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Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu ce mercredi 22 août 2018, au Palais de la Présidence à Lomé, une délégation de l’Union Musulmane du Togo (UMT).

Au lendemain de la célébration de l’Aïd el-kébir, les dignitaires musulmans, sont venus remercier le Chef de l’Etat pour sa participation à la grande prière de la Tabaski et pour son soutien matériel à l’endroit de la communauté musulmane. « Nous avons rencontré le Chef de l’Etat qui nous a présenté ses sentiments de compassion face aux provocations et profanations de nos lieux de culte », a déclaré à l’issue de l’audience, le Président de l’Union, El Hadj Inoussa Bouraïma.

Et d’ajouter: « Nous l’avons remercié du fond du cœur. Il a assisté à notre prière et nous a gratifiés de 1300 exemplaires du Coran et de 1000 nattes ». 

Pour sa part, le numéro 1 togolais a réitéré aux leaders de l’UMT, son engagement pour le renforcement de la cohésion sociale.

Les administrations douanières togolaises et ghanéennes se préparent à interconnecter leurs systèmes informatiques par le biais du projet « First Port Duty ».

Le projet, initié par le Ghana Revenue Authority, a été approuvé par les autorités douanières togolaises lors d’une rencontre entre les deux administrations qui s’est tenue le 16 août dernier au siège de l’OTR (Office Togolais des Recettes).

Précisément, il vise essentiellement à renforcer les contrôles et à fluidifier les échanges d’informations entre les douanes togolaises et ghanéennes.

Le second volet de ce projet, outre l’interconnexion, nécessitera la présence d’agents de chaque administration auprès de l’autre, ont indiqué les autorités douanières.

Par ailleurs, l’installation d’un comité conjoint est attendu afin d’accélérer l’opérationnalisation de ce projet qui permettra de sécuriser les opérations douanières.

Ce nouveau chapitre dans le renforcement de la coopération douanière marque une avancée dans la lutte contre la fraude fiscale, notamment au niveau des douanes des deux pays.

Une rencontre de cinq jours réunit depuis lundi 20 août à Lomé,  les acteurs de la santé des pays d’Afrique de l’Ouest autour de l’étude du manuel des exercices de simulation élaboré par l’Organisation Mondiale de Santé (OMS).

L’objectif visé par cet atelier est double : répondre efficacement aux urgences de santé dans les pays de la sous-région ouest africaine, d’une part, et renforcer les capacités des pays dans la surveillance et la riposte en matière d’organisation d’exercice de simulation, d’autre part.

Il devrait permettre aux praticiens issus des pays concernés de maîtriser le contenu de ce document qui  leur offre des outils pratiques pour la conception et la mise en œuvre d’exercices de simulation dans leurs pays respectifs.

Selon Docteur Amadou Bayilo Diallo,  médecin épidémiologiste au programme mondial des urgences sanitaires du Sénégal : «Les exercices de simulation constituent une composante du cadre de suivi et d’évaluation des règlements (…) que les Etats membres de l’OMS ont signés pour apporter un appui technique aux pays». La mise en œuvre et les évaluations par l’OMS de ces exercices devront permettre « aux pays de faire face aux urgences de santé ».

Les centres de santé togolais disposent à cet effet d’un système de surveillance épidémiologique permettant de détecter très rapidement des maladies qui peuvent vite se transformer en épidémies.

Le Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Kodjona Kadanga, a dévoilé le dimanche 19 août 2018 au siège de l’institution, les dates auxquelles aura lieu le recensement électoral dans le cadre des élections législatives prévues fin 2018.

C’était en présence des membres des membres des commissions électorales locales indépendantes nommés depuis quelques jours, pour, entre autres, superviser le recensement électoral et en faire un rapport à la Céni.

Selon le chronogramme communiqué, cette phase des activités pré-électorales débutera le 1er octobre 2018 dans la zone 1 (la partie méridionale du pays) et le 17 octobre 2018 dans la zone 2 (partie septentrionale du pays). 

Cette annonce marque une étape très importante dans le processus devant déboucher sur le renouvellement de la représentation nationale.

