propre, je voudrais vous souhaiter la cordiale bienvenue à Lomé et un agréable séjour au Togo.

Nous sommes réunis ici afin de mener ensemble des réflexions sur les moyens de relever les défis liés à la cybercriminalité. Il s’agit de développer des synergies pour combattre la criminalité dans la transition numérique, une révolution de notre époque qui ouvre des perspectives remarquables à l’humanité.

Aussi, suis-je très sensible à la marque de reconnaissance qui m’est faite ce jour, en me décernant le Prix du Champion d’Afrique de la cybersécurité. Je reçois cette distinction avec beaucoup d’humilité parce qu’il est rare qu’on vous offre un prix avant que vous ne commenciez votre mission. Merci pour la confiance et je vous promets que la mission sera accomplie avec beaucoup de diligence.

Cette distinction me conforte dans le choix de mon pays de faire du numérique un vecteur de développement et renforce ma détermination à poursuivre cette œuvre. Je voudrais très amicalement aussi associer tous les ministres des pays frères à ce prix. Je crois que c’est un encouragement pour le continent africain, pour les chefs d’Etat africains à aller dans ce sens.

Distingués invités,

Mesdames et Messieurs,

La question qui nous rassemble aujourd’hui est un des enjeux majeurs de notre temps.

En effet, notre monde connaît actuellement une révolution industrielle qui métamorphose complètement nos modes de vie. Ces transformations, dont nous n’appréhendons pas encore pleinement les contours, sont d’une portée incommensurable. Cette révolution, portée par la transition numérique, plonge l’humanité dans une complexité qui appelle l’ensemble des acteurs à une étroite collaboration.

Elle est caractérisée par une fusion des technologies qui entraîne la disparition des frontières entre les sphères physique, numérique et biologique. Elle est aussi marquée par sa vitesse et par son impact sur les populations du monde entier et bouleverse les fondements de nos sociétés. Dès lors, nous assistons à la transformation des systèmes entiers de production, de management et même de gouvernance.

Aussi, est-il important que l’Afrique soit au rendez-vous et en même temps partie prenante de ce nouveau monde en construction pour répondre de manière adéquate aux enjeux qu’il comporte.

Les opportunités offertes par le numérique sont grandes et nous devons en tirer pleinement les profits. Elles permettent d’augmenter nos revenus et d’améliorer la qualité de vie de nos populations.

Par ailleurs, en cette période de pandémie mondiale, nous avons pu constater heureusement comment le déploiement, de façon rapide et efficace, de solutions numériques nous a permis d’être au plus près de nos concitoyens et de les protéger, dans un moment où ils avaient le plus besoin de nous.

En effet, depuis plusieurs années déjà, le Togo essaie d’exploiter cette voie du numérique.

L’année 2021 a été un peu un tournant comme dans tous les pays. Elle a notamment été marquée par l'ouverture de Lomé Data Center et les premiers jalons posés pour la création de l’Agence Togo Digital pour coordonner les projets numériques du gouvernement.

En matière d’infrastructures, notre vision est de contribuer, avec le secteur privé, à déployer de la fibre optique sur tout le territoire togolais et de rendre disponible le très haut débit aux populations à des prix abordables.

Il y a à peine quelques jours, nous avons inauguré l’arrivée d’un nouveau câble sous-marin au Togo faisant ainsi de notre pays le premier point d’atterrissage du câble sous-marin Equiano de Google en Afrique. Les bénéfices que nous pouvons tirer de ce câble ont été rappelés par Madame le Ministre et la Secrétaire Exécutive de la CEA.

Mesdames et Messieurs,

Ce formidable avenir qu’il nous appartient d’écrire ensemble, nous confronte également à des défis que nous avons l’obligation de relever en commun.

L’une des préoccupations majeures de l’Afrique, à cet égard, est la cybersécurité. Nos Etats doivent ensemble établir des cadres juridiques pour réglementer l’utilisation du cyberespace et réprimer les cybercrimes et activités connexes.

Dans cet ordre d’idées, nous devons mettre en œuvre, vous l’avez aussi rappelé Madame la Secrétaire Exécutive, la Convention de l’Union Africaine (UA) sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel, adoptée à Malabo en Guinée Equatoriale le 27 juin 2014, dont l’objectif est d’assurer la coopération efficace et efficiente des pays africains en matière de cybersécurité, de lutte contre la cybercriminalité et de protection des données à caractère personnel.

Au Togo, le Parlement a adopté le 29 juin 2021 la loi autorisant la ratification de cette Convention en vue de permettre son intégration dans notre législation nationale.

La volonté du Gouvernement de faire du numérique un vecteur de croissance et de développement du pays comporte le risque aussi de voir les activités criminelles s’intensifier en ligne. Les tenants de ces activités criminelles bénéficient de la rapidité, de la simplicité et de l’efficacité de la digitalisation, ce qui facilite la croissance exponentielle de leurs actes.

