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En 2017, la mise en œuvre de la Stratégie de Croissance Accélérée et de Promotion de l’Emploi (SCAPE), a permis au Togo de faire des avancées notables. Ainsi, le taux de routes nationales aménagées est passé de 60% en 2016 à 64%.

La pénétration de la téléphonie fixe et mobile a progressé de 77,5% à 85,5%, et celui du haut débit, de 20,8% à 27,8%, selon les chiffres du rapport-bilan de la Scape, validé à Lomé les 29 et 30 août.

Globalement, informe Paul Kamaga, Secrétaire technique du Document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP), « le cadre macroéconomique est resté stable, c’est-à-dire que les efforts de consolidation de développement ont été poursuivis. » Et de préciser : « Nous avons noté un taux de croissance annuel du PIB qui s’est situé à 4,4% en 2017, contre 5,1% en 2016 ».

Au Togo, la Scape a permis d’amorcer des transformations économiques profondes sur la période 2013 à 2017.  En 2018, elle a été remplacée par le Plan national de développement (PND 2018-2022). Ce programme quinquennal (2018-2022), se veut encore plus ambitieux.

Démarrés en 2016, les travaux de réhabilitation de la route Notsè-Tohoun-Frontière Bénin, longue de 35km, viennent de s’achever. Cofinancée à hauteur de 35 milliards FCFA par la BOAD et le Togo, l’infrastructure constitue un outil important dans le développement économique du pays.

L’ouvrage a une grande portée économique pour la préfecture du Moyen-Mono, située dans la Région des Plateaux. En effet, il permet de désenclaver cette localité ; et mieux encore, le bassin hydrographique du Moyen-Mono, reconnu comme une zone à fort potentiel agricole.

Compte tenu de ses atouts, il est identifié et retenu par le gouvernement comme l’un des trois sites où il projette de développer des technopoles agroalimentaires. Hormis ce site, les agropoles devront, selon les prévisions gouvernementales, se développer autour des bassins de la Kara et de l’Oti. Elles ont vocation à professionnaliser les métiers agricoles et à booster davantage leur contribution déjà importante (40%) au Produit Intérieur Brut national, notamment par la création d'emplois et de richesses.

A terme, l’objectif est de créer 25 000 emplois grâce à la transformation sur place des produits agricoles.

Dans la perspective d’accroître la compétitivité et la contribution à la dynamique économique dans le domaine de l’entreprenariat, le ministère du développement à la base, de l’artisanat et de l’emploi des jeunes, à travers ses mécanismes d’appui, s’est investi dans la formation.

Ainsi, selon les données du ministère, près de 20 897 artisans ont été formés en techniques de création de Petite et moyenne entreprise (Pme), et en perfectionnement professionnel, entre 2011 à 2018.

Dans la même période, plus de 11 252 projets d’artisans ont bénéficié de financements tandis que 9936 kits d’outillages ont été fournis aux jeunes artisans. 2913 artisans ont pour leur part, participé aux différentes foires nationales et internationales.

Toujours selon les chiffres, le secteur emploierait près d’un million de personne et sa contribution au PIB est estimée à 18%. L’artisanat participe à hauteur de 20% à la réduction du déficit de la balance de paiement, constate le ministère en charge.

Pour accroitre sa compétitivité, le ministère du développement à la Base ambitionne de renforcer la professionnalisation du secteur afin de doter le Togo d’entreprises artisanales compétitives reconnues sur le plan national et international. L’objectif à terme est d’accroitre la contribution du secteur au développement économique ainsi qu’à la création d’emploi.

Le gouvernement togolais et la Banque africaine de développement (BAD) ont signé lundi 27 août à Lomé, trois accords de financement d’un montant global de 16,36 milliards FCFA.

Les accords ont été paraphés par le ministre de l’économie et des finances Sani Yaya et Khadidia Diabi, Représentante de la BAD en présence du ministre en charge de l’agriculture, Ouro-Koura Agadazi. Composée de deux prêts et un don, l’enveloppe servira à financer le Projet de transformation agro-alimentaire du Togo (PTA-Togo).

Ce projet pilote qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique de développement des agropoles 2017-2030, a pour ambition de favoriser une croissance agricole inclusive, grâce aux mesures d'incitation à l'investissement privé dans la transformation, la fourniture d’intrants et de services agricoles.

