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La 3ème session extraordinaire de l’Assemblée nationale s’est ouverte ce mardi 25 septembre 2018, sous la présidence de Dama Dramani, le Numéro 1 de cet organe.

Selon les informations, les députés plancheront au cours de cette session, sur le budget 2019 de l’Assemblée nationale. Les parlementaires examineront aussi l’avant-projet de loi portant modification de la loi relative à la modernisation de l’action publique de l’Etat en faveur de l’économie.

Des questions liées à l’actualité sociopolitique, notamment le processus électoral et la recomposition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) seront également au menu des travaux.

Dans son discours d’ouverture, Dama Dramani a demandé à l’ensemble des députés de « se rendre disponibles pour jouer solennellement leur partition dans ce processus très important ». Il souhaite que « la décrispation apparue au sein de la classe politique soit définitive pour aboutir, pourquoi pas, et dans l’intérêt du peuple togolais, à l’adoption par voie parlementaire des projets de réformes constitutionnelles et institutionnelles contenues dans la feuille de route proposée par la Cedeao ».

Jusqu’au 29 septembre 2018, l’Union Européenne célèbre sa semaine de la diplomatie climatique. La délégation de l’Union Européenne  au Togo a donné hier, 24 septembre 2018, le ton aux activités dans le cadre de cette « fête » climatique.

Hanses Bruno, ministre conseiller de l’Union Européenne, Christoph Sanders, ambassadeur allemand, et Marc Vizy, ambassadeur de France au Togo, ont marqué de leur présence la cérémonie de lancement. De l’ensemble des messages délivrés, il est à retenir que l’initiative se justifie par la dimension internationale de la lutte contre le changement climatique.

S’agissant du Togo, Marc Vizy a salué des efforts consentis dans la lutte contre ce phénomène. Des efforts matérialisés par l’adoption, par exemple, de la loi sur la promotion des énergies renouvelables, qui démontre que «  bien que petit pollueur, le Togo prend toute sa part dans la très grande responsabilité – « commune mais différenciée », comme le veut la formule consacrée – et s’est emparé des grands enjeux qui touchent aux changements climatiques ».

Dans la même veine, la stratégie nationale d’électrification, avec en bonne place les énergies renouvelables et l’admission du Togo à l’Alliance Solaire Internationale,  a valu au Chef de l’Etat togolais d’être invité par son homologue français Emmanuel Macron au « One Planet Summit ».

Dans l’UE, en revanche, si le cap fixé est une réduction de 40% à l’horizon 2030, induisant l’intégration systématique de la dimension changement climatique dans tous les projets, force est de constater, précise l’ambassadeur allemand, que certains paramètres, notamment politiques et économiques, ne facilitent pas toujours la mise en œuvre, ni parfois l’adoption de certaines mesures en phase avec cet objectif.

Au titre des activités devant marquer la semaine européenne de la diplomatie climatique, on note en outre une conférence de presse OSC-Climat, ce 25 septembre, une émission radiophonique dotée de prix sur les radios Lomé et Kara, une conférence sur le changement climatique au Togo, les 26 et 27 septembre.

Une séance d’ECO Jogging est prévue en apothéose.

Le ministre de l’environnement et des ressources forestières, André Johnson a présidé hier, 24 septembre 2018, aux côtés de Christina Martins-Barreira, ambassadeur de l’UE au Togo, une cérémonie d’allocation de subventions européennes (d’une enveloppe totale de 5,5 millions d’euros) à plusieurs ONG/OSC.

L’événement s’est tenu au siège de la délégation de l’Union Européenne et s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, en ligne avec le Programme d’appui à la lutte contre le changement climatique (PALCC), dans sa composante « Résultats 1 et 2 ».

En effet, ce volet du programme qui vient en appui au gouvernement togolais, se décline en deux principales articulations, à savoir la gestion durable des forêts et des terres et l’efficacité énergétique. Il réserve une part prépondérante aux actions de terrain devant être menées au Togo, non seulement en vue de lutter contre le changement climatique mais également afin de permettre une atténuation des effets qu’entraîne ce phénomène mondial.

De fait, le Togo, comme la plupart des pays africains, subit les effets et impacts du changement climatique, lesquels ne sont pas sans conséquence sur la gestion des ressources naturelles, le cadre de vie des populations, la continuité et la durabilité des systèmes de production, a fait constater le ministre. Une situation aggravée par « la pression démographique de plus en plus croissante, la réduction des superficies forestières, la dégradation des eaux et forêts, l’érosion côtière, etc. », a-t-il ajouté.

Il a alors reprécisé le contexte du PALCC et son bien-fondé. Mieux, il a paru particulièrement ravi de ce que près de 70% des ressources affectées au projet, se consacrent aux activités de terrain. Les ONG/OSC bénéficiaires, sélectionnées suite à un appel à propositions, devront en effet axer leurs actions sur la gestion durable des forêts et des terres et l’efficacité énergétique.

