(Togo Officiel) - Le Togo était le 30 juin dernier à Genève devant le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies. Objectif, présenter sa position officielle sur les recommandations émises par les autres pays lors de son grand oral de l’EPU, et faire adopter son rapport final sur ce nouveau cycle.
Au Conseil des droits de l'homme de l'@ONU_fr, Christian Eninam Trimua, Ministre des droits de l'homme du Togo, s'est exprimé lors de l'adoption du rapport de l'Examen périodique universel du #Togo. INFOS ▶️https://t.co/0T3WaGchDl #HRC50 pic.twitter.com/PRBfCP1RSm
— UN Human Rights Council ? #HRC50 (@UN_HRC) June 30, 2022
“Toutes les recommandations ont été minutieusement étudiées, dans une démarche inclusive, avec toutes les parties prenantes. Suite à ces concertations nationales, le Togo a décidé d’accepter 182 recommandations et d’en noter 42”, a déclaré Christian Trimua, entouré pour la circonstance d’une délégation officielle.
Sur les recommandations notées, le ministre des droits de l’homme, a relevé que “certaines ne sont en adéquation ni avec le droit constitutionnel et les principaux fondamentaux de la République togolaise, ni avec les mœurs et valeurs de la société togolaise”.
Pour ce qui est des recommandations relatives à la ratification de certains instruments internationaux comme le Protocole facultatif à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, le porte-parole du gouvernement a rassuré le Conseil : “Des réflexions restent ouvertes et certaines mesures préalables ont été déjà initiées”, a-t-il indiqué. Également, a-t-il ajouté, malgré la conjoncture internationale et sous-régionale défavorable, les pouvoirs publics restent engagés à œuvrer à la promotion et à la protection des droits de l’homme dans le pays.
Si la majorité des Etats et Organisations internationales présentes ont approuvé la position du Togo, validant de ce fait le rapport final, certaines ONG ont émis des réserves, notamment sur les questions de la torture, de la détention arbitraire et sur les nouvelles dispositions sur la liberté d’expression et les manifestations pacifiques.
Des efforts continueront d’être menés, afin d’améliorer au quotidien la question des droits humains au Togo, a affirmé Christian Trimua.
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