Sont ciblées, les filières de substitution aux importations, telles que le riz, le maïs, le poulet de chair, et d’exportations comme le soja, le sésame, l’anacarde, le poisson et les produits maraîchers. Le PTA qui nécessitera 35,19 milliards FCFA d’investissements, marque ainsi les grands débuts des agropoles, avec le bassin de la Kara comme point de départ. A terme, le projet touchera directement 303 000 personnes dont 51% de femmes.

Selon le Ministre de l’Economie et des Finances, « l’engagement de la BAD vise à soutenir les politiques agricoles du gouvernement au profit de la population et à favoriser une croissance inclusive créatrice d’emploi ». « Il vient accompagner le Togo dans la mise œuvre du Programme de développement (PND) sur la période 2018 à 2022 », a-t-il ajouté.

Avec ces trois accords, le volume des engagements de la banque panafricaine en faveur du Togo, atteint 190 milliards FCFA pour 17 projets.

Réuni en conseil des ministres, sous la supervision du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, le gouvernement a adopté ce mardi 28 août 2018, un décret portant statut particulier du cadre des fonctionnaires de l’enseignement.

Le texte consacre la valorisation et la protection de la fonction d’enseignant au Togo. Il s’inscrit dans le cadre des mesures visant à apaiser durablement le climat social, et améliorer les conditions de vie des acteurs évoluant dans ce secteur.

Dans l’ensemble, « il professionnalise le métier d’enseignant, précise et clarifie les différents corps, fixe les règles d’éthique et de déontologie, réglemente les évolutions de carrières, les droits et avantages ainsi que le régime disciplinaire et obligations ».

Rappelons que le statut particulier du cadre des fonctionnaires de l’enseignement, émane d’un processus de dialogue entre le gouvernement et les organisations syndicales notamment la Fédération des syndicats d’enseignants. Ce dialogue ayant débouché sur un protocole d’accord signé le 18 avril entre les deux parties.

Le Conseil des ministres qui s’est tenu ce mardi 28 août 2018, sous la supervision du Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a donné naissance à une force spéciale dénommée « Force Sécurité Elections 2018 » ou FOSE 2018.

Le décret, adopté dans le cadre des élections 2018, porte création de cette force spéciale, qui est placée sous la supervision de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), et le commandement opérationnel du ministère chargé de la sécurité.

Les principales missions de FOSE 2018 se déclinent en trois grands axes.

Elle s’attellera à « maintenir la paix, assurer la sécurité ainsi que la libre circulation des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national, avant, pendant et après les élections de 2018 ».

Ensuite, à « prendre toutes les mesures pour maintenir ou rétablir l’ordre public en relation avec l’organisation des élections durant toutes les phases des processus électoraux, notamment le recensement, la campagne, les opérations de vote, le dépouillement et la proclamation des résultats ».

Pour finir, la dernière mission assignée à la FOSE 2018 est d’« assurer la sécurité des lieux de meeting ou de manifestations publiques pendant la campagne électorale, des bureaux de vote, des candidats, des commissions électorales, des chefs de partis politiques, ainsi que du matériel électoral, en observant la plus stricte neutralité à l’égard de tous ».

Par ailleurs, le gouvernement précise que la création et le déploiement de cette force, composée de 8000 policiers et gendarmes, « ne remet pas en cause les missions traditionnelles dévolues aux forces de défense et de sécurité ».

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu en audience, lundi 28 août 2018, une délégation japonaise conduite par le ministre délégué auprès du ministre japonais de la santé, du travail et du bien-être, Hideki Makihara.

Au centre des échanges, les relations bilatérales et la possibilité d’un raffermissement de la coopération entre le pays du soleil levant et le Togo. « Nous avons discuté sur notre relation bilatérale d’amitié et de coopération. Nous avons également discuté sur la possibilité de renforcer davantage ces relations entre nos deux pays », a déclaré Hideki Makihara à l’issue de l’audience. Et de poursuivre : « Nous avons également discuté dans le domaine de la santé, de la couverture sanitaire universelle ».

Le Japon est l’un des partenaires privilégiés du Togo dans la mise en œuvre de la politique des grands travaux et de la lutte contre la pauvreté. A ce titre, le gouvernement nippon accompagne le Togo dans la réalisation de projets d’envergure comme la construction de deux ponts sur les rivières de Kara et de Koumongou (au nord du pays), l’aménagement du port de pêche de Lomé et la cartographie numérique.