La ministre des Postes et de l’Economie Numérique Cina Lawson a pris part lundi 24 septembre 2018 à la cérémonie de lancement des activités des 30 ans d’existence du Centre Informatique et de Calcul de l’Université de Lomé (CIC-UL).

 Aux côtés de son homologue de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, elle a salué l’initiative de cette célébration et rappelé que l’événement se situe dans un contexte d’amorce d’un tournant essentiel, celui de « la révolution informatique, comparable en termes d’ampleur, à celle du siècle précédent, la révolution industrielle ».

Placé sous le thème : « L’informatique, la source de nouvelles perspectives de développement africain », et prévu du 24 au 29 septembre prochain à l’Université de Lomé, l’événement offre à la titulaire du portefeuille des postes et de l’économie numérique dans le gouvernement Klassou, une tribune pour mettre en exergue l’opportunité de progrès que représente ce centre de dispensation du savoir informatique. Il forme en effet, en Génie Logiciel et Maintenance réseau informatique.  

Le ministre en charge de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Octave Nicoué Broohm  a, pour sa part, appelé, à cette occasion à des réflexions allant dans le sens des réformes engagées dans le secteur de l’Enseignement supérieur. Ces idées nouvelles devraient être le moteur « d’une refondation de l’établissement en termes de ressources humaines et pédagogiques et d’assurance-qualité » et avoir «  pour baromètre les référentiels et les standards auxquels nous avons souscrit », a-t-il déclaré.

En marge de la 73ème session ordinaire de l’assemblée générale des Nations Unies qui se tient à New York du 25 Septembre au 1er Octobre 2018, le Président de la République Togolaise, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, prendra part ce mercredi 26 Septembre, à la 2ème édition du « One Planet Summit ».

Le Chef de l’Etat est invité par son homologue français Emmanuel Macron, à ce panel de haut niveau sur le réchauffement climatique qui se déroulera sous le thème : «Accélérons la mise en œuvre de l’accord de Paris, en mettant la finance au service de l’action climatique ».

Le sommet est organisé conjointement par le Président français, le Secrétaire Général de l’Onu, Antonio Guterres, le Président de la Banque Mondiale, Jim Yong Kim et Michael Bloomberg, envoyé spécial des Nations Unies pour l’action climatique. Il rassemblera tous les dirigeants et décideurs concernés par la lutte contre le réchauffement climatique.   

Le n°1 togolais, par ailleurs seul Président africain invité à ce sommet, arrive à ce panel muni des expériences et des initiatives déjà lancées par le Togo sur les questions climatiques.

Entre autres, le projet CIZO, un système d’électrification rurale lancé en 2017 qui ambitionne de raccorder plus de 2 millions de ménages togolais à l’énergie solaire, et qui a déjà obtenu des résultats significatifs, salués à l’international.

La politique d’électrification solaire initiée par le Président de la République, répond aux objectifs de l’Alliance Solaire Internationale (ASI) au sein de laquelle le Togo occupe une place de choix. Le pays organise régulièrement à ce titre, des réunions d’experts de l’organisation.

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a lancé ce lundi 24 septembre 2018, le processus d’accréditation pour l’observation des élections législatives du 20 décembre prochain. Les candidatures sont ouvertes aux organisations et regroupements d’organisations.

Selon le communiqué publié sur son site officiel, et accessible suivant le lien http://www.ceni-tg.org/?p=4907, les organisations candidates à l’observation électorale ne peuvent pas siéger à la CENI, ni être membres d’un regroupement d’associations ou d’une institution déjà accréditée pour l’observation.

Elles doivent indiquer les différentes étapes de l’observation auxquelles elles souhaitent être associées, la zone de déploiement envisagée ainsi que le nombre d’observateurs à déployer. Une copie du récépissé d’enregistrement de l’association et un exemplaire des statuts de l’association sont également requis pour la constitution des dossiers.

L’observateur électoral dont la candidature est soumise par une association ou une organisation, ne doit pas être membre d’une structure de direction de parti politique. Il ne doit pas être membre de la CENI et de ses démembrements, ni délégué auprès de la CENI et de ses démembrements.

Pour sa neutralité, le candidat à l’observation électorale doit s’engager à ne participer à la campagne électorale en faveur d’aucun parti politique, candidat ou regroupement de partis politiques.

Le Président de la République SEM Faure Essozimna Gnassingbé participe à partir de ce lundi 24 septembre aux côtés de ces pairs, à la 73ème session de l’Assemblée générale des Nations unies à New York.  

Ouverte depuis le 18 septembre sous la présidence de la diplomate équatorienne María Fernanda Espinosa Garcés, cette 73ème assemblée se poursuit ce lundi avec des réunions de haut niveau et le débat général.

Au cours de cette session annuelle, les Chefs d’Etat ou de gouvernement prennent chacun la parole à la tribune de l’Onu.

Ce  lundi, un hommage a été rendu à l’icône de la lutte anti-apartheid Nelson Mandela à qui l’Onu a décidé de consacrer la décennie 2019-2028.

