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Le Premier ministre, SEM Komi Sélom Klassou a procédé lundi à l’inauguration des centres médico-sociaux de Légbassito et de Vakpossito dans la région maritime.

Les infrastructures, entièrement financées par le Programme d’appui aux populations vulnérables (PAPV) mis en œuvre par l’Anadeb, sont destinées à assurer des soins de qualité aux populations de ces cantons.

37057 Payses infrastructures sanitaires inaugurees dans la prefecture dAgoe Nyi OcB

Les deux centres sont composés de bâtiments centraux, de locaux destinés aux séances de vaccination, de sensibilisation et de formation, ou encore de forages photovoltaïques. Le coût des travaux est estimé à 495,5 millions FCFA.

Rappelons que la mise en œuvre du PAPV sur toute l’étendue du territoire a permis de réhabiliter et de construire des infrastructures socio-collectives de base (écoles, marchés, centres de santé…).

La Prison civile de Tsévié a été le théâtre ce lundi 03 juin 2019 d’une mutinerie. Dans un communiqué publié peu après les évènements, la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a confirmé les faits et clarifié un peu plus la situation.

Tout serait parti d’une fouille systématique organisée par l’administration pénitentiaire, informée quelques jours plus tôt de l’introduction au sein de la prison de plusieurs téléphones portables et substances illicites.

Les agents de sécurité, appuyés par la gendarmerie venue en renfort, « ont été confrontés à une violente résistance des détenus par des lancers d’ustensiles de cuisine et des jets de briques devant servir aux travaux d’assainissement de la prison » rapporte la commission. Les détenus « ont réussi à défoncer les portes avec pour intention de s’évader » ce qui a conduit les forces de sécurité à user « de tirs de sommation et de gaz lacrymogène » pour les contenir.

On dénombre 11 blessés parmi les prisonniers dont 7 évacués au CHR de la ville pour des soins appropriés et 1 blessé parmi les agents de sécurité. Des dégâts matériels sont également évoqués.

La commission a déploré cette malheureuse situation et a indiqué qu’elle « suit de près la situation » dans cet établissement pénitentiaire.

« Nous prévoyons que l'activité économique bénéficiera de la récente modernisation d'infrastructures clés, notamment l'achèvement de vastes travaux au port de Lomé, qui est actuellement le seul port en eau profonde d'Afrique de l'Ouest, et l'ouverture du nouveau terminal de l'aéroport Gnassingbé-Eyadema en 2016». C’est l’une des conclusions de l’agence de notation financière S&P au terme de sa première évaluation de l’économie togolaise.

Vendredi, Standard & Poor’s, a attribué au Togo ses toutes premières notes de crédit souveraines à long et à court terme en devises étrangères et en monnaie locale.  Le Togo est ainsi crédité « B » pour les deux notes, avec des perspectives stables.

Si S&P salue le lancement du PND qui devrait servir de tunnel à la poursuite des investissements dédiés aux infrastructures, la dépendance du Togo vis-à-vis de l'agriculture (coton, café, cacao), qui représente environ les deux tiers de l'emploi, et des minéraux (phosphate, ciment, clinker), est un facteur de vulnérabilité, indique l’agence.

S&P constate également les efforts réalisés dans le sens de l’amélioration de l’environnement des affaires. « Nous notons toutefois que les autorités ont commencé à mettre en œuvre des réformes économiques, ce qui a conduit le rapport Doing Business de la Banque mondiale de 2019 à classer le Togo au premier rang des pays réformateurs en Afrique pour la création d'entreprises, les permis de construire, la connexion électrique, le paiement des taxes, le transfert de propriété et l'exécution des contrats. Nous prévoyons que cet élan se poursuivra graduellement au cours des prochaines années », note-t-il.

Selon l’agence américaine, la croissance moyenne du PIB réel devrait s’établir à environ 5 % entre 2019 et 2022.

Initialement fixée sur ce mardi 04 juin 2019, la date du démarrage des épreuves écrites de la session 2019 du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) a été officiellement repoussée au jeudi 06 juin 2019.

L’annonce a été faite ce lundi via un communiqué du ministère des enseignements primaires et secondaires. Motif, la célébration ce mercredi sur toute l’étendue du territoire de la fête de l’Aïd-el-fitr ou Ramadan qui marque la fin du mois de jeûne.

« Les épreuves se dérouleront par conséquent les 6, 7, 8 et 11 juin 2019 sans changement dans l’ordre de leur passage », conclut la note.  

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé animera ce mardi 4 juin 2019 à Londres une conférence consacrée à la vision du Togo en matière de sécurité collective dans la sous-région ouest-africaine.

L’évènement, organisé par le ‘Chatham House’, l’institut royal britannique des affaires internationales, se déroulera en marge de la participation du Chef de l’Etat en tant qu’invité d’honneur et conférencier principal, à l’« Annual Debate 2019 », prévu également dans la capitale britannique.

Thème retenu : « Le rôle régional du Togo : Promouvoir la sécurité collective en Afrique de l’Ouest ». Le Togo a déjà, de par le passé, initié des actions allant dans le sens de la préservation de la sécurité de la stabilité dans la sous-région et même au-delà.