En sus de cela, le Japon soutient le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), initié en 2016 par le Chef de l’Etat, afin d’améliorer de façon significative, les conditions de vie des populations peu ou mal desservies par les infrastructures ou services de base.   

Le Centre Autonome d’Etudes et de Renforcement des capacités pour le Développement du Togo (CADERDT) a initié lundi 27 août 2018 à Lomé, un séminaire d’échanges avec les cadres des directions régionales du ministère de la planification du développement et de l’aménagement du territoire.

Prévue pour durer 2 jours, la rencontre porte sur « la planification des investissements publics » au Togo. Elle vise à offrir aux acteurs en charge de la planification nationale, un espace d’échanges sur les exigences en matière de programmation et de budgétisation des projets d’investissements au niveau régional.

Ce séminaire « permettra donc d’assurer une cohérence et une articulation adéquate entre les programmes régionaux d’investissements publics (PRIP), les Budgets Programmes des différents ministères et institutions, le Cadre Budgétaire à Moyen Terme et la tranche annuelle du budget de l’Etat », a indiqué Etsri Homévor, Secrétaire Général du ministère de la planification du développement.

Pour sa part, le Directeur Exécutif du CADERDT, Odilia Gnassingbé (photo), a expliqué que ce séminaire, financé par la Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique (ACBF), fait suite aux sessions de formation des agents des ministères techniques clés et de ceux des ministères de coordination, en charge de l’élaboration du Programme d’Investissement public (PIP).

Au Togo, l’investissement public a connu une nette progression de 2010 à 2017, se situant aujourd’hui à hauteur de 8% du PIB, contre 2,5% entre 1990 et 2009. Une performance qui le situe au-dessus de la moyenne africaine.

Au Togo, la mise en place d’un comité de sécurité et santé au travail est une obligation légale prescrite par le Code du Travail dans son article 174. Selon cet article, toute entreprise d’au moins 25 salariés, a le devoir de disposer dudit comité et qu’il soit surtout fonctionnel pour pouvoir faire une évaluation conséquente des risques dans toute l’entreprise. C’est autour de cet impératif que la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) a réuni lundi 27 août 2018 à Lomé, 200 chefs d’entreprises togolaises autour d’un atelier de sensibilisation.

Placée sous le thème « Démarches, prévention et productivité pour un développement durable », la rencontre vise à sensibiliser les dirigeants d’entreprises sur la nécessité de la création de ce comité qui constitue « l’organe indiqué au sein duquel on discute des questions de la sécurité du travailleur », comme l’a précisé Richard Kodjo Ahadji, le Directeur des Prestations à la CNSS.  

L’autre objectif poursuivi par l’institution en charge de la protection sociale au Togo, est, selon les mots de Tchilabalo Pilante, représentant de la Directrice Générale, « d’amener les partenaires sociaux à prendre conscience de leurs obligations en matière de sécurité et de santé au travail ».

Les comités qui seront mis en place dans chaque entreprise, espère la CNSS, veilleront au quotidien à l’amélioration des conditions de travail des employés pour une productivité saine et un développement durable. 

La Caisse Nationale de Sécurité Sociale est, depuis 1973, l’établissement en charge de la protection des travailleurs au Togo. Elle est dirigée actuellement par Ingrid Awade. 

Depuis hier 27 août 2018 à 00 heure, les prix du carburant à la pompe ont connu une hausse.

En effet, par un communiqué signé par Sani Yaya, ministre togolais de l’Economie et des Finances et des Finances, Essossimna B. Legzim-Balouki, ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé et Dèdèriwè Ably-Bidamon, ministre des Mines et de l’Energie, le gouvernement fixe les nouveaux prix des produits pétroliers à la pompe comme suit en FCFA : le Super sans plomb passe à 548 FCFA.

Le litre du pétrole lampant est à 490 FCFA. Dans le même temps, le prix du Gas-Oil  est fixé à 550 FCFA tandis que celui du Mélange 2 temps  est porté à  646 FCFA le litre.

Dans l’ensemble, les prix ont subi une variation à la hausse comprise entre 45 FCFA et 50 FCFA. Le communiqué gouvernemental ne précise pas les justifications de cette mesure.

Le prix du gaz butane quant à lui, reste inchangé. La bouteille de 6 kg est vendue à  3120 FCFA et celle de 12,5 kg à 6500 FCFA.