Au Togo, l’Etat renforce son positionnement économique dans les opérations de manutention au Port de Lomé. Après plusieurs mois de négociations et quatre années de procédure judiciaire avec la société Togo Terminal, filiale du Groupe Bolloré en charge d’une partie importante des opérations depuis 2001, dans le cadre d’une concession, le pays obtient de nouveaux droits.
De façon concrète, les parts détenues par les pouvoirs publics passent de 5 à 30%, soit une augmentation de 25%. Également, le pays renforce sa participation au sein de la gouvernance, en nommant, selon les termes du nouveau deal, deux membres supplémentaires au conseil d’administration.
Avec cet accord, salué par le gouvernement, la voie est désormais ouverte pour de nouveaux investissements et l’accueil de nouveaux partenaires sur la plateforme portuaire, dont les capacités ont été étendues en juillet 2022.
Pour rappel, Lomé Terminal a été cédé il y a un an à MSC, dans le cadre d’un deal entre Bolloré Africa Logistics et l’armateur italo-suisse.
Au Togo, le programme de désenclavement et des pistes rurales se poursuit. Le sujet a fait le mercredi 1er mars, l’objet d’une communication en Conseil des ministres, présentée par le ministre du désenclavement et des pistes rurales.
Le #conseildesministresTg s’est réuni ce 1er mars 2023 sous la présidence de SEM @FEGnassingbe, Président de la République. Le conseil a examiné 2 projets de décret et écouté 3 communications. Les grandes lignes dans l'infographie ci-dessous
— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) March 1, 2023
⤵️⤵️ pic.twitter.com/FStUwP2jxx
Le programme a permis d’aménager au total, 680 km de pistes rurales à fin 2022. Quant à l'entretien du réseau existant à 75% en bon et moyen état, 1 270 km sont achevés et 712 km en cours d’exécution. Une banque de données pistes rurales (BDPR) sera également mise en place. Pour ce faire, dans la région maritime, des données sur les dégradations ont été collectées sur un linéaire de 3 437 km de pistes rurales identifiées et inventoriées, dans le cadre de la modélisation du réseau de pistes rurales.
Par ailleurs, le gouvernement a souhaité que “des propositions spécifiques soient faites afin de répondre au défi représenté par le nombre élevé de résiliations des marchés attribués aux petites et moyennes entreprises”. Il a également encouragé à un renforcement de l'implication des populations dans le suivi des travaux.
En rappel, le Togo envisage d’aménager 4 000 km de pistes rurales dans les 5 régions économiques d’ici à 2025, afin de faciliter l’accès des populations aux infrastructures socio-économiques de base.
L’équipe gouvernementale s’est réunie mercredi 1er mars en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets relevant de la gestion de la Cité.
Le #conseildesministresTg s’est réuni ce 1er mars 2023 sous la présidence de SEM @FEGnassingbe, Président de la République. Le conseil a examiné 2 projets de décret et écouté 3 communications. Les grandes lignes dans l'infographie ci-dessous
— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) March 1, 2023
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A l’issue de la réunion, deux projets de décret ont été examinés, tandis que trois communications et un divers ont été écoutés.
Les décrets, déjà à l’étude lors de la dernière réunion de l’exécutif, concernent respectivement l’encadrement de la profession de transporteur, d’intermédiaire et d’auxiliaire de transport dans le pays, et l’organisation des crèches et garderies sur le territoire national. Les deux textes seront de nouveau soumis à examen lors du prochain conseil.
Quant aux communications, elles ont tour à tour, porté sur le programme national de désenclavement et de pistes rurales, le renforcement des droits économiques du pays dans les activités de manutention du Port de Lomé, ainsi que la mise en œuvre de la stratégie d’optimisation des pratiques des agents de santé communautaire (ASC) et relais communautaires (RC).
Enfin, un compte rendu a été effectué par les ministres de la santé et de l’inclusion financière, sur l’adoption de la nouvelle liste de médicaments essentiels remboursables dans le cadre du programme School Assur.
Au Togo, le processus de déclaration des biens et avoirs se poursuit. Après la campagne nationale d’information et de sensibilisation, trois greffiers et quatre assesseurs ont prêté serment, mardi 28 février au siège du Médiateur de la République, à Lomé.
« Je jure solennellement de bien et fidèlement remplir mes fonctions au service des déclarations de biens et avoirs, de les exercer en toute indépendance et impartialité, dans le respect des lois et règlements de la République et de ne révéler aucun secret que j’aurai obtenu dans l’exercice de mes fonctions », ont prononcé les nouveaux agents avant d’entrer dans leur mission. Ils devront assister et accompagner le Médiateur de la République dans la réception des déclarations des biens et avoirs.
