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La 39ème journée mondiale du Tourisme (JMT) se célèbre ce 27 Septembre 2018 sous le thème « Le tourisme et la transformation numérique ».

En marge de cette célébration au Togo, le ministre de l’industrie et du tourisme, Gabriel Ihou Attigbè Yaovi a adressé un message aux acteurs du secteur touristique. Dans son intervention, le ministre a relevé la particularité du thème choisi cette année par l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT). « A travers ce thème l’OMT voudrait mettre en exergue les nombreuses innovations qu’introduit aujourd’hui la révolution numérique dans l’industrie touristique », déclare-t-il.

Selon l’organisme, le marché du tourisme actuel est fortement impacté par le numérique et surtout les réseaux sociaux : « environ 50% des voyageurs s’inspirent de l’observation d’images et de commentaires en ligne et 70% consultent les vidéos et les opinions de ceux qui ont déjà visité une destination avant de décider de partir ».

Le ministre a donc invité les acteurs du secteur local à accorder une place plus grande au numérique « afin de booster davantage le flux touristique en direction du Togo ».

« Nous en appelons à la responsabilité de tous ceux qui sont impliqués dans le développement des activités touristiques, de mettre les outils numériques au service du développement de leurs entreprises, car il en va de leur intérêt et de celui de la destination Togo sur le marché du Tourisme », a conclu Attigbé Ihou.

Selon l’OMT, le tourisme togolais a réalisé en 2017, une performance de plus de 46% en termes de progression des arrivées de touristes internationaux dans les hôtels et les établissements assimilés.

La Préfecture du Golfe a initié une série de formations et de sensibilisations sur le civisme, la paix, la cohésion sociale et le développement. Les activités qui ont démarré ce mercredi 26 septembre 2018 sont destinées au renforcement des capacités des leaders communautaires relevant du ressort territorial de la Préfecture.

Les travaux sont placés sous le thème : « Le leader communautaire face aux défis de la restauration de sa dignité, de la préservation de la paix et la cohésion sociale ».

« Nous sommes à un tournant où nous devons tous regarder dans la même direction pour voir ce que nous pouvons faire pour nos communautés. Il y a beaucoup de choses à apprendre durant cet atelier », a souligné Komla Agbotsè, Préfet du Golfe.

Pour cette première étape, les chefs traditionnels et les membres des comités de développement à la base, notamment les CVD et CDQ  d’Aflao-Gakli et Aflao-Sagbado sont pris en compte.

Les mêmes formations seront organisées au profit des leaders communautaires de Baguida. La dernière étape sera celle de Lomé.

Au Nigeria, les premières récoltes de cacao de la principale campagne 2018-2019, arrivant dans les ports et entrepôts, montrent des niveaux élevés de moisissures, en raison d'une saison humide prolongée depuis juillet. C’est ce que rapporte Bloomberg qui cite les acheteurs et les agents d’inspection de la matière première.

Selon Remi Adebayo, directeur général de la firme d’inspection D. Clay Inspection, basée à Lagos, les fèves provenant du sud-ouest, principale région productrice, sont les plus affectées, présentant des taux de moisissures allant de 18 à 24%. Alors que pour celles du sud-est, ce taux oscille entre 9 et12%. Selon le responsable, ce niveau est d’autant plus inquiétant que le seuil de moisissure fixé par l'Organisation internationale du Cacao est de 4%.  

Notons que la filière souffre également de la maladie fongique de la gousse noire qui, selon l’association locale du cacao, pourrait affecter le rendement.

En 2017-2018, le Nigeria a produit 240 000 tonnes de cacao.

Le week-end dernier, les producteurs de cajou de Techiman au Ghana ont appelé à la cessation des feux de brousse intempestifs qui affectent gravement leurs productions.

C’était au cours d’un atelier de sensibilisation organisé par Kroye Farmers Association, en collaboration avec BUSAC Fund, l'Agence danoise pour le développement international (DANIDA), l’Union européenne et l’USAID.

Au cours de cet atelier qui visait à identifier et éliminer les problèmes de l’agriculture, les producteurs ont demandé aux autorités d’initier des mesures fermes pour contrer ces feux de brousse souvent créés par les éleveurs peuls ainsi que les producteurs de palmier à huile.

