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Réuni en Conseil des ministres du mardi 28 août dernier, sous la supervision du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, le gouvernement a adopté un nouveau projet de loi modifiant les anciens textes utilisés par la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC).

« Dans un contexte de bouleversement du secteur marqué par l’émergence de nouveaux vecteurs de l’information et de la communication encore appelés « médias en ligne » et le basculement de l’analogique au numérique dans l’audiovisuel traditionnel, il est apparu nécessaire d’entreprendre une révision de la loi organique relative à la HAAC pour étendre son champ d’application aux médias préalablement non couverts par ladite loi. », indique le relevé du Conseil des Ministres.

Et d’ajouter : « la mutation majeure induite par le développement du secteur numérique rend nécessaire de réorganiser et de renforcer les attributions de la HAAC afin de permettre à cette institution de jouer pleinement son rôle d’organe de régulation du nouveau paysage audiovisuel togolais »

Concrètement, avec cette mouture, les autorités auront plus de marge de manœuvre pour contrôler l’activité des médias en ligne. Des textes seront bientôt fournis à ces derniers par la HAAC pour expliquer comment l’autorité régulera désormais l’activité de la presse électronique, selon les informations.

Cette intervention a été rendue nécessaire, apprend-on, face à l’orientation prise par les médias locaux, notamment la presse en ligne, qui effectue plus de tâches de promotion que d’information. La nouvelle loi devrait donc réguler la publicité pratiquée sur les médias digitaux. 

Le Sénégal et la Banque mondiale ont signé, ce jeudi 30 août 2018, trois accords de financement d’un montant global de 220 millions $ pour la mise en œuvre de trois projets relatifs à l’eau, l’éducation et la résilience des populations.

La signature de ces accords a eu lieu entre le ministre sénégalais de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba et la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, Louise Cord (photo).

Le premier accord destiné au projet eau-assainissement en milieu rural (PAEMIR) bénéficiera d’un prêt de 130 millions $ via l’Association internationale de développement (IDA), l'institution de la Banque mondiale qui aide les pays pauvres. Ce projet permettra à 1,5 million de personnes en milieu rural d’accéder à l’eau courante et aux installations sanitaires améliorées.

Le deuxième accord de financement, d’un montant de 30 millions $ auxquels vont s’ajouter 4 millions $ que va apporter l’Etat du Sénégal, sera affecté au Projet de relèvement d’urgence et de résilience de Saint-Louis (SERRP). Il vise à réduire la vulnérabilité des populations de la Langue de Barbarie (au Nord du pays) face aux risques côtiers ainsi que le renforcement de la planification de la résilience urbaine à l’échelle de l’agglomération de Saint-Louis.

Le SERRP bénéficiera à environ 55 000 personnes établies dans cette zone côtière. Il contribuera, par ailleurs, à jeter les bases des investissements futurs pour réduire la vulnérabilité aux risques côtiers des 213 000 habitants de la ville de Saint-Louis.

Enfin, le troisième accord de financement, d’un montant de 60 millions $, est destiné au Projet d’amélioration de la qualité et de l’équité de l’éducation (PAQEEB) qui vise à soutenir les efforts du Sénégal en matière d’éducation et à consolider les acquis.

Au Sénégal, l’élection présidentielle connaitra la participation de 85 personnes. Une situation embarrassante qui participera à l’augmentation du coût de l’organisation de cette élection.

laafriquetribune

Sénégal : 85 prétendants potentiels au fauteuil présidentiel en 2019

Le nombre des potentiels candidats à l'élection présidentielle de février 2019 au Sénégal est estimé à ce jour à 85, a-t-on appris cette semaine auprès d'une source au ministère sénégalais de l'intérieur. Ce lundi 27 août, dans le pays, a commencé la campagne de collecte de parrainages conformément à la nouvelle loi électorale votée en avril dernier.

Pour l'élection présidentielle de février prochain, le Sénégal risque d'atteindre un record de candidatures enregistrées. Selon des sources internes au ministère sénégalais de l'Intérieur, les prétendants au fauteuil présidentiel à ce jour sont au nombre de 85. Lundi, les représentants de 85 « candidats à la candidature » se sont présentés pour récupérer les fiches de collecte des signatures au ministère, a déclaré à la presse locale, Bernard Casimir Demba Ciss, un des responsables au ministère. Confirmant plus ou moins l'information, Aminata Touré, déléguée de la majorité et ex-première ministre, embarrassée par cette pléthore de prétendants à la présidence, a parlé plutôt de 81 potentiels « candidats », estimant que c'était « beaucoup ».

