Annoncé à l’issue du 19ème dialogue politique Togo-UE en novembre dernier et confirmé en début d’année, le très attendu forum économique Togo-Union Européenne (FRETUE) s’ouvre maintenant dans moins de 24 h.
Après des mois de préparations, tout est prêt pour le démarrage de ce premier évènement du genre au Togo. Consacré aux opérateurs économiques locaux et issus des 28 pays de l’UE, le forum se veut une plateforme unique offrant l’occasion de réunir sous le même toit des investisseurs européens, personnalités politiques, économiques et partenaires au développement.
400 participants au total dont 300 investisseurs pour explorer les opportunités d’investissement et de partenariat entre le Togo et l’Union et en apprendre un peu plus sur les projets structurants du PND 2018-2022.
200 réunions et panels prévus, 70 conférenciers annoncés, l’objectif sera de mobiliser à la fin le plus possible d’investissements européens. Des investissements qui seront nécessaires à la réalisation du plan qui attend justement une participation de 65% du secteur privé.
En marge de ce rendez-vous, des responsables européens, notamment Jyrki Katainen, le commissaire à l’investissement, et Cristina Barreira, ambassadeur de l’UE au Togo avaient invité les investisseurs à massivement participer à ce rendez-vous : « Les 13 & 14 juin 2019, une seule destination pour les investisseurs européens pour faire des affaires: Lomé, la capitale du Togo », avait déclaré la Cheffe de la délégation.
En attendant l’ouverture officielle demain par le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, de nombreuses activités préparatoires se tiennent ce mercredi. Il s’agit entre autres des ateliers sur l’agriculture, sur l’énergie et la cérémonie de pose de la première pierre de la Centrale Kekeli.
Annoncé il y a une quinzaine de jours en conseil des ministres, le nouveau code des investissements est désormais opérationnel. Les députés ont adopté mardi à l’unanimité, ce nouvel instrument qui cadre avec les objectifs du PND et épouse la volonté du gouvernement de faire du secteur privé le moteur de la croissance économique.
« La loi que vous venez d’adopter comporte des innovations majeures », a adressé Sani Yaya, le ministre de l’économie et des finances, aux parlementaires, en référence à la panoplie de dispositifs incitatifs. Il vient « renforcer l’attractivité du pays pour les sièges régionaux d’entreprises internationales par des avantages fiscaux spécifiques et compétitifs, accompagnant le développement de hubs logistiques, tout en permettant un accroissement à court terme des revenus fiscaux de l’Etat par la limitation des avantages accordés », a-t-il souligné. Et de préciser que le code introduit « la notion de statut de siège régional d’entreprises internationales ou de centre opérationnel.»
Ce dispositif, toujours selon patron de l’échiquier national, favorisera d’autre part « les investissements en accordant des avantages proportionnels à l'investissement, pour encourager le développement de piliers de croissance à long terme », avec pour objectif social ultime d’ « assurer le développement de l’emploi national en conditionnant les avantages fiscaux à la création d’emplois ». A l’heure où le Togo s’engage pour la décentralisation, la nouvelle mouture renforce « les avantages lorsque les investissements ou la création d’emplois sont générés dans les régions de l’intérieur».
Sur le plan des délais, le code prévoit notamment l’opérationnalisation de l’Agence nationale de Promotion des Investissements et de la Zone Franche (API-ZF) en tant que guichet unique, afin de simplifier les formalités. Le délai de l’instruction des dossiers d’agrément est fixé désormais à 30 jours maximum.
Le code, qui vient remplacer l’ancien vieux de 7 ans, « tient compte des pratiques des pays voisins et des standards internationaux ». Son adoption, à la veille du forum Togo-UE intervient aussi quelques mois, après celle des codes des impôts et des douanes, du foncier, de la loi sur la promotion des énergies et d’autres législations incitatives. De quoi rassurer les 300 investisseurs européens attendus à Lomé à partir de demain.
Arrivé en fin de mission après quatre ans de service au Togo, l’ambassadeur allemand Christoph Sander a été honoré lundi à travers un dîner officiel organisé par le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey.