Isaac Adaebsah, secrétaire général de Kroye Farmers Association, a rappellé que le district connu pour être un grand producteur de noix de cajou à Brong Ahafo (un grand bassin de production au Ghana), est gravement menacé si rien n’est fait. En effet environ 3 champs sur 10 sont brulés annuellement dans ce qu’il convient d’appeler un « rituel annuel », selon les propos d’un responsable de l’association relayés par businessghana.

Rappelons que le cajou est le premier produit d’exportation non traditionnel du Ghana qui en 2016, en fut le premier exportateur mondial.

Le Ghana envisage d’émettre un premier Century Bond de 5 à 10 milliards $ (d’ici la fin de l’année), a indiqué, ce mardi, Ken Ofori-Atta (photo), ministre ghanéen des Finances, dans une interview accordée à Bloomberg.

Selon ses propos, cette émission devrait permettre au pays de rembourser sa dette actuelle et de combler le déficit de 7 milliards $ de son budget infrastructurel, tout en exécutant plusieurs projets de construction d’usines.

Cette première obligation de cent ans s’inscrit dans le cadre d’un Century Bond de 50 milliards $, annoncé en début de mois, et prévu pour être émis en plusieurs tranches.

Cette annonce intervient après que le pays a décidé de renoncer, un peu plus tôt dans l’année, à l’émission d’obligations Panda, et quelques mois après avoir émis environ 2 milliards $ d’euro-obligations, sur le marché de la dette.

Alors que la devise nationale traverse une période difficile, la nouvelle opération s’inscrit dans un contexte de baisse de la tendance des ventes d'obligations libellées en dollars des marchés émergents ; tendance due à une hausse des taux d'intérêt aux Etats-Unis qui réduit l'engouement des investisseurs pour les actifs à rendement élevé.

Si les autorités se montrent confiantes par rapport à l’état des finances publiques, plusieurs experts soulignent néanmoins le risque de surendettement qui pèse sur l’économie ghanéenne.

Pour rappel, d’après les dernières statistiques de la banque centrale du pays, la dette ghanéenne s’est établie à plus de 65% du produit intérieur brut (PIB).

Notons que pour 2018, le FMI table sur une croissance économique ghanéenne à 6,3% puis à 7,6% en 2019.   

Moutiou Adjibi Nourou

Le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) a organisé ce mercredi 26 septembre 2018 une conférence-bilan de la première étape de la première phase du processus d’indemnisation des victimes des violences à caractère politique. La rencontre s’est déroulée en présence de Awa Nana-Daboya, présidente de l’institution. 

Dans son allocution, la présidente du HCRRUN a rappelé le contexte de la mise en œuvre du programme de réparation et d’indemnisation. Elle s’est réjouie du bilan satisfaisant des opérations. « Ce sont des faits réconfortants qui ont jalonné le processus. Nous devons nous en réjouir », s’est-elle félicitée.  

Selon le bilan dressé sur la période du 12 décembre 2017 au 17 septembre 2018, 2510 victimes ont été indemnisées sur une prévision de 2475 cas recensés dans les antennes régionales de Dapaong, Kara, Sokodé, Atakpamé, Kpalimé, Tsévié, Aného et Lomé. 

A Dapaong, 132 victimes ont été indemnisées. Elles sont 255 dans la Kara, 266 à Sokodé, 901 à Atakpamé et 317 à Kpalimé. Tsévié, Aného et Lomé ont eu respectivement 144, 155 et 340 victimes indemnisées.

2 milliards de francs CFA ont été mis à disposition du HCRRUN pour cette première étape de la première phase où les victimes ont également bénéficié d’une prise en charge médicale et psychologique.

La Banque Africaine de Développement (BAD) a présenté ce mardi 25 septembre 2018 à Lomé, la revue à mi-parcours du Document de Stratégie Pays (2016-2020) pour le Togo.  

Dans son mot à l’ouverture du séminaire, le représentant du ministre des finances et gouverneur de la BAD, a relevé la nécessité de la tenue de cette session. « Après deux (2) années de mise en œuvre de ce document stratégie pays, il est apparu nécessaire de s’arrêter pour faire le point puis réorienter au besoin, les actions en cours », a déclaré Mongo Aharh-Kpessou, Secrétaire Permanent chargé des reformes, représentant du ministre des finances.

