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Par un communiqué diffusé sur son portail web officiel, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT) informe les opérateurs économiques togolais que la 3è édition des « Rencontres Africa » se tiendra, du 24 au 25 septembre 2018 au Palais des Congrès de Paris. Elle les invite à cet effet à s’inscrire.

« Les rencontres Africa » sont une initiative portée par le soutien du ministère français de l’Europe et des Affaires Etrangères et la société CLASSE EXPORT. L’événement se veut un rendez-vous de brassage de nombreux acteurs économiques publics et privés des pays africains et européens.

Le communiqué souligne que plus de 800 décideurs africains et 1500 dirigeants français et européens sont attendus à ces rencontres.

Les activités inscrites au programme de ces rencontres sont principalement du networking B2B, des conférences, des plénières, des déjeuners de réseautage et des rencontres dans plusieurs secteurs dont : l’agroalimentaire, les BTP/infrastructures, la santé, la sécurité/défense.

Les organisateurs des « Rencontres Africa » promettent des rencontres B2B de haut niveau ainsi que des échanges fructueux en vue de nouer des partenariats gagnant-gagnant.

Les opérateurs économiques intéressés par ces rencontres peuvent recueillir davantage d’informations et s’inscrire directement sur le site www.rencontresafrica.org. ou écrire à : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. / Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le ministre du commerce et de la promotion du secteur privé, Bernadette Essossimna Legzim-Balouki, a officiellement lancé le 7 septembre dernier à Kara (420 km de Lomé), le Projet de durabilité et de renforcement des capacités commerciales de l’anacarde et du karité (Prodak).

Financé par le programme d’assistance technique Cadre Intégré Renforcé (CIR) du Togo, le projet s’inscrit dans l’axe 2 du Plan National de Développement (PND), qui ambitionne de développer au Togo des pôles de transformation agricoles.  

Le Prodak vise principalement à améliorer la qualité de l’anacarde et du karité ainsi que leurs dérivés afin de les rendre plus compétitifs sur les marchés. Ce qui devrait permettre, selon Bernadette Legzim-Balouki, « d’accroître les recettes d’exportation de ces produits à fort potentiel ». La mise en œuvre du projet permettra également, poursuit le ministre, « d’améliorer sensiblement les revenus des acteurs ciblés afin de réduire la pauvreté ». 

Prévu pour une durée de 3 ans, le Prodak sera exécuté par les ministères en charge du commerce et de l’agriculture. D’autres partenaires d’exécution, comme la Chambre  de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT) ou l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (Onudi) s’y joindront.

Un comité de suivi-évaluation national du projet qui a notamment reçu le soutien de la coopération allemande, sera bientôt mis en place.

Au Burkina Faso, le gouvernement a lancé la semaine dernière son programme de construction de 2 000 écovillages à travers le pays, a indiqué l’agence de presse chinoise Xinhua.

Ce projet à 1,77 milliards $, axé sur l’écologie, vise à réaliser cinq objectifs spécifiques à savoir : faciliter l’accès durable aux énergies renouvelables et préserver l’environnement, améliorer l’accès aux financements, renforcer la bonne gouvernance locale, améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle durable et promouvoir l’entrepreneuriat local.

Lancée dans le village de Betta, la première phase d’exécution du projet devrait permettre la mise en place d’un réseau d’électrification grâce aux énergies renouvelables, dans la localité.

« D'ici la fin de l'année 2018, la population du village de Betta, dans la commune de Ziniaré, pourra bénéficier de l'électrification solaire grâce à la mini-centrale solaire de 45 kilowatts avec stockage par batteries, pour une production totale de 50 mégawatts par an.», a indiqué un communiqué du ministère burkinabé de l’Environnement.

Notons que seuls,  13 villages devraient concentrer les premiers investissements dans le cadre dudit projet, en attendant l’identification des 1 987 autres.

Prévu pour être achevé en 2020, les autorités espèrent que le projet permettra de générer des milliers d’emplois verts, au profit des populations locales.

Moutiou Adjibi Nourou

 En marge du sommet sino-africain tenu récemment à Beijing, plusieurs accords et mémorandums d’accords ont été conclus entre les autorités nigérianes et des entreprises chinoises, ainsi qu’entre les entreprises nigérianes et leurs homologues chinois.

Ce sont au total 25 accords qui ont été signés pour des investissements estimés à plus de 10 milliards $.

Parmi ceux-ci, figure l’accord entre la China National Petroleum Corporation (CNPC) et la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC) pour la construction du gazoduc Ajaokuta-Kaduna-Kano, d’un coût de 2,8 milliards $.