Cet état de chose intervient alors que ce lundi dans le pays, a démarré la campagne de collecte de parrainages. Devant durer « au moins quatre mois », jusqu'à la période prévue pour le dépôt des candidatures, « entre le 11 et le 26 décembre », selon Ciss, elle devrait permettre aux prétendants de recueillir le parrainage de 0,8% à 1% du corps électoral, soit environ 52.000 signatures, réparties dans au moins sept des 14 régions du pays, soit 2.000 par région au minimum. Cette campagne répond aux nouvelles dispositions de la loi votée en avril dernier.

La réforme d'avril 2018 insuffisante

En étendant l'exigence des signatures à tous les candidats (non plus uniquement à ceux de la société civile), les autorités sénégalaises espéraient éviter le foisonnement des candidatures que le pays a connu en 2017 lors des élections législatives. Les électeurs devaient alors choisir entre 47 listes, une situation qui pose des problèmes d'organisation. La nouvelle loi n'a finalement pas permis de limiter les dégâts. Il faudra néanmoins attendre que ces prétendants puissent réunir le nombre de signatures requis, pour payer leur caution (30 millions de francs CFA soit environ 45.000 euros), et faire valider leurs dossier par le Conseil constitutionnel sénégalais.

On sait cependant déjà que certains ténors qui étaient attendus, risquent de ne pas être en mesure de se présenter à l'élection. C'est le cas du maire de Dakar, Khalifa Sall, condamné à cinq ans de prison pour détournements de fonds publics et qui doit attendre jeudi le verdict de son procès en appel, ainsi que Karim Wade, fils et ministre de l'ex-président Abdoulaye Wade. Celui-ci condamné en 2015 à six ans de prison pour « enrichissement illicite », a vu sa demande d'inscription sur les listes électorales rejetée le 2 juillet dernier. Difficile d'être candidat dans ces conditions.

https://afrique.latribune.fr/afrique-de-l-ouest/senegal/2018-08-29/senegal-85-pretendants-potentiels-au-fauteuil-presidentiel-en-2019-788772.html

L'annonce, par la banque centrale du Nigéria, qu'elle reclamait le remboursement de la somme de 8,1 milliards $ de dividendes exportés en marge de la légalité, a créé une onde de choc dans plusieurs autres entreprises sud-africaines à divers degrés.

Le géant sud-africain de la grande distribution Shoprite, dont le Nigéria est un des grands marchés, a perdu 4,8% après cette annonce, avec un volume de titres échangés le plus important depuis le 22 aoûts 2018.

Cronation Asset Management qui détient 47 millions de titres MTN a perdu 6,6%, même si ce vendredi 31 août 2018, tout comme Shoprite, il est en train de remonter sur le Johannesburg Stock Exchange.

La Public Investment Corporation, le gestionnaire des fonds de pensions des travailleurs du secteur public sud-africain, et qui détient 294,3 millions de titres MTN, a presque perdu 5 milliards de rands au cours de cette difficile journée.

Standard Bank, maison mère de Stanbic IBTC, une des banques solidairement tenues de rembourser les 8,1 milliards $ avec MTN, a aussi légèrement baissé. Ses responsables ont expliqué avoir engagé des discussions avec la banque centrale sur cette affaire.

Pour plusieurs investisseurs de MTN, la poule aux oeuf d'or nigériane semble virer au cauchemar. Des spécialistes de l'investissement en Afrique du Sud sont dégouté par une décision dont ils s'expliquent difficilement l'origine, dans la mesure où, sur la même affaire, la commision d’enquête du Sénat nigérian, avait donné raison à l'opérateur sud-africain.

MTN se remet progressivement, à mesure que l'information est encaissée par les investisseurs. Le jour de l'annonce de la nouvelle, sa valeur boursière a reculé de près de 20% sur le Johannesburg Stock Exchange, dans un volume des échanges de titres qui a dépassé 51 millions, le record des deux dernières années.

Idriss Linge

Le Président de la République Togolaise, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, effectuera, du 02 au 10 septembre 2018, une tournée en République Populaire de Chine.

