Le ministre de l’agriculture, de la production animale et halieutique, Noel Koutéra Bataka a officiellement lancé ce jeudi, via un coup de pioche, les travaux de construction d’une aire d’abattage à Kara.
Cette infrastructure, première des trois qu’a prévu le gouvernement, s’inscrit dans la mise en œuvre de la composante 2 « relance du sous-secteur de l’élevage » du Projet d’appui au secteur agricole (PASA).
Comme celles de Sokodé et de Kpalimé, elle a pour objectif d’améliorer la capacité et la qualité de la production carnée sur l’ensemble du territoire. Elle vise également à pourvoir la région d’une infrastructure de ce type, afin de mettre fin aux systèmes d’abattage clandestins, caractérisés souvent par des conditions inappropriées qui compromettent la qualité des produits et la santé des consommateurs.
Les aires, qui entrent par ailleurs en ligne avec l’axe 2 du PND à travers la valorisation des produits animaux par la transformation et la commercialisation, seront chacune composées de bâtiments d’exploitation, administratifs, de structure de traitements, ou encore de bio-digesteurs.
Le coût global des trois travaux est estimé à 402 313 082 FCFA.
Le Togo reprendra à nouveau en juillet prochain, la présidence du Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine, un an tout juste après avoir occupé ce poste.
Une rencontre a eu lieu à ce sujet ce jeudi 23 mai 2019 à Addis Abeba, entre l’ambassadeur togolais auprès de l’UA et de l’Ethiopie, Toba Sébadé et Smail Chergui, le commissaire chargé de la paix et de la sécurité de l’Union africaine.
Les échanges ont porté sur les questions liées à la sécurité et à la paix, actuellement sur le continent, et à l’agenda du Togo, une fois la présidence prise, lors du prochain sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement, prévu au Niger.
Le précédent passage du Togo à la tête de l’organe décisionnel permanent de l’UA pour la prévention, la gestion et le règlement des conflits, avait été marqué notamment par la gestion de la situation en RDC, au Sahel et en Guinée Bissau.
Rappelons qu’en plus de son implication sur le continent, le Togo est également très engagé auprès des Nations Unies dans des opérations de maintien de la paix. Plus de 2000 casques bleus togolais, soldats et policiers, sont actuellement déployés sur les théâtres d’opérations de l’Onu en Afrique, essentiellement au Mali et dans le monde.
Le ministre des mines et de l’énergie, Marc Ably-Bidamon a ouvert ce jeudi 23 mai 2019, les travaux d’une rencontre de 02 jours destinés à valider le nouveau projet de politique minière.
Le nouveau document qui a été élaboré dans le contexte du projet de développement et de gouvernance minière, avec l’appui de la Banque mondiale, vise une meilleure gouvernance du secteur, un renforcement de l’exploitation et de la transformation. Le tout dans une optique de réduction de la pauvreté et une amélioration des conditions de vie des populations proche des zones d’exploitation notamment.
« Ce document participe à la définition des types d’investissements, concourant d’une part à la croissance économique et d’autre part à la réduction de la pauvreté à travers les activités minières », a indiqué le ministre.
Et de poursuivre : « Cette politique témoigne de la volonté du gouvernement de promouvoir un secteur minier durable tourné vers la transformation et répondant aux attentes légitimes des populations ».
Le ministre en charge de l’agriculture, Noel Koutéra Bataka lance officiellement ce jeudi 23 mai 2019 à Kara, le début de la campagne nationale de production cotonnière pour la saison 2019-2020.
Ce sera lors d’une cérémonie qui se tiendra au Palais des Congrès de la ville. L’évènement sera l’occasion pour les principaux acteurs de la filière cotonnière de faire le point sur les dispositifs à mettre en place pour accompagner la transformation de la filière et améliorer les performances durant cette nouvelle campagne à venir.
La production de la campagne dernière était évaluée à 117 000 tonnes. Des chiffres qui devraient s’améliorer lors de cette campagne. Le département américain de l’agriculture anticipe en effet pour 2019-2020, une production de 152 000 tonnes pour le Togo, soit une hausse de plus de 18% par rapport à la campagne dernière.
Les habitants des villages de Nadiégou, Polougou, Kankangbane et Djalière, dans les préfectures de Tône et de Tandjoaré, devraient bientôt bénéficier d’un approvisionnement en eau potable via une prouesse technique basée sur le solaire.
Le ministère de l’eau, de l'équipement rural et de l’hydraulique villageoise vient en effet d’attribuer le marché d’approvisionnement à un groupement composé de deux entreprises spécialisées dans le domaine, Vergnet Hydro et ECM.
Le projet estimé à 194 millions Fcfa, s’inscrit dans le cadre du projet d’amélioration des conditions sanitaires en milieu scolaire et rural dans la région des savanes (PASSCO), financé par l’Agence française de développement (AFD).
Il consistera à installer des systèmes d’adduction d’eau potable solaires, dans ces localités situées sur des zones particulièrement escarpées. « Les forages sont très profonds. Les pompes seront installées entre 165 et 220 mètres de profondeur », a indiqué l’un des responsables de Vergnet Hydro.