La NNPC a conclu un autre accord avec le groupe des industries lourdes Nanni Good Fortune et le groupe Capegate pour des investissements de 400 millions $ dans six Etats, en vue de la production d'éthanol, d’une centrale de 64 MW, de la production de 72 000 tonnes de sucre par an, pour 5 500 emplois directs.

On compte également l'accord entre le ministère nigérian de l'industrie, du commerce et de l’investissement avec Shandong Ruyi International Fashion Industry pour la mise en place de la toute première chaîne de valeur du coton au Nigeria. Ce projet part de la culture du coton à l'égrenage, en passant par la filature, jusqu’à la fabrication de textiles et à la confection de vêtements dans les Etats de Katsina, Kano, Abia et Lagos. Le coût est estimé à 2 milliards $.

Un mémorandum d’accord a aussi été signé avec le conglomérat chinois Capegate Integrated, concernant l'énergie et les engrais organiques. D’un coût de 1,5 milliard $, ce projet va générer 300 MW d'électricité, 500 000 tonnes d'engrais organiques, 60 millions de litres de pyrolyse et créer jusqu'à 10 000 emplois dans les Etats d'Abuja, du Niger, de Nasarawa, de Kaduna et de Kano.

La société apportera, par ailleurs, 400 camions à ordures et divers types d’équipements d'assainissement, tandis qu’un million de poubelles seront déployées.

En outre, le gouvernement de l'Etat d'Edo a signé avec la China Harbour Engineering Company (CHEC) Limited, pour la construction d’un port maritime à Benin River. Une raffinerie modulaire d’un coût de 2 milliards $ sera également construite par un consortium chinois composé de Peiyang Chemical Equipment Company (PCC), SINOPEC, International Petroleum Service Corporation (SIPS) et African Infrastructure Partners (AIP). Un parc industriel est également prévu.

Par ailleurs, la ministre des finances du Nigeria, Mme Kemi Adeosun et Wang Xiaotoa, directeur général de l'Agence chinoise de coopération au développement international, ont signé un accord de financement de 328 millions $ pour le backbone de l'infrastructure nationale des IC.

Un autre protocole d'accord a été conclu entre Huawei Technologies et le gouvernement fédéral du Nigeria, pour la formation de 1 000 fonctionnaires du gouvernement nigérian en vue d'acquérir des connaissances et des compétences de base en matière de TIC.

Huawei prévoit également la formation annuelle de 10 000 Nigérians dans le secteur des TIC, avec une formation plus large et approfondie de 5 000 d'entre eux qui, après avoir été certifiés par Huawei, pourront être employés partout dans le monde.

Enfin, Un autre protocole d’entente a été signé par KhromeMonkey Nigeria Limited, propriétaire des journaux Leadership, et Shenzen Right Net Technology Limited. Ce partenariat conduira à la création d’Amanbo Nigeria, une plateforme et un portail interentreprises à destination des entreprises (B2B2C) qui permettront aux exportateurs nigérians d’échanger avec les importateurs chinois et inversement.

Le potentiel commercial estimé de la plateforme au cours des trois premières années, compte tenu des relations commerciales actuelles avec la Chine, est de 500 millions $.

La société anonyme de droit sénégalais Envol Immobilier, présidée par le Malien Madani Tall, ancien directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d'Ivoire, le Bénin, le Niger, la Mauritanie et le Togo (2008-2013), s’est vue attribuer un contrat pour la construction de l’Université de San Pedro (Sud-Ouest) en Côte d’Ivoire.

D’un coût estimé à 95 milliards FCFA (environ 167 millions $), cette future université située dans la deuxième ville portuaire du pays devrait « accueillir à terme, 20 000 étudiants dans les filières de construction navale, d’agriculture et de tourisme ». Selon le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Albert Toikeusse Mabri, l’Université de San Pedro devrait ouvrir ses portes en octobre 2020 pour accueillir ses premiers étudiants.

Créée il y a seulement trois ans, Envol Immobilier n’est pas à son premier gros contrat. On pourrait, à cet effet, citer les premières sphères ministérielles au pôle urbain de Diamniadio au Sénégal, inaugurées le 2 mai 2018 après environ seize mois de travaux pour un coût de 56 milliards FCFA (environ 98 millions $).

D’autres projets tous aussi importants, sont également en cours de préparation tel que le pôle ministériel de Lomé, ou encore celui de l’Université de Kara au Togo.

