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Le projet des Travaux à haute intensité de main d’œuvre (THIMO) a été officiellement lancé ce jeudi 16 mai dans la préfecture de Yoto, par le ministre du développement à la base, Victoire Tomégah-Dogbé, en présence de Hawa Cissé Wagué, représentante résidente de la Banque Mondiale au Togo.

14 000 jeunes Togolais, âgés de 18 à 35 ans et issus de 200 villages des 150 cantons les plus pauvres du Togo ont été retenus pour cette composante caractéristique du volontariat communautaire, inscrit dans le projet « Opportunités d’Emploi pour les jeunes vulnérables (EJV) ».

Ils percevront pendant chaque 10 jours de travail, et ce durant 04 mois, la somme de 15 000 FCFA et bénéficieront de formations sur le développement des affaires et sur les compétences de vie.

Rappelons que les THIMO, financés à hauteur de 5,1 milliards FCFA par la Banque Mondiale sur 2 ans et exécutés par l’Anadeb, visent à offrir à 14 000 jeunes « l’occasion de développer des habitudes de travail et d’acquérir des valeurs civiques tout en participant à une activité valorisée par la communauté ».

5040 jeunes ont déjà été identifiés à ce jour dans 72 villages, selon les chiffres fournis par le ministère. Le processus d’identification des 8960 restants est en cours.

Après 2007 et 2012, l’Agence française de développement (AFD) vient d’octroyer au Togo un don de 14 millions d’euros, soit environ 9,2 milliards FCFA, destiné au financement de la troisième phase du Projet Environnement Urbain de Lomé (PEUL III).

La signature de la convention de financement s’est tenue ce jeudi 16 mai 2019, entre le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya et Marc Vizy, l’ambassadeur de France au Togo.

Cette subvention, rétrocédée à la Commune de Lomé, doit permettre d’améliorer la gouvernance et les performances en matière de gestion de déchets. Selon le ministre, elle « servira prioritairement à la sécurisation environnementale et sociale de la décharge d’Agoé Nyivé qui, de par l’urbanisation galopante, se trouve actuellement en pleine zone urbaine ». En outre, précise Sani Yaya, « l’appui permettra d’accompagner la ville dans l’optimisation de la filière déchets, mais aussi dans la poursuite de l’amélioration de ses recettes pour le financement des services publics ».

Concernant la gestion de cette subvention, le ministre a indiqué que « 67% sera consacré à la composante technique portant sur la sécurisation environnementale et sociale de la décharge, 23% à l’appui à la gouvernance de la Commune de Lomé et 10% dédiés au volet « Sports et Développement » ainsi qu’à la gestion du projet ».

En rappel, le Projet Environnement Urbain de Lomé vise à améliorer l’environnement urbain et l’accès aux services essentiels pour les populations de la capitale, en luttant contre les inondations, le dépôt sauvage des déchets et les difficultés financières et managériales de la municipalité. 

Le financement est assuré par l’UE, l’AFD, la BOAD et la Banque mondiale. Les phases 1 et 2 ont déjà permis de restructurer les filières de collecte et de pré-collecte des déchets et de construire des points de regroupement.

Le Togo devrait bientôt disposer d’un répertoire national des entreprises évoluant dans le secteur de l’énergie. L’agence togolaise d’électrification rurale et des énergies renouvelables (AT2ER), porteuse du projet, cible particulièrement des entreprises spécialisées dans cinq domaines spécifiques : l’installation de mini-centrales solaires photovoltaïques, de systèmes solaires photovoltaïques pour les ménages, les collectivités, les institutions publiques ou privées (centre de santé, école, banque, usine, commerce) et de systèmes de pompage solaire (agriculture, eau potable, adduction d’eau villageoise…), la distribution de kits solaires photovoltaïques en mode « pay as you go », et la création de plateformes de gestion à distance d’installations solaires.

Toutes les entreprises exerçant dans ces domaines et désireuses de faire partie de ce fichier sont invitées à remplir le formulaire de renseignement téléchargeable sur ce lien.

