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En séjour à New York dans le cadre de l’Assemblée générale des Nations Unies, le président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a reçu en audience ce jeudi 27 Septembre, Achim Steiner, Administrateur du Pnud. 

Les échanges ont porté sur les projets de développement initiés par le gouvernement togolais. Les deux hommes ont discuté également du partenariat entre le Togo et le Pnud dans la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD). « Nous avons eu le privilège de rencontrer le Chef de l’Etat togolais, avec qui nous avons échangé sur les perspectives de développement du Togo », a déclaré Achim Steiner à l’issue de l’entretien.

Et de poursuivre : « nous avons de très bonnes relations avec ce pays, et il était important de voir comment accompagner le Togo à travers le Plan National de Développement adopté tout récemment et également le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), qui inaugure très clairement une nouvelle forme de collaboration entre le Togo et le Pnud ».

Le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud) est présent au Togo depuis 1977.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, s’est entretenu ce jeudi 27 septembre 2018, avec le Secrétaire Général de l’Onu, Antonio Guterres.

La rencontre, s’est tenue en marge des travaux de la 73ème Assemblée générale de l’Onu qui se déroule à New York. Les échanges ont porté sur les questions de paix, de sécurité et de développement. Antonio Guterres a félicité le n°1 togolais pour l’engagement du Togo sur ces fronts.

Le Togo préside depuis le 1er Juillet 2018, le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union Africaine. Le pays est également engagé auprès des Nations Unies dans des opérations de maintien de la paix. Plus de 2000 casques bleus togolais, soldats et policiers, sont actuellement déployés sur les théâtres d’opérations de l’Onu en Afrique et en Haiti.  

Le Premier ministre Komi Sélom Klassou a procédé ce jeudi 27 septembre 2018, au lancement des travaux de construction du Stade Omnisports de Notsè, ville située à 91 km au nord de la capitale.

Le nouveau stade disposera, à terme, d’une tribune officielle et d’une tribune annexe de 2000 places. Il sera également équipé d’une pelouse et d’une clôture. La réalisation de cet ouvrage va être financée à hauteur de 550 millions de CFA et les travaux vont durer douze mois.

Une fois édifié, cet équipement sportif devrait offrir un cadre moderne aux natifs de la préfecture du Haho pour la pratique du football et bien d’autres activités.

Cette construction s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’appui aux populations vulnérables (PAPV), notamment dans sa composante « infrastructures socioéducatives collectives ».

Au titre de ce programme, on note également la construction à hauteur de 400 millions FCFA d’un nouveau marché à Bafilo, ville située à 400 km de Lomé.

Dans le cadre du suivi du projet de filets sociaux et services de base, la ministre du Développement à la base, de l'Artisanat, de la Jeunesse et de l'Emploi des jeunes, Victoire Tomegah-Dogbé a effectué le mercredi 26 septembre 2018, une tournée dans la préfecture du Bas-Mono.

Objectif : constater l'effectivité du démarrage de la fourniture des repas aux élèves en ce début d'année scolaire. A cet effet, elle s'est rendue dans 3 établissements scolaires, notamment  l'EPP  Gninoumé, EPP Kpetsou et EPP Kpotémé.

Au cours de cette tournée, elle a échangé avec les acteurs impliqués dans la mise en œuvre du projet, notamment les ONG, les directeurs d'écoles, les comités des parents d'élèves et les « mamans-cantines ». 

Selon les bénéficiaires, le projet a eu des impacts positifs, notamment un doublement des effectifs scolaires, et a contribué à enregistrer un meilleur taux de réussite académique.

Le projet est financé par l'Etat togolais et le Groupe de la Banque mondiale. Il couvre 304 écoles des milieux défavorisés.  912 « mamans-cantines » ont été formées sur la préparation des repas scolaires.

La production nigériane de pétrole brut atteindra 2,3 millions de barils par jour, l’année prochaine. C’est l’objectif de la société publique du pétrole, tel qu’expliqué par Malam Mele Kyari, responsable de la commercialisation du pétrole brut à la société publique du pétrole, NNPC.

Selon le responsable, cet objectif est né de la volonté de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) d’équilibrer le marché, étant donné que les prix du pétrole ont atteint leur plus haut niveau en quatre ans.