A Lomé, le Bénin, le Burkina Faso, le Gabon, le Mali, le Niger et le Togo ont officiellement lancé ce mardi 10 septembre une initiative mondiale afin de mobiliser des investissements pour le compte de l’Alliance Solaire Internationale (ASI).

 Directement portée par les chefs d’Etat, l’initiative « qui prend la forme d’un protocole international », selon le Président de la République Togolaise, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, est « ouvert à tous les pays membres de l’ASI qui le souhaitent ».

L’initiative entre dans le cadre du Programme « Affordable Finance at Scale », un programme qui a pour objectif de faciliter les investissements dans le solaire. Elle se veut également une réponse directe aux priorités fixées lors du sommet de New Delhi en 2018.

Selon le communiqué officiel, l’initiative que lancent ces 6 pays a été finalisée lors d’une réunion dans la capitale togolaise les 23 et 24 août entre les conseillers des Chefs d’Etat. 

« Nous avons initié la mise en place, pour les projets de valorisation de l’énergie solaire, d’un cadre réglementaire et contractuel collectif optimal », indique le Chef de l’Etat togolais. Et de poursuivre : « c’est le levier indispensable si nous voulons agréger à grande échelle, la demande de financement pour les projets dont nos populations ont besoin, obtenir la mise en place d’outils de garantie adaptés et une diminution massive des coûts de financements ». 

Le Togo qui multiplie ses efforts afin de diversifier sa dépendance énergétique, souhaite, à l’instar des 5 autres pays porteurs de cette initiative, être un acteur engagé dans la révolution solaire.

Les pays partenaires se retrouveront pour une deuxième session de travail en fin septembre.

L’Alliance Solaire Internationale a été lancée à l’occasion de la COP 21 par l’Inde et la France. Elle a pour objectif de rassembler les 121 pays de la zone intertropicale, forts de leur potentiel solaire, afin d’impacter massivement le déploiement de l’énergie solaire.

Une haute délégation gouvernementale est attendue à Abidjan du 09 au 11 octobre prochain, dans le cadre du 2eme Forum et Exposition de la CEDEAO sur les Mines et le Pétrole, ECOMOF.

L’événement est organisé par la Commission de la CEDEAO, la République de Côte d’Ivoire et AME Trade Ltd, une entreprise opérant dans l’événementiel.

Il réunira plusieurs acteurs du secteur minier notamment, les plus hauts responsables gouvernementaux des 15 pays de la Cedeao, les cadres supérieurs des principaux groupes pétroliers, les prestataires de services et les investisseurs.

Les échanges graviteront principalement autour des « Stratégies pour promouvoir le développement des ressources minière et pétrolière en Afrique de l’Ouest ».

A travers cet rendez-vous, la Commission de la CEDEAO, entend « développer une coopération économique entre ses États membres pour attirer de nouveaux investissements en passant par l’uniformisation de leurs infrastructures, stratégies et réglementations. » 

L’ECOMOF 2018 qui table sur plus de 1000 participants en provenance d’une vingtaine de pays, permettra aux acteurs de discuter des infrastructures ouest-africaines dans le secteur minier et celui des hydrocarbures, des politiques de contenu local, des codes pétroliers, ainsi que du potentiel en hydrocarbures de la région, actuel et futur. 

Des leaders du secteur minier et pétrolier comme Endeavour Mining, IDC, SAMA Resources, Concrete Canvas, X&M et MANAS Resources, ont confirmé leur présence.

Une belle opportunité pour le Togo de tisser de nouveaux partenariats avec les principales parties prenantes du secteur pétrolier et gazier en Afrique de l'Ouest.

Du 12 au 14 septembre prochain, Lomé, la capitale togolaise, abritera la concertation technique régionale sur les perspectives agricoles et alimentaires au Sahel et en Afrique de l’ouest, a annoncé lundi Oura-Koura Agadazi, le ministre en charge de l’agriculture. L’événement s’inscrit dans le cadre de la célébration de la 33e journée du comité permanent inter-Etat de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS).

Les travaux permettront de dégager « l’importance des produits forestiers non ligneux dans le renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et des moyens d'existence des ménages vulnérables au Sahel et en Afrique de l'ouest ».

Sont attendus à Lomé, les représentants des services statistiques agricoles et des systèmes d'alerte précoce des pays membres du CILSS, de la CEDEAO et de UEMOA, les experts des systèmes régionaux et internationaux d'information sur la sécurité alimentaire et d'alerte précoce. Les représentants des institutions sous-régionales et internationales, des organisations humanitaires, des partenaires techniques et financiers, et des ONG internationales devraient également participer à ce rendez-vous.