La date limite de dépôt est fixée au 24 mai 2019. Pour avoir de plus amples informations, appelez sur le 22 21 21 44 ou écrivez par courriel sur Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

Comme annoncé dans le chronogramme, les opérations de révisions de listes électorales ont officiellement démarré ce jeudi, marquant définitivement le lancement du processus devant mener aux élections locales du 30 juin prochain.

Les révisions doivent permettre d’actualiser le fichier électoral national, constitué il y a 06 mois à l’occasion des dernières législatives. Elles se tiendront du 16 au 18 mai 2019, de 7h à 16h, en une seule phase unique, c’est-à-dire en une seule zone sur toute l’étendue du territoire national.

Dans son adresse au corps électoral à la veille du début des opérations, le président de la Ceni, Tchambakou Ayassor a invité tous les citoyens en âge de voter, « à se rapprocher chacun de son Centre de Recensement et de Vote (CRV), pour s’assurer de sa présence sur les listes électorales nationales qui serviront aux prochaines élections des conseillers municipaux ».

Les citoyens n’ayant pas pu se faire enregistrer lors des précédentes opérations, ayant perdu leurs cartes ou ayant changé de domicile, pourront se faire enrôler.  

Réuni hier en Conseil des Ministres, le gouvernement a adopté un projet de loi visant à renforcer la sécurité intérieure en ligne avec sa mission de protéger les personnes et les biens, de garantir l’exercice des libertés publiques et individuelles, de préserver l’ordre et la paix publics.

Face à des menaces qui s’inscrivent dans la durée notamment le terrorisme, les nouvelles formes de la criminalité transnationale, notamment la cybercriminalité, les atteintes à la sureté des personnes et des biens par des groupes radicaux ou la criminalité financière, la mise à disposition de l’Etat de nouveaux outils juridiques nécessaires est une « exigence », selon le Conseil des Ministres.

La loi qui pourrait être adoptée par l’Assemblée nationale, dans les jours, semaines ou mois à venir, devrait « assurer un équilibre proportionné entre la préservation des libertés publiques et individuelles et la sauvegarde de la sécurité publique, ainsi que de l’ordre constitutionnel », rassure le Conseil des Ministres.

Par ailleurs, précise-t-il, « le garant de cet équilibre sera le juge judiciaire appelé à autoriser les mesures les plus attentatoires à la liberté individuelle, sollicitées par l’administration dans le cadre de cette législation ».

Le Premier Ministre Komi Selom Klassou a inauguré ce mercredi 15 mai 2019 à Togblekope, deux ponts sur la rivière Zio.

Les deux ouvrages, longs de 61 mètres, sont le fruit d’un partenariat entre le gouvernement et la Banque Ouest Africaine de Développement (Boad). Leur réalisation s’inscrit dans le cadre du projet de dédoublement de la Nationale n°1, entrepris par le gouvernement. Elle aura nécessité au total 18 mois de travaux et coûté plus de 3 milliards de FCFA.

Le ministre des infrastructures et des transports, Zouréhatou Kassah-Traoré a rappelé que ces infrastructures viennent en soutien au développement économique et social et permettront de favoriser l’intégration économique avec les pays de l’hinterland.

Trois projets de loi et un décret adoptés, sur fond de renforcement de la sécurité intérieure et de facilitation du trafic maritime international pour le Togo, telles sont les grandes lignes du 8ème conseil des ministres de l’année qui s’est tenu ce mercredi 15 mai sous la supervision du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.

Le décret adopté ouvre la voie à la création d’un comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (CIPLEV). Sa mise en place, dans un contexte de recrudescence de la menace terroriste dans la sous-région, doit permettre d’éradiquer ou de réduire la propagation de l’extrémisme violent.

L’autre disposition prise, toujours dans le domaine sécuritaire, donne au pouvoir exécutif, les instruments nécessaires pour faire face à de nouvelles menaces, tout en veillant à l’équilibre entre les libertés et à la sauvegarde de la sécurité publique.