Même si le Nigeria a bénéficié d’une exemption de réduction de son offre, une hausse trop importante de sa production au cours des derniers mois aurait pu porter préjudice à l’équilibre du marché. Le premier producteur de pétrole du continent en extrait actuellement 1,7 million de barils par jour. 

Comme le rapporte Energy Mix Report, cette option pourrait toutefois être limitée par les capacités de production disponibles au niveau des autres membres du cartel. 

Les prix du pétrole ont bondi cette semaine, en raison de l’incertitude entourant les perspectives de l’offre mondiale suite aux sanctions américaines sur les exportations de pétrole de l’Iran et aussi parce que l’Arabie saoudite et la Russie ont exclu toute relance immédiate de la production.

Olivier de Souza

Au Burkin Faso, la ville de Koudougou accueille la première édition du Salon international du coton et du textile (SICOT). L’évènement qui se tient du 27 au 29 septembre, a été organisé par le Ministère du commerce et de l’industrie du pays. Il réunit une centaine de participants provenant de tous les maillons de la chaîne de valeur du coton.

Le SICOT se veut un espace permettant à la fois de penser des solutions aux problèmes que rencontrent les acteurs de la filière et de développer une vision prospective quant à l’avenir du coton.

Ainsi, les participants auront le choix entre des panels et tables rondes portant sur l’accélération de la transformation du coton en Afrique, ou les défis du coton africain face aux subventions internationales ou encore sur l’environnement des affaires nécessaire au plein développement de la filière.

Le SICOT permettra également aux différents acteurs invités de nouer des contacts et de développer des synergies, espèrent les organisateurs. Pour Yacouba Koura, premier vice-président de l’union nationale des producteurs de coton du Burkina, «si ce Salon parvient à permettre à tous les acteurs de regarder dans la même direction et asseoir la transformation du Coton au Burkina Faso, alors ce sera une réussite.»

Aaron Akinocho, envoyé spécial

Le Ghana a renoncé à l’émission d’un emprunt obligataire domestique d’une maturité de cinq ans, en raison des « mauvaises conditions » du marché, selon une note adressée par le ministère des Finances aux investisseurs.

Le ministère des Finances prévoyait l’émission d’obligations du Trésor libellées en monnaie locale pour refinancer des dettes. Mais les taux situés entre 19,75% et 21,5% offerts ont été jugés très élevés, tandis que le marché était très volatil. Conjuguées à la faible demande des investisseurs, ces « conditions défavorables » ont incité les autorités à abandonner l’émission.

« En raison des conditions actuelles du marché, l'émetteur a décidé de ne pas procéder à l'émission d'obligations du Trésor à cinq ans, initialement prévue en septembre 2018 », a précisé le ministère des Finances dans la note adressée aux investisseurs.

Selon les données de la Banque centrale ghanéenne, le stock de la dette publique de ce pays d’Afrique de l’Ouest était de 159,4 milliards de cedis (environ 33,5 milliards de dollars) au 30 août 2018, soit 65% du PIB. Dans ce stock, la dette intérieure représente 73,8 milliards de cedis (15,5 milliards de dollars), soit 30,6% du PIB, tandis que la dette extérieure s’élève à 85,5 milliards de cedis (environ 18 milliards  de dollars), soit 35,4% du PIB.

Bank of Ghana a également précisé que le stock de la dette publique du pays a connu une hausse de 5,1 milliards de cedis (environ 1 milliard de dollars) sur les quatre mois de mai à août 2018.

Le Ghana devrait boucler, cette année, un programme d’aide triennal de 918 millions de dollars de la part du Fonds monétaire international (FMI), destiné à stabiliser l'économie ghanéenne qui avait souffert ces dernières années d’une hausse de l'inflation et de la dette ainsi que d’un ralentissement de la croissance.

Ce pays qui exporte du cacao, de l'or et du pétrole semble déterminé à ne pas reconduire le programme d’assistance du FMI en 2019. Le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, avait annoncé en février dernier que son pays a décidé de se passer des crédits du FMI et de financer son budget grâce à ses propres recettes. « Notre reprise économique va financer notre budget », avait-il alors martelé.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a participé ce mercredi 26 Septembre 2018 à la 2ème édition du « One Planet Summit », à New York en marge de la 73ème assemblée générale de l’Onu.

