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Déjà liés par plusieurs partenariats, le Togo et l’Afrique du Sud renforcent leur coopération dans le domaine économique. Une rencontre s’est tenue jeudi 16 mars à Lomé, entre la ministre de la promotion de l’investissement et une délégation sud-africaine conduite par la Vice-ministre des relations internationales et de la coopération, Candith Mashego Dlamini. 

Différents sujets ont été abordés au cours de la rencontre, notamment la promotion des investissements entre les deux pays. Les réformes menées et les projets prioritaires de la feuille de route gouvernementale dans différents secteurs (agro-industrie, énergie, eau, télécoms, infrastructures routière, portuaire et aéroportuaire etc) ont été également présentés à la délégation sud-africaine. D’autres sessions de travail sont prévues avec la délégation pour lui permettre d’identifier et de proposer des plans d’action en vue de réaliser des projets d’investissements ciblés.  

En rappel, le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé a effectué une visite de travail et d’amitié en Afrique du Sud en 2019, au cours de laquelle il a rencontré des investisseurs. A la suite de cette visite, le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa s’est aussi rendu au Togo pour une visite de deux jours qui s’est achevée avec la signature d’un accord-cadre de coopération entre les deux pays dans les domaines économique et sécuritaire.2

Le ministre de la Culture et du Tourisme, Gbenyo Lamadokou a reçu, jeudi 16 mars à Lomé, l’ambassadrice du Sénégal au Togo, Rokhaya Ba. Au menu des échanges, le renforcement de la coopération culturelle entre les deux pays. 

Les deux personnalités ont évoqué la nécessité de formaliser un accord de coopération entre le Togo et le Sénégal, notamment sur les plans culturel et touristique. Le ministre de la culture a souligné son ambition d'œuvrer davantage pour le renforcement de la coopération sud-sud.

En rappel, Fall Ba Rokhaya a été officiellement nommée le 21 octobre 2020, en remplacement de Samba Ba Binéta, arrivée au terme de cinq ans de mission au Togo.

Le Togo vient d’être honoré à l’échelle continentale dans le domaine du recyclage des déchets plastiques. L’entreprise Green Industry Plast (GIP)-Togo a été sacrée jeudi 16 mars à Nairobi (Kenya), vainqueur du Prix international Afri-Plastics Challenge, un concours destiné à appuyer la lutte contre la pollution de l’environnement par les déchets plastiques. 

Le projet togolais, porté par Bemah Gado, jeune entrepreneur accompagné par le FAIEJ sous la houlette du ministère chargé de la jeunesse, remporte une subvention d’un million de livres sterling, soit 780 millions FCFA. Une enveloppe qui devra servir à la mise à l’échelle de sa solution de collecte, de tri et de recyclage des déchets plastiques dans le pays. 

Pour rappel, à la phase finale, 240 projets issus du continent étaient en compétition.

Au Togo, l’assainissement des finances publiques se poursuit. Les activités de deux nouvelles entités, notamment le Comité national de suivi du programme de transition fiscale (CNPTF) et le Comité national d’évaluation des dépenses fiscales (CONEDEF), ont été officiellement lancées jeudi 16 mars à Lomé.   

Ces deux instruments sont chargés de la collecte, l’analyse et le traitement des données dans le cadre du Programme de la transition fiscale. Spécifiquement, le CNPTF est chargé de superviser l'élaboration et de suivre l’application du Programme National de Transition Fiscale, tout en évaluant l’atteinte des objectifs de la transition fiscale. Pour sa part, le CONEDEF se chargera d’évaluer annuellement les dépenses fiscales à travers un rapport de l’exercice précédent qui sera annexé au projet de loi de finances. La mise en place de ces comités s’inscrit dans la volonté de renforcer les structures en vue d’une “mobilisation optimale des ressources nationales pour assurer le financement des projets de développement”, a indiqué la directrice de cabinet du ministère de l’Economie et des Finances, Akou Mawussé Afidenyigba.