En outre, la ratification de la Convention de Malabo qui fait du Togo seulement le 11ème pays ayant déposé les instruments de ratification de ce Texte, lui permettra de bénéficier de la coopération avec d’autres Etats de l’Union Africaine en ce qui concerne la protection des données à caractère personnel et étatique.

Cette ratification vient couronner les efforts consentis par le Gouvernement pour la protection du cyberespace togolais par la mise à jour de son cadre législatif. D’ores et déjà, pour protéger son cyberespace, le Gouvernement togolais a mis en place des Institutions telles que l’Agence Nationale de la Cybersécurité (ANCy) et la société Cyber Défense Africa (CDA).

Ces structures assurent la cybersécurité pour les programmes de transformation digitale du pays qui, entre autres, prévoient la numérisation complète de 75 % des services publics et sociaux ainsi que la couverture de 100 % de la population éligible par un nouveau système national d’identification biométrique d’ici 2025.

Etant donné que les actions cybercriminelles sont transfrontières, un tel paramètre rend plus complexe la lutte contre la cybercriminalité. C’est pourquoi, il est nécessaire d’agir ensemble, non seulement entre Etats mais avec tous les acteurs de l’écosystème numérique.

Dans cette optique, l’Union Africaine, dépositaire de la Convention de Malabo, doit jouer un rôle prépondérant dans la réalisation des objectifs de cet instrument juridique. A cet égard, notre Organisation continentale doit inciter, moi avec le nouveau prix en tête, les Etats membres à ratifier cette Convention.

Il est aussi important que les Organismes du système des Nations Unies apportent l’assistance technique nécessaire à nos Etats dans la mise en œuvre de ladite Convention.

Distingués invités,

Mesdames et Messieurs,

Au cours de l’histoire, les grandes révolutions technologiques ont fondamentalement modifié les dynamiques de l’activité humaine en transformant les sociétés elles-mêmes de façon globale.

Les mutations en cours auront elles aussi certainement de profondes répercussions. Mais comment faire face aux effets néfastes desdites mutations ? Voilà une question qui fait l’objet de nombreux débats, tant au niveau des pays qu’à l’échelle internationale, surtout en cette période où les tensions géopolitiques s’accentuent et révèlent, de façon poignante, la menace d’une "grande fracture numérique" entre les grandes puissances mondiales et les pays en développement, singulièrement l’Afrique.

Seule la coopération numérique entre les Etats, dans un cyberespace où règneraient les principes universels relatifs à la paix et à la sécurité, à l’équité, aux droits humains et au développement durable, apparaît de plus en plus comme la condition essentielle pour tirer à la fois le meilleur profit de la révolution numérique en marche et mobiliser, en même temps, toutes les énergies et toutes les ressources nécessaires pour endiguer durablement la cybercriminalité sous toutes ses formes et manifestations.

Le présent Sommet de Lomé, premier du genre en la matière sur notre continent africain, a la lourde obligation d’apporter des réponses idoines à ce double enjeu et de tracer la voie à suivre. Dès lors, il prendra tout son sens et sera d’une utilité certaine.

Je vous souhaite des débats fructueux pour faire de la cybersécurité une priorité absolue pour nos Etats.

Je déclare ouvert le premier Sommet sur la cybersécurité.

Je vous remercie.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu ce mercredi le Prix de ‘Champion de la CEA pour la Cybersécurité en Afrique’. Cette distinction honorifique, décernée par la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) à l’ouverture du Sommet de Lomé sur la question, a été remise par la Secrétaire exécutive de l’institution, Vera Songwe. 

Ce prix se veut une marque de reconnaissance de la CEA pour les efforts déployés par le leader togolais et son leadership dans l’avancement de l’agenda de la cybersécurité et de la transformation numérique au Togo. “Je reçois cette distinction avec beaucoup d’humilité, parce qu’il est rare qu’on vous offre un prix avant que vous ne commenciez une mission, mais je vous promets que la mission sera remplie avec beaucoup de diligence”, a indiqué le chef de l’Etat. "Cette distinction à laquelle j’associe tous les pays frères, renforce ma détermination et celle de tout le gouvernement à poursuivre son œuvre", a-t-il poursuivi.

Depuis quelques années en effet, le Togo a mis le pied à l’étrier pour se garantir une souveraineté numérique. En 2019, une loi a été votée au Parlement pour réprimer le cybercrime. Une agence nationale (ANCy) a été créée dans la foulée. L’an dernier, un centre national de réponse aux cybermenaces (CERT.tg) a été mis sur pied, opéré par la société de services en cybersécurité ‘Cyber Defense Africa’ créée par le gouvernement dans le cadre d’une joint-venture public-privé. 

Le tout premier sommet sur la cybersécurité en Afrique s’est officiellement ouvert ce mercredi à Lomé. Organisés par la République Togolaise et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), les travaux ont été lancés par le Président de la République, Faure Essozimna, en présence de la Secrétaire exécutive de la CEA, Vera Songwe, ainsi que de plusieurs membres de gouvernements du Togo et d’autres pays du continent. 