A l’occasion de la commémoration de l’Aid El-Kebir, fête du sacrifice, le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé a adressé à la communauté musulmane du Togo un message de vœux. A travers son compte twitter: « La célébration de l’Aid El-Kebir, fête du sacrifice, m’offre l’occasion de souhaiter à tous nos concitoyens de la communauté musulmane, de joyeux moments au sein de leurs familles et partout où ils vivent ». 

Il les a ensuite conviés à demeurer fermes dans la foi en Dieu et à privilégier en toutes circonstances le vivre-ensemble : « Qu’aucune épreuve n’ébranle guère notre foi en Dieu et notre volonté manifeste de vivre ensemble », a-t-il ajouté.

Au Togo, cette célébration intervient dans un contexte où des actes de profanation de mosquées et autres symboles de l’Islam ont  été perpétrés. Le Général Yark Damehane, patron de la sécurité et de la protection civile et son homologue en charge de la justice promettent une tolérance zéro aux auteurs de ces actes, qui n’ont pas encore été identifiés, à ce jour.

La Coordination du Projet de développement de gouvernance minière, a ouvert lundi 20 août 2018 à Lomé, une consultation publique sur l’évaluation environnementale et sociale du secteur minier au Togo.

Deuxième du genre après celle intervenue en mars 2018, l’initiative se veut un cadre de concertation publique, politique, juridique et institutionnelle pour une meilleure gestion environnementale et sociale du secteur minier togolais. 

Elle vise à promouvoir les meilleures pratiques en vue de réduire les impacts négatifs que peut engendrer l’exploitation des ressources minières sur le bien-être des populations, et de réduire les conséquences sur l’environnement. 

Selon le Directeur des mines et de la géologie, Marcel Sogle, l’évaluation environnementale et sociale du secteur minier du Togo est une composante essentielle du Projet de Développement et de Gouvernance Minière. Elle est prévue pour mobiliser l’attention des acteurs impliqués dans l’exploitation et la gouvernance minières sur les questions environnementales et sociales autour du développement du secteur minier.

Le projet de  développement de gouvernance minière bénéficie d’un financement de 15 millions $ de la Banque Mondiale.

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) poursuit ses activités dans le cadre des élections législatives annoncées pour le 20 décembre 2018. Hier, 19 août 2018, elle a procédé à l’installation des membres des Commissions électorales locales indépendantes (CELI) des préfectures du Golfe et d’Agoè Nyivé.

Après cette installation,  les membres des deux CELI ont pris connaissance de leur cahier de charge et échangé  avec leurs superviseurs, sur le rôle à jouer au sein de leurs circonscriptions respectives en vue de la réussite des élections.

Dans la même optique, ils ont été invités à faire preuve de professionnalisme et de patriotisme dans l’exercice de leur mission afin de garantir un scrutin libre et transparent. 

Selon Kantaga Kodjona, Président de la CENI : « Les missions des Celi sont, entre autres, d’exécuter les décisions de la Ceni, de superviser le recensement électoral ou les opérations de révision des listes électorales, les opérations référendaires dans les bureaux de vote et circonscriptions électorales ». En outre, il s'agira pour ces démembrements de la CENI « d’apporter aux autres démembrements des Celi, tout concours nécessaire à la réalisation de leur mission et d’adresser un rapport écrit à la Ceni dans les 24 heures qui suivent le scrutin », a-t-il ajouté.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu le vendredi, 17 août 2018 au Palais de la Présidence, le nouvel ambassadeur de la République Populaire de Chine accrédité auprès du Togo, Chao Weidong.

Nommé en remplacement de Liu Yuxi, dont le mandat est arrivé à terme en juin dernier après 4 ans de bons offices, le diplomate de 51 ans entend maintenir la dynamique amorcée par son prédécesseur en renforçant les relations déjà au beau fixe et multiformes qui unissent les deux Etats. « Je vais œuvrer au raffermissement des liens d’amitié et à l’approfondissement de la coopération gagnant-gagnant entre la Chine et le Togo », a déclaré Chao Weidong à sa sortie d’audience.