Cette tournée s’inscrit dans le cadre du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac), auquel participe le Togo, avec pour principale ambition de renforcer la coopération avec le géant asiatique.

Le marathon présidentiel commencera à Beijing, où le n°1 togolais participera au sommet proprement dit, du 03 au 04 septembre. Il est prévu pendant ce sommet une table ronde ainsi qu’une prise de parole de 5 min pour chaque dirigeant. Préalablement, Faure Gnassingbé devrait assister au dialogue de haut niveau entre les Chefs d’Etat et le monde des affaires.

L’un des évènements marquants de cette tournée présidentielle sera l’entretien bilatéral entre le Président de la République Togolaise et son hôte, le Président Xi Jinping. Les deux dirigeants échangeront sur la coopération sino-togolaise, sur tous ses axes ainsi que son renforcement à travers de nouveaux partenariats.  

Le Chef de l’Etat devrait également échanger avec des institutions financières et étatiques chinoises, ainsi qu’avec certaines personnalités politiques comme économiques.

La dernière partie de la tournée sera consacrée à la visite de deux provinces et à la signature de plusieurs partenariats stratégiques.

Le Togo profitera de cette tournée pour organiser un Business Forum auquel est conviée une trentaine d’entreprises chinoises.

Le coup d’envoi de la 15éme édition de la Foire internationale de Lomé a été officiellement donné ce jeudi 30 août, par la Ministre du Commerce et de la Promotion du secteur Privé, Bernadette Legzim-Balouki.

Placé sous le thème : « La chaine de valeur vecteur économique du progrès », ce grand rendez-vous commercial se déroulera du 23 novembre au 10 décembre 2018, sur le site du Centre des Expositions et Foires Togo 2000 (CETEF).

Pour les manifestations économiques et commerciales de cette année, le Burkina Faso, deuxième principal client du Togo au sein de l’UEMOA après le Bénin, est l’invité d’honneur. Et l’occasion devrait permettre,  selon la ministre en charge du Commerce, de rapprocher les opérateurs économiques des deux pays.

Répertoriée par la CEDEAO comme la meilleure de la sous-région, la Foire Internationale de Lomé est devenue au fil des ans, le rendez-vous incontournable de la fin d’année. Elle rime avec expositions, conférences, séminaires et tables rondes au service de la promotion des affaires entre les opérateurs économiques du Togo et d’ailleurs.

Des rencontres « B to B » sont également au menu pour sceller des partenariats entre les exposants. Des journées spéciales seront consacrées aux pays africains. Avec à la clé, des concerts, des défilés de mode et des danses traditionnelles pour drainer de nombreux visiteurs.

 La Ministre Bernadette Legzim-Balouki  rassure de l’engagement du gouvernement  à œuvrer pour la tenue et la réussite de l’évènement.  

Dans la perspective de mieux accompagner les agriculteurs locaux et de réguler le marché des céréales, l’Agence Nationale pour la sécurité alimentaire (ANSAT) vient d’acheter 15 tonnes de maïs auprès des producteurs de Kpéssi dans la préfecture de l’Est-Mono.  

D’un coût global de 2,4 millions de FCFA, cette approvisionnement groupé vise plusieurs objectifs. Le renforcement des stocks de sécurité de l’ANSAT, en vue de prévenir les risques de pénurie, et l’accompagnement des agriculteurs dans l’amélioration de leur production. A travers cette opération, apprend-on, « les agriculteurs s’en sortent à meilleur compte et dégagent des bénéfices ».

La constitution des stocks de sécurité permet à l’ANSAT de réguler le marché en cas de pénurie due aux intempéries ou au retard dans l’ensemencement de certains champs de maïs sur le territoire national.

Les gouvernements du Ghana et du Royaume-Uni ont signé, mardi 28 août 2018, un accord de diversification économique et commerciale et économique d’un montant de 20 millions de livres sterling.

Adapté à la vision du président Akufo-Addo concernant un « Ghana Beyond Aid », l’objectif de cet accord consiste principalement à créer des emplois et à promouvoir le programme de transformation économique du Ghana.

Selon la ministre d’Etat britannique pour l’Afrique, Harriet Baldwin (photo, à gauche), qui a signé le protocole d’accord au nom du gouvernement britannique, ce programme de 20 millions de livres se concentrera sur quatre domaines clés.