Cette cérémonie est une étape importante vers l’opérationnalisation du processus de déclaration des biens. Le Médiateur de la République, Awa Nana-Daboya les a invités à exercer en toute transparence leur mission qui consiste à « recevoir les déclarations des biens et avoirs, œuvrer à une gestion transparente des deniers publics et lutter contre l’enrichissement illicite ».
En rappel, le processus de déclaration des biens et avoirs a effectivement démarré ce mercredi 1er mars 2023.
Au Togo, l’armée de l’air renforce ses effectifs. Le ministère des armées a annoncé, il y a quelques jours, des tests psychotechniques ouverts aux jeunes togolais des deux sexes.
Les tests qui se dérouleront du lundi 20 mars au samedi 8 avril à Kara, Sokodé et Lomé, sont réservés aux élèves des classes de terminales, séries scientifiques et aux étudiants âgés de 23 ans au plus à la date du concours. Ce recrutement de spécialistes permettra à l’armée de l’air de renforcer son personnel navigant (pilote, navigateur, opérateur système d’arme etc) et non-navigant (technicien avion, pompier de l'air, fusilier commando etc).
Toutes les modalités du concours sont disponibles sur le portail du ministère des armées et dans le Quotidien national Togo Presse.
Déjà signataire (depuis 1997) de la Convention internationale sur l’interdiction des armes chimiques, le Togo vient de franchir un nouveau cap dans sa lutte. L’assemblée nationale a adopté mardi 28 février 2023 lors d’une session extraordinaire, une loi interdisant la mise au point, la fabrication, le stockage, et l’emploi des armes chimiques et leur destruction.
La représentation nationale renforce l’arsenal juridique du #Togo contre la prolifération des armes chimiqueshttps://t.co/7S9V4Gg0J2#SessionExtraordinaire2023#LutteContreArmesChimiques#ANIAC_Togo#OIAC pic.twitter.com/D289sZnIhY
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) February 28, 2023
Le texte, proposé l’année dernière par le gouvernement, renforce surtout l’arsenal juridique du pays en la matière avec l’intégration de sanctions pénales, et met en place un plan de protection des populations et de l’environnement contre les armes chimiques.
En outre, l’Autorité nationale pour l’interdiction des armes chimiques (ANIAC) est rattachée à la présidence de la République, et dotée de nouveaux outils destinés à améliorer ses actions.
Pour la Représentation nationale, il s’agit d'une avancée significative, dans la protection des populations : “Avec l’adoption de ce texte, l’importation, l’exportation, la mise au point, la fabrication, le stockage et l’emploi des armes chimiques, ainsi que leur destruction seront désormais réglementés”, a souligné la cheffe du Parlement, Yawa Tsegan.
En rappel, le Togo ne produit, ni ne stocke des armes chimiques.
Mis en œuvre de 2019 à 2022 dans la région des Savanes, le programme "Améliorer l'accès équitable et durable à une éducation de qualité pour tous les enfants du Nord du Togo" est arrivé à son terme. L’initiative a été officiellement clôturée mardi 28 février.
Clôture du "Programme #KOICA" mis en œuvre depuis 2019 dans la Région des Savanes. La cérémonie a été présidée par le Ministre de l’Eau et de l’Hydraulique Villageoise, M. Bolidja TIEM, en présence d'autres membres du gouvernement 1/3@CommunicationTg @Unicef_Togo@denyigban pic.twitter.com/IHRXKt0uzQ
— Ministère de l'eau et de l'hydraulique villageoise (@eau_tg) February 28, 2023
Durant sa mise en œuvre, le projet soutenu par le gouvernement, l’agence coréenne de coopération internationale (KOICA) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), a permis d’améliorer les conditions d’hygiène et d’assainissement de plus de 9 000 enfants dont 4 662 filles. 55 forages ont été construits dans les écoles et formations sanitaires et 55 comités de gestion de l’eau mis en place. Près de 50 000 personnes ont eu accès à l’eau potable tandis que 30 829 filles et garçons ont bénéficié du matériel d’apprentissage individuel.
#Programme "Améliorer l'accès équitable et durable à une #éducation de qualité pour tous les #enfants du Nord du #Togo". C'est l'heure des chiffres....1/2@CommunicationTg@Unicef_Togo@taek_jung@OMSTogo pic.twitter.com/H1DAJrSxmr
— Ministère de l'eau et de l'hydraulique villageoise (@eau_tg) February 28, 2023
Avec un budget global qui s’élève à 2,98 milliards FCFA, ce programme vise à permettre aux élèves de bénéficier des opportunités d’apprentissage dans un environnement sûr et sain, mais aussi à augmenter l’accès équitable à une éducation de qualité.