Le nouveau visage de l’Empire du Milieu au Togo a également précisé que le Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC) qui s’ouvrira le 2 septembre prochain à Pékin « sera une nouvelle opportunité pour approfondir davantage ces relations entre les deux pays ».

La Chine est l’un des premiers partenaires économiques et commerciaux du Togo, à travers sa présence dans tous les secteurs de développement et son implication dans la réalisation d’infrastructures.

Chao Weidong a déjà occupé le poste d’ambassadeur à Tunis et également à Paris. 

Un panel de haut niveau s’est tenu au cours de la semaine entre le groupe britannique Eagle Scientific Ltd et une délégation gouvernementale de plusieurs ministres. Entre autres, Victoire Tomégah-Dogbé, ministre du développement à la base, de l’artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes, son homologue des Infrastructures et des Transports, Ninsao Gnofam, ainsi que Sandra Ablamaba Johnson, Conseillère du Président de la République et Coordonnatrice de la Cellule Climat des Affaires.

L’objectif, pour le groupe britannique spécialisé dans la fabrication d’équipements scientifiques et fournisseur mondial de formation scientifique, médicale et professionnelle, était de prospecter des opportunités d’investissements au Togo où il ambitionne de s’installer prochainement. Il s’agit d’accompagner le développement du secteur industriel et la création d’emplois.

Selon les représentants du groupe, le Togo est un réservoir d’opportunités pour tout investisseur, de par ses atouts infrastructurels, sa situation géographique et le leadership de son Président.

Les investissements envisagés devraient avoir un impact significatif sur le développement économique du pays, a indiqué Emmanuel Finndoro-Obasi, chargé de la promotion du commerce entre le Royaume-Uni et l’Afrique.

Suite à l’élection de Madame Evelyne Hohoeto à l’un des cinq postes très convoités de magistrat de la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA), Pius Agbétomey, Garde des Sceaux, Ministre togolais de la justice, Chargé des relations avec les Institutions de la République,  s’est entretenu, le  jeudi 16 août 2018,  avec les médias.

RT: Monsieur le ministre, une Togolaise à la cour commune de justice et d’arbitrage de l’OHADA, que ressentez-vous ?

P.A : C’est un honneur pour notre pays, c’est une fierté, je crois, qui doit être partagée par tous les Togolais de voir une de leurs compatriotes élue à la CCJA de l’Ohada qui a son siège à Abidjan en Côte d’Ivoire.

Pour nous,  c’est une première dans la mesure où, jusqu’ici, aucun Togolais n’a eu à siéger au sein de cette cour commune de justice qui est la plus haute instance judiciaire de l’institution. Si aujourd’hui le Togo a pu avoir cette place, je pense que c’est pour nous, un sujet de joie et  un honneur pour notre pays. Je voudrais indiquer que le Togo a contribué à asseoir l’Ohada dans la mesure où, dès sa création, le premier secrétaire permanent de cette institution fut un Togolais, le deuxième aussi. Ce n’est qu’à partir d’un certain moment et compte tenu du changement des règles que le pays a  perdu sa place sur cet échiquier. Mais aujourd’hui, le Togo rebondit et c’est la raison pour laquelle nous allons continuer à jouer le rôle que, dès le départ, nous avons commencé à assumer dans le rayonnement de cette institution régionale.

19317 Evelyne Hohoeto

Mme Evelyne Hohoeto

RT : Que formulez-vous comme souhait pour sa mission ?

P.A: Je connais le juge qui est élu à cette cour, c’est une haute magistrate de notre institution judiciaire togolaise. Elle fut à la Cour Suprême de notre pays pendant quelques temps avant d’être élue à la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage de l’Ohada. Elle a occupé le poste de Secrétaire Exécutif de la commission nationale de l’Ohada de 2012 à ce jour.  C’est donc une femme rompue à la matière qui  a toujours été l’expert du Togo quand les réunions des conseils des ministres devaient avoir lieu et qui maitrise parfaitement sa matière. Nous avons confiance en elle et nous savons qu’elle fera un bon travail au sein du collège des autres juges des pays qui sont représentés au sein de cette cour.