La session se penchera également sur les questions de pauvreté, de maladies, de climat, de migration ou encore de guerre dans le monde.

La participation du Togo au FOCAC, couplée de l’organisation d’un business forum en République Populaire de Chine, a permis au Togo et à ses opérateurs économiques d’entreprendre une véritable opération de charme auprès du gouvernement et des investisseurs chinois.

En vue de permettre au pays de tirer un dividende économique important de ces deux rencontres, le gouvernement incite les ministres à proposer des projets susceptibles d’attirer des investissements chinois. En effet, l’une des communications présentées lors du dernier conseil des ministres, les exhorte à l'action en ces termes : « Afin de tirer tous les profits de cette mission, le conseil a exhorté tous les ministres à proposer des projets pertinents, susceptibles d’être éligibles aux critères de l’enveloppe consacrée aux initiatives de développement que soutient la République Populaire de Chine ».

Cet appel à l’endroit des membres du gouvernement se justifie par le fait que le Togo a obtenu d’importantes promesses de financements.

Sandra Ablamba Johnson, Conseillère du Chef de l’Etat et Coordinatrice de la Cellule Climat des Affaires abordant, dans une interview accordée à togofirst.com, la question de la disponibilité des investisseurs chinois à parier sur le Togo, a été claire: « les banques et institutions chinoises sont prêtes à financer et accompagner les investisseurs chinois qui veulent investir au Togo ». Mais, pour se concrétiser, cette bonne volonté devra rencontrer des projets éligibles.

La Guinée bénéficiera de 60 millions $ de la part de la Banque mondiale pour financer le budget de l’Etat exercice 2018, a indiqué un communiqué du ministère de l’Economie et des Finances, publié la semaine dernière.

Selon la note d’information, cet appui budgétaire est conséquent aux réformes mises en place par le gouvernement pour améliorer la santé économique et financière du pays. Visant à faciliter le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES), le nouveau montant devrait servir entre autres à promouvoir la productivité et la croissance des investissements dans l’agriculture, l’amélioration de la couverture électrique et le renforcement de la prestation des services publics.

Plusieurs autres appuis budgétaires sont en cours d’étude, afin de diversifier l’économie nationale, a indiqué Mamadi Camara (photo) ministre des Finances, avant d’ajouter que ces financements permettraient de booster les secteurs clés de la croissance économique inclusive.

Notons que pour 2018, le FMI table sur une croissance économique à 5,8% pour le pays.   

Moutiou Adjibi Nourou

Le gouvernement fédéral a annoncé, le 19 septembre, la suspension du projet de lancement d’une compagnie aérienne nationale, un projet très critiqué par les neuf compagnies privées locales qui battent de l’aile en raison d’un environnement opérationnel difficile.

«J’ai le regret d’annoncer que le Conseil exécutif fédéral a pris la difficile décision de suspendre le projet du transporteur national.», a indiqué le ministre nigérian de l’aviation civile, Hadi Sirika (photo)‏, dans un tweet.

«Tous les engagements dus seront honorés. Nous remercions le public pour le soutien habituel.», a-t-il ajouté.

Dans un communiqué distinct, le ministre a précisé que «la suspension est un choix stratégique qui n’a rien à voir avec des considérations politiques».

Un fonctionnaire de la présidence, qui a requis l'anonymat, a cependant déclaré à la presse que la décision avait été prise en raison de problèmes de financement.

«L'équipe de gestion économique présidée par le vice-président (Yemi Osinbajo) n'a pas donné son feu vert.», a souligné ce responsable. «Elle a recommandé que le gouvernement ne mette pas en place une compagnie nationale avec des fonds publics, mais que le ministère des Transports accélère la recherche d'un partenaire qui financera et dirigera la nouvelle compagnie aérienne.», a-t-il précisé.

En juillet, le gouvernement avait annoncé en grande pompe au salon aéronautique britannique de Farnborough, qu’une nouvelle compagnie nationale baptisée « Nigeria Air » commencerait ses activités à la fin de l'année 2018.

Montée sur la base d’un partenariat public-privé, Nigeria Air devait remplacer Nigeria Airways, qui avait fait faillite en 2003 sous le poids de ses dettes, victime d'une mauvaise gestion et de la corruption. Elle devait  entamer ses opérations en décembre prochain, avec une flotte de cinq avions, dont des Airbus A330s et Boeing B737s.

Le gouvernement s'était engagé à mobiliser 300 millions de dollars pour couvrir les frais de lancement du transporteur.

Le projet du lancement d’une compagnie aérienne nationale a été vertement critiqué par les neuf compagnies privées nigérianes regroupées au sein de l’Airlines Operators Nigeria (AON).

Selon ce syndicat patronal, l’Etat doit plutôt améliorer l’environnement opérationnel difficile, marqué par le doublement des taxes, la hausse des prix du carburant et la concurrence féroce des compagnies étrangères.