En atteste l’organisation en juillet 2018 à Lomé, d’un sommet conjoint entre la CEDEAO et la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme, nécessité d'une coopération renforcée entre les deux communautés.

La conférence enregistrera également la participation de Carlos Lopes, chercheur associé au sein du programme Afrique du Chatham House.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a officiellement promulgué vendredi, la loi sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles.

Ces réformes, adoptées à l’unanimité le 8 mai dernier par les députés, portent sur une trentaine d’articles de la constitution du 14 octobre 1992, notamment le mode de scrutin à l’élection présidentielle et la limitation du mandat du Chef de l’Etat, la durée du mandat des députés ou encore la composition de la Cour constitutionnelle.

La promulgation de cette loi vient ainsi acter la révision de la Constitution conformément aux recommandations de la Feuille de route de la Cedeao et à l’Accord Politique Global (APG).

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) affichera ce lundi les listes électorales, près de trois semaines après la révision du fichier devant mener aux locales du  juin prochain.

Les électeurs sont invités à consulter ces listes qui seront affichées dans les centres de recensement et de vote (CRV) et à s’adresser à la Ceni en cas d’anomalie observée.

Samedi, la commission a rendu public, lors d’un point de presse organisé à Lomé, quelques chiffres relatifs à ce scrutin. Au total, 3 423 639 électeurs se sont inscrits pour ces consultations.

11 447 candidats se sont présentés et sont en lice pour les 1527 postes de conseillers municipaux. Les candidats sont issus de 18 partis politiques, 4 regroupements de partis et 96 listes indépendantes. Les candidatures devront être d’abord validées par la Cour constitutionnelle avant les ultimes procédures de positionnement des candidats sur les bulletins de vote, a indiqué Ayassor Tchambakou, le président de la Ceni.

Rappelons la campagne électorale s’ouvrira le vendredi 14 juin à 00h00 et s’achèvera le vendredi 28 juin à 23h59.

Un dispositif de gestion de plaintes pour les projets Filets sociaux de base (FSB) et Opportunités d’emploi pour les jeunes vulnérables (OJV) devrait bientôt voir le jour. L’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb) a validé mercredi à Lomé, le projet devant permettre l’instauration d’un tel mécanisme.

Concrètement, il vise à faciliter les remontées des avis, des plaintes et des suggestions aux projets et à promouvoir ainsi la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des fonds. Les plaintes doivent se rapporter directement aux engagements pris comme les critères d’éligibilité des bénéficiaires, les responsabilités des parties prenantes, les activités du projet, les zones d’intervention ou encore les codes de conduite.

« Ce mécanisme donne  l’opportunité aux populations de faire part de leurs opinions sur la gestion des projets dans leurs communautés  afin que des choses soient améliorées au niveau des porteurs de projets », a indiqué Koumah Tofio, coordonnateur opérationnel du projet FSB.

Le Togo célèbrera ce samedi 1er juin 2019, la journée nationale de l’arbre. A l’occasion de la célébration de cette 42ème édition, les membres du gouvernement se retrouveront au Centre d’enfouissement technique d’Aképé à 20 km au nord-ouest de Lomé.

Comme chaque année, les membres du gouvernement, des institutions de la République ou encore des personnalités procèderont à la mise en terre de plants. L’année dernière, la journée placée sous le thème : « Forêts urbaines et espaces verts, la qualité de vie pour tous », avait permis de mobiliser plus de 400 000 plants.  

Instaurée en 1977 par l’ancien président, Gnassingbé Eyadéma, la journée de l’arbre au Togo vise à promouvoir le reboisement afin d’assurer une couverture forestière et un potentiel ligneux conséquent sur toute l’étendue du territoire national. Depuis, près de 50 000 ha ont été reboisés. Le taux de reboisement annuel qui était de l’ordre de 1000 ha dans les années 80 est passé à 2000 ha en 2010 pour atteindre 4000 ha.

Les ambitions nationales sont d’au moins 5000 ha par an fixées depuis 2011 dans la déclaration de politique forestière nationale.

Togo Invest, la holding d’Etat chargée de conduire le développement et la mise en œuvre d’investissements stratégiques au Togo, dispose désormais de participations dans 3 sociétés spécialisées dans les hydrocarbures, Compel (Complexe pétrolier de Lomé SA), STSL (Société togolaise de stockage de Lomé SA) et T-oil (Togo Oil Company SA).

La décision a été prise via un décret mercredi dernier, lors du conseil des ministres qui s’est tenu à Lomé. Concrètement, la société dirigée par Samuel Ekue Mivedor, possède désormais 100% de Compel,  79,34% de T-oil et 40%  de STSL, des actions qui ont été rachetées par le gouvernement à la compagnie anglo-néerlandaise Shell.

Ce transfert de participation va permettre d’insuffler aux sociétés d’hydrocarbures concernées une nouvelle dynamique basée sur la performance et la rentabilité. A Togo Invest, elle confère un poids financier et une crédibilité vis-à-vis des tiers.

« Acteur-clé du Plan National de Développement » selon son Directeur Général, Togo Invest, qui a été lancé en 2013, porte plusieurs projets structurants notamment  le projet de corridor, la Plateforme logistique multi-services, le projet de Zone économique spéciale, le Port sec de Cinkassé, le  chemin de fer de trafic lourd à écartement standard.