La création du CNPTF et du CONEDEF intervient quelques semaines après le lancement du projet Bonne Gouvernance Financière (GFG) qui vise à améliorer la gestion des finances publiques. L’initiative bénéficie du financement du ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) à hauteur de 6 milliards de FCFA.

Au Togo, la politique de reboisement décennal massif initiée il y a deux ans par le gouvernement, se poursuit. En 2022, 5.207.250 plants ont été mis en terre sur une superficie de 8.256 hectares, a annoncé mercredi 15 mars, le ministre de l’environnement et des ressources forestières, Foli-Bazi Katari. 

Ces chiffres sont en nette hausse par rapport à ceux de la campagne précédente (2021) au cours de laquelle 3.300.000 arbres ont été plantés sur une superficie de 4.500 hectares.

Il y a eu une évolution en termes de résultats obtenus, mais on ne peut pas se satisfaire à 100% puisque l’objectif de notre pays est de refaire tout son couvert forestier et végétal sur le long terme”, explique le porte-parole de l’exécutif, Akodah Ayewouadan.  

Objectif 14 millions de plants en 2023

Justement pour la prochaine campagne de reboisement, les objectifs sont énoncés : mettre en terre 14 millions de plants sur une superficie d’environ 11 000 ha, dont 2 millions pour la seule journée du 1er juin 2023, a indiqué Foli-Bazi Katari. 

La mobilisation se poursuivra donc durant toute l’année, au niveau de toutes les couches de la population (entités publiques, secteur privé, collectivités locales, élèves, particuliers, volontaires, associations, etc..). 

Pour rappel, depuis l’an dernier, le pays récompense les meilleurs reboiseurs.

Au Togo, l’actualisation de la carte scolaire est dans sa phase pilote. Une communication a été présentée à ce sujet en Conseil des ministres, mercredi 15 mars, par le ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, Dodzi Kokoroko. 

L’objectif est de présenter l’état actuel de la carte scolaire et de simuler les besoins futurs en matière d’infrastructures scolaires et d’enseignants. Au total, 228 223 élèves dont 51% de filles, ont été enregistrés au préscolaire au cours de l’année académique 2021-2022 et 1 672 475 dont 49% de filles, au primaire tous ordres d’enseignement confondus sur la même période. Alors qu’au secondaire 1 633 358 élèves se sont inscrits dans 987 collèges d’enseignement général public, contre 2 188 479 au secondaire, la majorité dans les établissements publics.  

Outil indispensable dans la projection des effectifs des élèves, la carte scolaire permet de mieux anticiper les besoins, notamment en termes de construction d’infrastructures, de recrutement d'enseignants et de planification des coûts. 

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Au Togo, le mécanisme d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires sera actualisé. Le sujet a fait l’objet d’une communication en Conseil des ministres, mercredi 15 mars 2023, présentée par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehame.

L'objectif est de rendre compte au conseil, des actions menées pour renforcer le mécanisme d’alerte nationale. La démarche permettra au Togo de s’adapter au contexte sous-régional marqué ces dernières années par plusieurs incidents dont l’extrémisme violent et le terrorisme. 

En rappel, il y a quelques semaines, Lomé a abrité une rencontre sous-régionale sur l’opérationnalisation des mécanismes nationaux d’alerte précoce et de réponse. L’initiative de la commission de la Cedeao et du gouvernement a permis aux acteurs de définir des activités en vue de la réduction du fossé entre l’alerte et la réponse, l’anticipation des crises et conflits latents et la limitation des effets néfastes.

Un peu plus d’un mois après sa prise de fonction, le nouveau président de la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Haplucia), Aba Kimelabalou a été reçu par le Premier ministre, mardi 14 mars. Il a présenté à la cheffe du gouvernement, les chantiers de son mandat et les défis de son institution. 

L’occasion a permis au président de la Haplucia de recueillir les conseils et les orientations du Premier ministre pour réussir sa mission. Il a notamment souhaité l’adoption de “la stratégie nationale de prévention de lutte contre la corruption et les infractions assimilées” et le renforcement “des dispositifs juridiques et textes institutionnels de la prévention et la lutte contre la corruption”.