L’occasion pour le ministre de témoigner la gratitude du Togo au diplomate arrivé en août 2015, pour son œuvre dans le renforcement des relations germano-togolaises. « Vous avez engagé l’Allemagne dans toutes les discussions intergouvernementales », a déclaré Robert Dussey. Christoph Sander a en effet contribué à la dynamisation de la coopération entre Berlin et Lomé, via l’appui du ministère de la coopération (GIZ) et de la Banque allemande de développement (KfW). Les interventions de ces institutions se situent dans plusieurs domaines : l’agriculture, l’éducation, la santé, l’énergie, l’emploi, la bonne gouvernance et la décentralisation.
Le diplomate a pour sa part, fait le tour des activités menées depuis son départ et a félicité les autorités togolaises pour les initiatives prises tant sur le plan politique, qu’économique et social. « Je garderai le Togo dans mon coeur et je suivrai ce qui se passera avec attention », a promis le diplomate.
Christoph Sander a également invité le reste du corps diplomatique à œuvrer dans le sens de la réussite du processus de décentralisation : « Les élections municipales ont toujours été importantes pour l’Allemagne. Je suis heureux que le Togo arrive à ce moment important. J'encourage mes collègues ambassadeurs à soutenir les nouveaux maires. L’Allemagne, pour sa part, les appuiera dans leurs projets de développement à la base ».
Le Centre ESOP (Entreprise de Services et Organisations de Producteurs) de manioc de Djon-Kotora dans la préfecture de l’Akébou sera bientôt réhabilité et rouvert.
La promesse a été faite ce lundi par le ministre de l’agriculture, de la production animale et halieutique, Noel Koutéra Bataka, à la faveur de sa tournée effectuée dans les Plateaux en compagnie de son collègue de la culture, Kossivi Egbetonyo.
« Je prends l’engagement devant vous qu’avant la fin de cette année, nous allons mettre en marche cette unité », a affirmé le ministre. Et d’ajouter : « Nous allons chercher des jeunes dynamiques et déterminés à faire des activités économiques pour leur confier cette installation ».
Cette unité de transformation était à l’arrêt depuis, pour des problèmes organisationnels. Sa remise en service illustre la volonté du gouvernement de développer des pôles de transformation agricole et d’accompagner les acteurs de ce secteur vers la création d’emplois et de richesse, conformément à l’axe 2 du Plan national de développement.
« La transformation du secteur agricole, c’est d’amener les producteurs à transformer leurs activités en de réelles entreprises pour gagner mieux et pour vivre décemment », a conclu Noel Bataka.
Le Togo pourrait effectuer un emprunt de 500 millions d’euros, (328 milliards FCFA) sur les marchés internationaux d’ici les trois prochains mois. L’idée a été évoquée il y a quelques jours par le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, à la faveur d’une interview accordée à Londres.
Cet emprunt interviendrait alors dans un contexte plutôt positif pour le Togo, confirmé il y a une semaine par l’agence de notation financière américaine Standard & Poor’s qui a attribué au Togo, une note B (Catégorie très spéculative) aussi bien pour sa dette extérieure à long et à court terme, en devises étrangères qu’en monnaie locale.
L’opération, qui pourrait recevoir l’onction de la Banque Mondiale, devra permettre au Togo, grâce aux fonds levés, de rembourser une partie de la dette intérieure, estimée à 1688 milliards de FCFA fin décembre 2017, mais réduite de plus de 10 points de pourcentage depuis lors.
Pour effectuer cet emprunt, le Togo pourrait passer soit par des eurobonds. Mais d’autres moyens sont également envisageables pour obtenir des financements sur le marché financier international : « Nous avons d'autres possibilités », a précisé le Chef de l’Etat.
En cas d’eurobond, le Togo se joindrait à la liste des nombreux pays africains ayant déjà eu recours à cet instrument de refinancement. Une vingtaine plus exactement, dont plusieurs de la zone Uemoa comme le Sénégal, le Bénin et la Côte d’Ivoire.
Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé et le commissaire européen à l’investissement, Jyrki Katainen procèderont jeudi au lancement officiel de la Chambre de commerce européenne au Togo.
L’activité est inscrite au menu de la cérémonie d’ouverture du premier Forum économique Togo-UE (FETUE) qui s’ouvre le 13 juin à Lomé. Elle marquera les débuts officiels de cette chambre, créée la semaine dernière.
Le rôle de l’entité dirigée par Charles Gafan, PDG de Bolloré Transport & Logistics Togo, est de promouvoir les échanges entre l’Europe et le Togo, tout en stimulant l’environnement des affaires. La nouvelle chambre entend également « représenter la communauté d’affaires européenne au Togo vis-à-vis des autorités publiques, des organisations corporatistes et des instances européennes, faciliter le développement de la présence et de l’activité des entreprises originaires des pays européens au Togo, faciliter et multiplier les échanges avec les Chambres de commerce nationales et régionales des pays européens », ainsi que l’avait indiqué son président.