Il s’agira notamment d’appuyer les réformes visant à améliorer l’environnement des affaires au Ghana et à soutenir la promotion des opportunités d’investissements étrangers dans le pays. Mais également d’aider à la diversification d’activités à valeur ajoutée destinées à l’exportation. Et enfin, de développer les infrastructures qui attireront davantage d’investissements étrangers au Ghana.

Pour Harriet Baldwin, la mise en œuvre de ce programme attirera au moins 15 millions de livres d’investissements supplémentaires au Ghana, ce qui devrait créer environ 15 000 emplois pour les Ghanéens.

Représentant le Ghana, le ministre du Commerce et de l'Industrie, Alan Kwadwo Kyerematen, a pour sa part déclaré que le Ghana s'était déjà lancé dans un programme global de transformation industrielle basé sur dix composantes différentes. Ainsi, cet accord de diversification économique et des échanges aidera le Ghana à développer les principaux piliers de ce programme de transformation.

La Côte d’Ivoire a mis en place une application informatique permettant aux entreprises et aux organisations de déposer de façon électronique et gratuite, leurs états financiers auprès de l’administration fiscale.

Dénommée E-liasse, cette application informatique a été conçue dans le cadre de la dématérialisation de la gestion des états financiers, telle que définie par une directive de l’UEMOA datant de 2009. Celle-ci institue un guichet unique de dépôt des états financiers, en vue de garantir l'unicité, l'homogénéité et la comparabilité des états financiers annuels produits par les entreprises et organisations de cette Union. L’objectif de cette réforme étant également de garantir la traçabilité, la fiabilité, la sécurisation et l’archivage de ces états financiers.

Par ailleurs, cette application intègre un dispositif d’amélioration de la qualité de l’information financière, notamment par la possibilité offerte aux experts comptables d’assurer leur mission de délivrance du visa des états financiers ou de l’attestation d’exécution de la mission de commissariat aux comptes sur cette plateforme internet.

Notons que cette mission de délivrance du visa (attestation sécurisée par un sticker) des états financiers avant leur dépôt auprès de l’administration fiscale, a été assignée aux experts comptables de l’Union par cette même directive communautaire. Ce visa qui constitue en quelque sorte l’attestation de commissariat aux comptes, permet de garantir la fiabilité des comptes de l’entreprise ou de l’organisation.

Ainsi, en vue de démarrer le processus d’opérationnalisation de cette plateforme, l’Ordre des experts comptables de Côte d’Ivoire (OEC-CI), en collaboration avec la Direction générale des impôts (DGI), a organisé en fin de semaine dernière, un atelier à l’endroit des entreprises, coopératives, commerçants et artisans du pays. L’objectif étant de les sensibiliser sur les avantages et les bénéfices du visa des états financiers et de l’application E-liasse.

Rappelons que, déjà en avril 2018, la Côte d’Ivoire avait lancé le projet E-impôt permettant la déclaration et le paiement des impôts en ligne.

Par la voix de sa ministre d'Etat pour l'Afrique, Harriett Baldwin (photo), le gouvernement du Royaume-Uni a annoncé la mise en place d’un programme de 70 millions de livres sterling visant à créer environ 100 000 emplois au Nigéria.

S’exprimant à l’occasion d’une rencontre commerciale organisée dans le cadre de la visite du Premier ministre britannique, Theresa May, au Nigéria ce mercredi, Harriett Baldwin a soutenu que ce programme permettra d’augmenter les revenus de trois millions de personnes originaires des régions les plus pauvres du Nigéria.

Conduisant une délégation d’une trentaine d’hommes d’affaires britanniques, la ministre d'Etat pour l'Afrique a déclaré que « nous sommes ici aujourd'hui pour parler des liens technologiques entre le secteur britannique des technologies financières et le secteur des technologies financières nigérianes et apporterons des investissements étrangers dans ce secteur important ».

« Il ne s'agit pas que de célébrer ces liens grâce à la technologie et je suis très heureuse que le Premier ministre annonce aujourd'hui un nouveau programme de 70 millions de livres qui créera quelque 100 000 emplois dans les régions les plus pauvres du Nigeria.», a-t-elle précisé.

Harriett Baldwin a par ailleurs ajouté que la délégation composée de diverses entreprises britanniques qui avait pour objectif « d’approfondir et renforcer » les partenariats, était également disposée à investir « le type de capital qui crée des emplois».