En tout, plus de 600 participants prennent part physiquement à l’événement, parmi lesquels des experts, dirigeants du secteur privé, leaders de la société civile et entrepreneurs. Objectif, engager un dialogue de haut niveau dans l’optique de formuler des pistes de coopération et de coordination pour répondre aux défis de cybersécurité sur le continent. 

Les échanges, structurés en panels, networkings et démonstrations, devront permettre d’évaluer l’état de la cybersécurité et la coopération en Afrique du point de vue de plusieurs éléments constitutifs, et de proposer des recommandations politiques aux dirigeants africains. “La question qui nous rassemble aujourd’hui est un des enjeux majeurs de notre temps, et il est important que l’Afrique soit au rendez-vous et même partie prenante ”, a souligné le chef de l’Etat dans son discours d’ouverture.  

Nos Etats doivent ensemble réglementer le secteur”, a insisté Faure Gnassingbé, avant de fixer le cap : “Premier du genre sur notre continent, ce sommet a l’obligation d’apporter des réponses idoines et de tracer la voie à suivre”, a-t-il insisté. 

Pour le Togo qui mise énormément sur la digitalisation dans ses politiques de développement, ce rendez-vous de deux jours sera également l’opportunité de présenter le modèle de partenariat public-privé expérimenté en matière de cybersécurité.

 

L’Assemblée nationale a autorisé mardi, via l’adoption d’une Loi, le Togo à adhérer à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer relative à la conservation et à la gestion des stocks de poissons.

Le texte, adopté en 1995 à New York à partir d’un précédent de 1982, est doté d’un accord dit des ‘Stocks chevauchants et des poissons migrateurs’ qui confère des droits aux Etats sur la gestion des ressources halieutiques dont les déplacements s’effectuent tant à l’intérieur qu’au-delà des zones économiques exclusives. 

En épousant cet accord, “le Togo objective sa volonté de pratiquer une pêche responsable épousant la trilogie de la conservation et de l’exploitation durable des stocks en passant par la gestion sans dédaigner la lutte contre les dommages en milieu marin, le maintien de l’intégrité des écosystèmes marins et la réduction du risque au minimum d’effets à long terme ou irréversibles des opérations de pêche”, explique la Représentation nationale à l’issue du vote.

Pour le ministre de l’économie maritime et de la pêche, Edem Tengue qui a pris part aux débats dans l’hémicycle, l’adhésion permettra de renforcer la dynamique de modernisation du secteur.

En 2021, le secteur avait observé une augmentation de la pêche artisanale et une hausse des ressources halieutiques.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu mardi à Lomé le ministre congolais du numérique, Désiré Kolongele Eberande. Ce dernier, présent dans la capitale togolaise dans le cadre du sommet international sur la cybersécurité en Afrique, était également porteur d’un message du Président Félix Antoine Tshisekedi. 

L’entretien a notamment porté sur les relations d’amitié et de coopération entre Lomé et Kinshasa qui se sont un peu plus renforcées ces dernières années, et la volonté des deux dirigeants de les raffermir. 

Au Sommet de Lomé, la RDC qui s’est dotée d’un plan national du numérique à l’horizon 2025, entend notamment marquer son intérêt sur la question, et faire entendre sa voix aux côtés du Togo pour une collaboration internationale plus soutenue. 

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Au Togo, les artisans procèdent depuis quelques jours au renouvellement de leurs instances. Un scrutin s’est ouvert dimanche, et conduira à l’élection d’un nouveau bureau national des Chambres de métiers. 

En tout, 16 000 électeurs sont mobilisés pour élire 25 délégués dans chaque commune, soit un total de 1100 délégués préfectoraux sur l’ensemble du territoire. A la fin de tout le processus, une assemblée consulaire de 24 personnes issus des différentes régions sera mise en place, pour élire le bureau qui présidera aux destinées de l’artisanat togolais pendant quelques années.  

‘‘Ces chambres constituent l’interface entre les artisans et les pouvoirs publics. Il faut donc les organiser’’, explique le président de la Commission électorale communale, Simplice Anato. 

A la faveur du processus de décentralisation en cours, le Togo a entamé une réorganisation de ses chambres régionales de métiers. L’objectif est de responsabiliser davantage les artisans et d’en faire pleinement des acteurs de développement. 

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Deux mois après son examen périodique universel, le Togo s’apprête à rendre sa position officielle sur les recommandations effectuées par les Etats. Des échanges se sont ouverts dans ce sens mardi à Lomé, entre le ministère des droits de l’Homme et les autres départements ministériels et institutions de la République. 

Objectif : passer en revue les 224 prescriptions formulées par les 89 pays qui ont participé à l’oral du 24 janvier dernier, et harmoniser les points de vue. Les recommandations portaient sur divers points, parmi lesquels le renforcement de la lutte pour l’égalité des sexes, l’indépendance de la justice, la condition carcérale, la lutte contre la pauvreté et la corruption, l’emploi des jeunes, la santé publique, les droits des prisonniers politiques, ou encore la liberté d’expression et de la presse.

Lors de son dernier EPU en 2016, le Togo avait accepté 176 recommandations internationales sur les 195 reçues.

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