L’Hôtel du 2 Février accueillera ce mercredi 12 juin un atelier Off-grid B2B exclusivement centré sur le marché hors-réseau et mini-réseau au Togo.
La rencontre, prévue à 24h du démarrage du premier forum économique Togo-Union Européenne (FETUE), est conjointement organisée par le ministère des mines et de l’énergie, en collaboration avec la délégation de l’UE, la GIZ et l’Alliance pour l’électrification rurale.
Une centaine de participants, acteurs du secteur de l’Off et du Mini-grids, responsables du secteur public et du gouvernement ainsi que des partenaires internationaux sont attendus pour échanger sur l’état actuel et les opportunités du marché hors réseau et mini réseau au Togo.
Il sera également question du financement des solutions hors réseau et mini réseau au Togo. Des rencontres de réseautage et B2B sont par ailleurs prévus. Les inscriptions sont gratuites et toujours en cours à cette adresse.
En rappel, le Togo ambitionne de se doter d’ici 2030 de 300 mini-grids dans le cadre du programme national d’électrification rural.
Les universités publiques du Togo et le Système des Nations Unies (SNU) au Togo ont procédé ce mardi 11 juin 2019 à la signature à Lomé, d’une convention de partenariat.
L’accord qui s’étale sur quatre ans vise à renforcer l’engagement des Nations Unies dans le domaine de l’éducation, la cohésion des actions, pour un appui plus efficace et plus productif auprès des universités et des étudiants.
Les documents ont été paraphés par le coordonnateur du SNU, Damien Mama et les deux présidents des Universités de Lomé et de Kara.
« La convention intervient au moment où le Togo a lancé son PND avec des ambitions précises, claires et réalisables », a indiqué Damien Mama. Et d'ajouter: « Le sérieux et l’engagement des hautes autorités du pays nous obligent à changer de mode opératoire ».
Le gouvernement a poursuivi ce lundi 10 juin, la série de remises officielles des ouvrages sociocommunautaires de base, entamée depuis la semaine dernière dans plusieurs régions du pays.
A Notsé, le Premier ministre, Komi Selom Klassou a procédé à l’inauguration de la Maison de la Femme de la localité. L’infrastructure, réalisée grâce au financement de l’Etat et du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) à hauteur de 143 millions FCFA, s’inscrit dans la politique d’inclusion du gouvernement en lien avec l’axe 3 du PND. Elle se veut également un cadre de promotion et de formation de la gent féminine.
Le Chef du gouvernement a également inauguré le Centre médico-social d’Atchavé dans les Plateaux. Comme ceux inaugurés à Bandjéli, Légbassito et Vakpossito, le CMS a été réalisé via le PAPV pour un montant de 140 millions FCFA.
Une autre Maison de Femmes a été officiellement remise à Sotouboua, dans la Région Centrale, par la ministre en charge de l’urbanisme et de l’habitat, Koko Ayeva. Coût de l’ouvrage, 100 millions FCFA financés par le PUDC.
A Kougnohou, dans les Plateaux, les ministres en charge du tourisme et de l’agriculture, Kossivi Egbetonyo et Noel Bataka ont inauguré des salles de classes et des équipements d’accès à l’eau potable. Les ouvrages ont été financés par l’Etat à hauteur de 45 millions FCFA.
Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a participé, ce weekend à Libreville, aux cérémonies commémorant le 10ème anniversaire de la disparition de l’ancien président gabonais Omar Bongo Ondimba.
Le Chef de l’Etat était entouré pour l’occasion de plusieurs homologues du continent, à l’instar de Denis Sassou Nguesso, Teodoro Obiang Nguema, Ibrahim Boubacar Keita et Faustin Archange Touadera.
Le n°1 togolais a salué la mémoire de l’illustre disparu, son engagement pour la paix et pour le développement du Gabon.
Le Togo et le Gabon entretiennent d’excellentes relations bilatérales et se consultent régulièrement sur des questions d’intérêt national, inter-régionales et continentales notamment dans les domaines de la sécurité et du développement. En mai dernier déjà, Faure Gnassingbé avait effectué une visite à Libreville pour renforcer cette coopération.