La mise en place de ces nouveaux équipements va en outre « réduire significativement la fracture territoriale dans ces villages tout en les soulageant des nombreuses peines auxquelles ils sont confrontés », précise-t-on du côté d’ECM.
L’ensemble des équipements devrait être installé et fonctionnel en septembre 2019.
Le ministre de la culture, du tourisme et des loisirs, Kossivi Egbetonyo a lancé mardi à Lomé, une série de consultations avec les artistes et les acteurs du monde culturel national.
Ces concertations périodiques ont principalement pour objectif, de plancher ensemble sur les voies et moyens de mieux intégrer le secteur culturel et artistique aux stratégies de développement. En introduisant les travaux de cette première rencontre, le ministre a invité les artistes à se joindre au gouvernement pour « faire de l’art et de la culture, un véritable socle du développement ».
Selon Kossivi Egbetonyo, de nombreux défis restent, notamment un meilleur investissement dans le domaine de l’industrie culturelle et artistique, spécialement en faveur des métiers, la lutte contre le piratage et la contrefaçon des œuvres des artistes et une plus forte intégration de la culture dans le commerce international.
Il est donc envisagé pour très bientôt la réalisation d’une étude sur l’économie et les bienfaits de la culture. De même la création prochaine d’un conservatoire national de musique a été annoncé.
Une délégation de membres du gouvernement, conduite par le ministre du commerce, Kodjo Adedze et Sandra Johnson, ministre déléguée chargée de l’amélioration du climat des affaires, se trouve à Paris ce mercredi dans le cadre d’une rencontre d’échanges avec des investisseurs.
La réunion, qui se tient en prélude du prochain forum économique Togo-UE, vise à faire découvrir les différentes opportunités d’investissements et d’affaires au Togo, le tout sur fond de présentation du PND 2018-2022.
Les échanges portent également sur les principaux enjeux de ce forum au cours duquel 300 investisseurs sont attendus.
Notons aussi la participation aux échanges, de l’ambassadeur du Togo en France, Calixte Madjoulba Batossie.
C’est l’une des principales informations à retenir de la rencontre ayant réuni lundi le ministre en charge des questions environnementales, David Olatokoun Wonou et Aliou Dia, le représentant résident du Pnud au Togo.
L’institution onusienne injectera 500 000 $ dans un projet destiné à appuyer le Togo dans la mise en œuvre de sa Contribution déterminée au niveau national (CDN), un des instruments de l’Accord de Paris sur le climat.
L’objectif étant de transformer le CDN en plan d’investissement arrimé au Plan national de développement, ce qui permettra de renforcer la résilience du Togo face aux changements climatiques.
Outre cet appui, le Pnud envisage également d’initier d’autres activités et projets, de concert avec le gouvernement. Les deux personnalités ont ainsi évoqué l’organisation prochaine d’un atelier avec l’ensemble des partenaires pour passer en revue les opportunités de financement de l’action climatique pour le Togo. L’objectif de cet évènement sera de réfléchir à la mise en place par le gouvernement et le Pnud, d’un Fond National Climat.
Une délégation togolaise, conduite par le ministre en charge du développement à la base, Victoire Tomégah-Dogbé, a pris part à Paris à la réunion du comité directeur du centre de développement de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques).
Cette réunion de haut niveau, qui en est à sa 5ème édition, s’avère particulière pour le Togo, qui y participe pour la toute première fois en qualité de pays membre.
Le Togo avait en effet accepté le lundi 13 mai dernier, l’invitation à devenir membre à part entière de l’institution qui travaille avec les économies émergentes et en développement à « bâtir un monde plus fort, plus saint et plus juste ».
« Nous espérons que cette admission contribuera à approfondir le partage d'expérience que ce soit dans l'évaluation des politiques publiques ou le renforcement des capacités pour la mobilisation des ressources internes ou de développement des outils performants d'inclusion », a indiqué le ministre sur son compte twitter.
Et d’ajouter : « Le Togo et les Togolais s'engagent avec détermination à partager leur expérience dans le domaine du développement inclusif et durable ».
L’examen du Baccalauréat Première Partie (BAC I) a officiellement débuté ce mardi 21 mai 2019 sur toute l’étendue du territoire.
Au total, 68 100 élèves dont 54 900 de l’enseignement général prennent part à cette session écrite de mai 2019 qui a démarré avec les épreuves de composition française.
145 centres sont mobilisés pour cet examen qui doit ouvrir les portes des classes de Terminale aux apprenants. Le ministre des enseignements primaires et secondaires a parcouru plusieurs de ces centres, afin de prendre le pouls du déroulement des épreuves.
L’examen, qui prend fin le 25 mai prochain, marque le début des différents examens de fin d’année du système éducatif national. Il sera suivi le 04 juin par le BEPC, le 17 par le CEPD et le BAC II et le 08 juillet par le BTS.