Ces trois jours de concertation permettront de faire une évaluation à mi-parcours de la campagne agropastorale afin de dresser le bilan sur les perspectives des récoltes 2018 et alimentaires 2018-2019, dans la sous-région, indique-t-on.

En rappel, le CILSS regroupe treize Etats membres : Bénin, Côte d'ivoire, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Mauritanie, Sénégal, Togo, Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad et Cap Vert.

De passage au Togo dans le cadre d’une tournée auprès des bureaux de la Banque Mondiale dans la sous-région, le vice-président en charge des Ressources Humaines, Ousmane Diagana a été reçu par le Premier Ministre, Komi Sélom Klassou.

La rencontre qui a eu lieu ce mardi 11 septembre 2018, s’est déroulée en présence de la Représentante-résidente de la Banque Mondiale au Togo, Hawa Cissé Wagué et de Kossi Assimaïdou, le ministre de la Planification du développement. 

Les échanges ont porté sur le nouveau Plan National de Développement (PND 2018-2022) adopté début août. « Nous avons discuté avec le Premier ministre sur la vision du gouvernement qui vient d’être déclinée dans le Plan National de Développement (PND), un programme que nous trouvons cohérent et pertinent », a déclaré Ousmane Diagana à l’issue de l’audience.

Et de poursuivre : « Nous avons dit au Premier ministre que la Banque Mondiale va bientôt réviser sa stratégie de coopération avec le gouvernement togolais pour l’aligner sur le nouveau Plan, de façon pour nous, d’avoir plus d’impacts au niveau du pays, c’est-à-dire, faire en sorte que le Togo puisse être 100% bénéficiaire des acquis, des actions et des initiatives de la Banque Mondiale ».

Le représentant de l’institution financière a également visité pendant son séjour, le Centre d’Excellence Régional des Sciences Aviaires (CERSA) sur le campus universitaire, fruit de la coopération avec le Groupe de la Banque Mondiale. « Nous avons été encouragés, lorsque nous avons visité le Centre d’Excellence que nous finançons depuis quelques années ». Il a salué les efforts fournis par les autorités togolaises en matière de sécurité alimentaire. « Il y a véritablement des efforts qui sont faits dans le domaine de la sécurité alimentaire, de la lutte contre la malnutrition et de la formation technique et professionnelle », a-t-il indiqué.

De nationalité mauritanienne, Ousmane Diagana a rejoint le Groupe de la Banque mondiale en 1992. Précédemment Vice-président Central chargé de l’éthique et de la conduite professionnelle au sein de l’institution, il a été promu dans ses nouvelles fonctions en février 2018.

Le gouvernement togolais a reçu, dans le cadre de la réalisation du Plan National de Développement (PND 2018-2022), le soutien du Fonds de Développement Sino-Africain (CADFund).

Dans une annonce faite à l’occasion du forum d’affaires de Hangzhou, le bras opérationnel des investissements privés chinois en Afrique a fait part de son intention de promouvoir et de se positionner sur plusieurs projets phares du PND.

« A partir du projet LCT financé conjointement avec la China Merchant, le CADFund continuera de suivre les projets dans l’infrastructure, les parcs industriels, l’énergie hydroélectrique, l’exploitation des ressources et l’aéronautique », a déclaré Shi Jiyang, Directeur Général du CADFund.

De façon concrète, le fonds basé à Pékin vise les projets d’extension du Port Autonome de Lomé et du parc industriel : « Le CADFund a financé LCT conjointement avec China Merchant. Ils sont en train de d’étudier les projets d’extension de LCT et du parc industriel. Après l’achèvement des études de faisabilité, nous allons continuer à avancer le projet », poursuit le CEO.

Le fonds, qui a signé un mémorandum d’entente avec le Togo à l’occasion du forum, prévoit aussi d’investir dans le secteur minier togolais.

Une entrée au capital d’Asky Airlines basée à Lomé, et la construction du barrage d’Adjarala sont également évoquées.

Le CADFund est un fonds de capital-investissements chinois pour l’Afrique, financé exclusivement par la China Development Bank. Inauguré en juin 2007, il est l’une des « 8 mesures » de coopération concrète Chine-Afrique annoncées par le gouvernement chinois lors du sommet de Beijing du Focac 2006. Il vise à encourager et à soutenir les entreprises chinoises à investir en Afrique.