Au Togo, le ton est donné pour l’élaboration du Schéma national d'aménagement du territoire (SNAT). Le processus d’élaboration du dispositif a été officiellement lancé mardi 28 février à Lomé, par le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé.
Outil stratégique, le SNAT permettra d’identifier les zones défavorisées sur l’ensemble du territoire, afin de mieux concentrer les investissements pour leur développement. L’outil vise aussi à intensifier la mise en place des services sociaux de base sur l'ensemble du territoire. “Grâce au SNAT, nous pourrons répondre à des problématiques concrètes comme par exemple, affiner les cartes scolaires et sanitaires, améliorer la couverture en matière d’infrastructures routières, favoriser le développement des activités productives en exploitant les potentialités de chaque région”, a confié le Premier ministre.
Victoire Tomégah-Dogbé a par ailleurs exhorté les acteurs et toute la population à s’impliquer et à faire des contributions constructives pour un SNAT consensuel.
Pour rappel, l’élaboration du Schéma national d'aménagement du territoire s’inscrit dans le cadre du renforcement du processus de décentralisation et de la stratégie d’aménagement du territoire, en lien avec la Politique nationale de l’aménagement du territoire (PONAT).
Le forum des producteurs agricoles du Togo (FOPAT) pour le compte de la région Centrale s’est achevé le samedi 25 février dernier à Sokodé. En marge de la cérémonie de clôture présidée par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, des équipements agricoles ont été remis aux producteurs de la région.
Dans le cadre de la clôture du Fopat Centrale, le Président de la République, SEM @FEGnassingbe, a remis du matériel agricole aux groupements installés sur les zones d’aménagement agricoles planifiées (ZAAP).#FoPATCentrale 1/3 pic.twitter.com/LvistFs3hx
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) February 28, 2023
Concrètement, des lots rotavators, de motoculteurs, de tracteurs, d’émietteuses, de mini-remorques, de pulvériseurs, de niveleuses, ou encore de moissonneuses-batteuses entre autres, ont été offerts aux groupements installés sur les zones d’aménagement agricoles planifiées (ZAAP).
Pour l’exécutif, l’objectif in fine, est de contribuer à réduire la pénibilité du travail agricole et améliorer ainsi les rendements des exploitations de la région.
Pour rappel, depuis le début des fora, des lots d’équipements ont été offerts aux producteurs de chaque région concernée.
Au Togo, les activités parascolaires seront mieux encadrées dans les établissements scolaires et centres de formation. A cet effet, une décision a été prise par le ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, Dodzi Kokoroko.
Les activités parascolaires sont désormais réglementées dans les #établissementsscolaires et #centresdeformation. La décision a été signée par le Ministre @dodzikokoroko ce 24 février 2023.@EducationTg pic.twitter.com/hxo28OSjDN
— Ministère des Enseignements Primaire et Secondaire (@EducationTg) February 25, 2023
Concrètement, l’activité parascolaire peut se pratiquer en marge des heures de cours dans l’enceinte des établissements comme en dehors. Cependant, son organisation dans une école doit être au préalable, approuvée par le chef d'établissement qui devra s’assurer de sa pertinence. “L'approbation de l'inspection de tutelle est requise lorsque l'activité se déroule à l'extérieur de l'établissement scolaire ou centre de formation”, précise la décision. Si l’activité émane d’un tiers ou d’une entité extérieure à destination des élèves, cette dernière doit d’abord obtenir l'autorisation du ministre des enseignements.
La note du ministre prévoit des dispositions applicables au fonctionnement des clubs scolaires aussi. En effet, les apprenants peuvent adhérer à plusieurs clubs et ne peuvent en être exclus que pour “manquement grave aux dispositions du règlement intérieur de l'établissement scolaire”.
Les enseignants coordonnateurs de clubs scolaires devront soumettre un rapport d’activités au chef d’établissement à la fin de chaque année scolaire. “Toute personne ou organisation qui souhaite intervenir auprès des clubs scolaires pour quelque motif, est tenue d'obtenir l'approbation du Ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l'artisanat”.
En rappel, les activités parascolaires regroupent les occupations parallèles aux activités scolaires dont l’objectif est de développer les aptitudes et les compétences des apprenants. Il en est de même pour les clubs scolaires qui regroupent des élèves organisés autour d'un centre d'intérêt commun ou d'un idéal partagé.