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Dans ses actions, l’institution procédera à la sensibilisation et à l'information de la population pour lui permettre de s'approprier les outils de prévention et de lutte contre la corruption. “Nous allons faire de ces populations, nos alliés stratégiques dans l'accomplissement de notre mission”, a déclaré Aba Kimelabalou. 

Pour rappel, le nouveau président de la Haplucia a été nommé par décret présidentiel le 24 janvier et a officiellement prêté serment le 31 janvier. Il remplace à ce poste Essohana Wiyao.

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Au Togo, la qualité de service des réseaux mobiles ne s’est toujours pas améliorée, en dépit des nombreuses interpellations faites aux deux principaux opérateurs évoluant sur le segment. C’est le constat effectué par l’Autorité de régulation des communications électroniques et postes (Arcep), à l’issue de sa dernière campagne nationale de mesure, comptant pour le second semestre 2022. 

L’opération, dont les résultats ont été publiés mercredi 15 mars, a porté sur un échantillon de 204 localités administratives réparties dans les 39 préfectures du pays, soit une cible de 45% de la population. 

Très faible amélioration

Le taux de non-conformité aux seuils réglementaires est de 51% pour Togo Cellulaire et de 63% pour Moov Africa Togo”, a indiqué le régulateur, avançant que “sur les campagnes réalisées au cours des dix-huit (18) derniers mois, la qualité de service des opérateurs mobiles a connu une très faible amélioration”, respectivement de l’ordre de 8% et 5% pour les deux opérateurs.   

Pour le gendarme des télécommunications, “les non-conformités sont plus flagrantes en ce qui concerne l’accessibilité aux services voix et internet avec plus de 98% des localités pour les délais d’établissement d’appels voix et plus de 92% pour le taux d’échec de téléchargement de page web pour les deux opérateurs”. 

Insuffisance des investissements

Face à la “lenteur” observée dans la résolution des problèmes de qualité de service, l’Autorité pointe “principalement”, une “insuffisance des investissements effectués par Togo Cellulaire et Moov Africa Togo dans les infrastructures de réseau”.

Sanctions en vue

Enfin, si les deux entreprises sont de nouveau encouragées à “améliorer dans les plus brefs délais la qualité des services afin de la rendre conforme aux exigences réglementaires et ce dans toutes les localités du pays”, la menace plane. Une procédure de sanction a en effet été ouverte mardi dernier.

L’objectif est clair, “contraindre” les opérateurs “à réaliser les investissements nécessaires et à prendre toutes les dispositions pour résoudre les problèmes de qualité de service sur l’ensemble du territoire national”.

Présent à Londres depuis lundi 13 mars dans le cadre des activités de la semaine du Commonwealth, le Togo poursuit son intégration. Le pays, représenté par Robert Dussey, a honoré ce mercredi 15 mars, sa première participation à la traditionnelle réunion des ministres des affaires étrangères de l’Organisation. 

La rencontre, la 22ème du genre, a réuni au Marlborough House, les responsables de la diplomatie des Etats membres. Objectif, apporter des réponses aux défis communs, dans un contexte de renforcement de la résilience des pays, alors que le monde se relève péniblement des effets de la crise liée au Covid-19. 

Au cours des travaux, plusieurs sujets liés à la mise en œuvre des recommandations et décisions du dernier Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement, le financement de la résilience climatique et de la durabilité environnementale, ou encore le commerce intra-communautaire et la connectivité numérique ont été évoqués. 

Dans son intervention, Robert Dussey a évoqué la situation sécuritaire actuelle au Sahel et les velléités expansionnistes des groupes terroristes dans la sous-région ouest-africaine, puis rappelé les initiatives prises par le Togo pour contrer ce fléau. Le ministre des affaires étrangères a enfin lancé un appel au Commonwealth pour soutenir les efforts des Etats concernés.