Dans son intervention au cours du Panel 3 du sommet, le Chef de l’Etat a abordé plusieurs points relatifs à l’inclusion des populations à la base afin que les actions contre le réchauffement climatique ne laissent aucun citoyen du monde de côté. 

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« Ce dont nous avons besoin, c’est de trouver un mécanisme pour réduire les risques liés à l’investissement dans les zones reculées. Si nous ne le faisons pas, nous ne gagnerons pas la bataille contre le changement climatique », a déclaré le n°1 togolais.

Faure Gnassingbé a ensuite fait part des challenges qui existent pour les pays africains : « Le défi majeur pour le Togo et l’Afrique réside dans le hiatus entre disponibilité de l’énergie et accès à l’énergie, en particulier pour les populations les plus vulnérables ». 

Le Président de la République a enfin invité les dirigeants réunis au sommet, à œuvrer efficacement pour la prise en compte responsable des populations vulnérables. « Les ressources de l’Etat sont limitées et il nous faut mobiliser les investisseurs et les fabricants d’équipements pour y arriver ». 

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Le « One Planet Summit » est une initiative lancée par le président français Emmanuel Macron en 2017. Il réunit des dirigeants et personnalités du monde concernés par la lutte contre le réchauffement climatique. 

Cette année, il s’articule autour de 3 panels : le partage des solutions pour une action climatique locale, nationale et mondiale, l’investissement dans la transition vers des économies résilientes et inclusives à faible niveau d’émission et la protection des populations vulnérables. 

A partir de 2020, le gouvernement créera un cadre de rencontre avec les acteurs du système de l’éducation. Il devrait s’agir d’un cadre de dialogue et de concertation. Le ministre des enseignements primaire, secondaire et de la Formation professionnelle, Pr. Komi Paalamwé Tchakpélé a fait l’annonce de ce projet lors de son adresse au monde éducatif. 

Selon le ministre, ce cadre devrait permettre au gouvernement et à ses partenaires, les acteurs du système éducatif, d’examiner de manière participative, les prévisions budgétaires du secteur de l’éducation et les allocations de ressources. L’idée, c’est de trouver des créneaux pour faire face, de manière concertée, aux défis et besoins qui se posent au secteur de l’éducation.

A terme, avec l’institution de ce cadre, le secteur de l’éducation devrait avoir un motif supplémentaire d’espérer des lendemains plus sereins. Déjà, l’adoption du Statut particulier de l’Enseignant a été effective. En outre, le décret d’application de cette loi qui devrait améliorer sensiblement la carrière enseignante, vient d’être édicté.

Cerise sur le gâteau, une revalorisation des primes allouées au secteur est prévue à hauteur de 1 milliard FCFA en 2018 et de deux milliards FCFA en 2019, en sus des mesures sociales antérieurement acquises au secteur.

Le Groupe des 5, composé des Etats-Unis, de la France, de l’Allemagne, de la Délégation de l’Union Européenne et de la Coordination du Système des Nations Unies au Togo, affiche sa satisfaction face aux avancées enregistrées dans la résolution de la crise sociopolitique.  

Dans un communiqué conjoint rendu public ce mercredi 26 septembre 2018, les chancelleries occidentales « constatent une évolution positive dans la tonalité des débats et dans la volonté commune d’organiser et de participer à des consultations électorales crédibles, transparentes et inclusives conformément au chronogramme fixé par la commission de la CEDEAO, et d’aboutir à une réforme constitutionnelle consensuelle ». Pour une résolution durable de la crise, le groupe encourage les acteurs à consolider cette confiance retrouvée. 

Le Groupe des 5 considère par ailleurs que l’opposition, par la désignation de ses représentants à la CENI et sa contribution à la préparation et à l’adoption par voie parlementaire, d’un projet de loi de révision constitutionnelle respectueux des préconisations de la feuille de route, émettrait des signes de bonne volonté.

Dans le même souffle, le Groupe souhaite que le gouvernement maintienne le cap des mesures d’apaisement recommandées par la CEDEAO et les facilitateurs.

Les chancelleries ont réaffirmé leur disponibilité à accompagner le Togo dans ses efforts pour sortir définitivement de la crise politique.