Pour le volet commerce, deux projets de loi portant sur des conventions internationales maritimes, et destinées à faciliter la mise en œuvre de l’axe 1 du PND, ont été adoptés. Le gouvernement a autorisé l’adhésion du Togo à la Convention FAL, qui vise à faciliter le trafic international, et la ratification du protocole de 1988.

La convention adoptée en avril 1965 à Londres, a pour objectif de rendre plus accessibles les transports maritimes grâce notamment à une simplification des formalités. L’adhésion du Togo doit permettre de bénéficier de ces simplifications et de renforcer son attractivité, compte tenu de sa position géographique et des multiples atouts qu’offre le Port autonome de Lomé.

La ratification du Protocole de 1988 qui introduit un nouveau système de visite et de certification harmonisées, vise à améliorer la réputation du pavillon togolais, surtout vis-à-vis des instances maritimes internationales, et à attirer de nouveaux armateurs.

Le conseil a également procédé à des nominations au ministère de la justice et dans celui de l’administration territoriale.  

Le gouvernement a approuvé ce mercredi la création d’un comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (CIPLEV).

La création de cet organe, intervient à un moment où la sous-région ouest-africaine est confrontée à des menaces terroristes, illustrées par des attentats quasi-quotidiens dans certains pays limitrophes. Le CIPLEV aura donc principalement pour mission « d’œuvrer à éradiquer ou à réduire sensiblement la propagation de l’extrémisme violent ».

Pour y parvenir, le gouvernement entend donner « aux communautés de base, les outils et le soutien dont elles ont besoin pour lutter contre ce fléau ». Egalement, la coopération et la collaboration entre l’administration et les forces de défense et de sécurité seront renforcées. Ces dernières, présentes sur le terrain, seront accompagnées et soutenues « par des mesures multisectorielles et transversales visant à prévenir l’extrémisme violent, surtout dans les zones à risque ».

Le CIPLEV sera composé de représentants des départements ministériels impliqués, des leaders d’opinion et de la société civile.

Dans la perspective des prochaines locales, le président de la Commission électorale nationale indépendance (CENI), Tchambakou Ayassor, a officiellement lancé, ce mercredi 15 mai 2019 à Lomé, la révision des listes électorales, en vue d'actualiser le Fichier national.

Les opérations, qui commencent ce jeudi sur toute l’étendue du territoire et en une phase unique, concernent les Togolais des deux sexes, âgés de 18 ans révolus, jouissant de leurs droits civiques et politiques, et n'étant dans aucun des cas d'incapacité prévus par la loi.

Sont également concernés, les Togolais répondant aux critères, et n'ayant pas pu s'inscrire sur les listes de 2018, les Togolais des deux sexes qui auront 18 ans révolus avant la clôture définitive des opérations de révision des listes électorales, ayant perdu leur carte d'électeur, ou ayant changé de domicile suite à une affectation, ceci en vue de leur transfert dans les nouveaux centres de recensement et de vote de leur résidence.

A noter que les citoyens en procession de leur ancienne carte (2018) peuvent voter avec cette dernière, aux prochaines consultations.

Le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé vient d’accorder, ce 15 mai 2019 au Palais présidentiel, une audience à Adama Bictogo, Président Directeur Général de la Société nationale d’édition de documents administratifs et d’identité (SNEDAI).

Ce tête-à-tête a permis aux deux personnalités d’échanger et de passer en revue « plusieurs projets innovants pour le développement du Togo et de l’Afrique », a déclaré l’homme d’affaires ivoirien, dont l’entreprise est devenue une success story en Afrique.  

En effet, en 2007, alors que la Côte d’Ivoire traversait une crise sociopolitique et faisait face à un défi majeur qui est la sécurisation des différentes données nationales, Adama Bictogo décidait de mettre sur place la SNEDAI, spécialisée dans l’archivage et la sécurité numérique.

En 2009, le gouvernement togolais confiait à la filiale de SNEDAI au Togo, la mise à jour des fichiers électoraux. Ce fut le point de départ d’un succès à l’international qui ouvrira d’année en année, à l’homme d’affaires et à sa société, les portes du Bénin, du Sénégal et du Burkina Faso.