Approuvée en octobre 2016 pour une durée de 5 ans, la stratégie pays de l’institution panafricaine au Togo, s’articule autour de deux piliers, le développement des pôles de croissance inclusive et de compétitivité agroindustrielle ainsi que l’appui à la gouvernance financière, sectorielle et locale. « L’objectif majeur de cette stratégie est d’accompagner le Togo à améliorer les conditions de vie des populations rurales à travers le développement intégré des pôles agricoles et l’accès à l’énergie », a pour sa part indiqué la Réprésentante-Pays de la BAD, Kahdidia Diabi. 

Durant les deux premières années de cette stratégie, la banque basée à Abidjan a financé plusieurs projets dans les domaines de l’agroalimentaire, des infrastructures, du climat ou du social. Ces projets ont permis de porter les engagements de la Bad à environ 190 milliards FCFA, avec un taux de décaissement de 55,3%. Le secteur des transports absorbe près de 70% de ses engagements.

Les exigences de visa pour les diplomates du Togo et du Gabon ne seront plus nécessaires. Ce mardi 25 Septembre 2018 à New York, le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, et son homologue Gabonais, Régis Immongault, ont signé un accord visant à supprimer les visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service des deux pays.

L’accord a été paraphé en marge de la 73ème Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies qui s’est ouverte le 18 Septembre dernier.

Côté togolais, cette nouvelle facilité vient s’ajouter aux accords diplomatiques du genre, signés un peu plus tôt avec le Qatar, le Maroc et la Centrafrique.

Depuis début 2018, la diplomatie togolaise est plus présente sur l’échiquier international, avec l’accueil, dans la capitale togolaise, de plusieurs missions diplomatiques et des invitations adressées aux autorités par des pays stratégiques.

Lomé et Libreville ont également annoncé la signature d’un accord pour la lutte contre la traite des enfants.

Ce mardi 25 septembre 2018, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) représentée par son président, Pitalounani Telou, et l’ambassadeur des Etats Unis David Gilmour, ont signé à Lomé, une convention d’autorisation de diffusion des programmes de la Voix de l’Amérique (VOA) en modulation de fréquence.

Cette signature devrait permettre à ce puissant instrument médiatique des USA de diffuser en direct de Lomé, 24h/24 via les sites d’accueil des équipements de Radio Lomé sis à GTA, a indiqué le N°1 de l’organe en charge de la régulation des médias au Togo.

Celui-ci a rappelé l’obligation de la HAAC de s’assurer que les informations qui seront diffusées par la VOA, tiennent compte des dispositions de l’article 3 de la loi organique et du code de la presse et de la communication en République togolaise, annexées à la convention. Et de la sanction, en cas de méconnaissance par la VOA de cette disposition.

Le diplomate américain, pour sa part, a insisté sur les qualités que les publics du monde entier attendent de la radio mondiale américaine. Dans un monde inondé de désinformation et de fausses nouvelles, « les auditeurs togolais qui se connectent à VOA entendront les nouvelles de manière précise, objective et complète », a-t-il souligné.

La radio qui devrait diffuser très prochainement, émettra sur le 102.3 FM et aura un programme diversifié avec une bonne teneur en anglais, la langue mondiale du commerce et des affaires.

Le Premier ministre Komi Sélom Klassou a reçu hier en audience Chao Weidong, le nouvel ambassadeur de la République populaire de Chine et Joseph Olusola Iji, ambassadeur de la République fédérale du Nigeria accrédités au Togo.

La rencontre avec le diplomate chinois qui se situe dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale entre les deux pays, intervient quelques semaines seulement après la tenue du Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC). 

Au cours de l’entretien, l’ambassadeur chinois a réitéré l’adhésion de la Chine à la mise en œuvre du Plan national de développement (PND). « La Chine est prête à intensifier la coopération avec le Togo dans les domaines des infrastructures, du port, de l’électricité, de l’agriculture et autres », a-t-il assuré. Et d’ajouter : « Nous allons multiplier aussi les échanges humains pour renforcer davantage l’amitié sino-togolaise qui apportera beaucoup de bénéfices pour nos deux peuples ». 

Dans le cadre de sa première rencontre officielle entre le Chef du gouvernement togolais et celui qui incarne la politique et la diplomatie étrangères du Nigeria au Togo, les échanges ont porté sur l’excellence des relations entre les deux pays et la situation politique du Togo. L’ambassadeur nigérian s’est réjoui des avancées enregistrées par le dialogue inter-togolais. « Cette avancée positive est une bonne nouvelle pour sortir le Togo de la crise qui affecte l’économie, les affaires ainsi que les relations sociales », a-t-il souligné.