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03 ans après avoir été accréditée au Togo, l’ambassadeur du Canada, Heather Cameron, est arrivée en fin de mission. La diplomate canadienne a fait ses adieux au Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, ce mardi.

Heather Cameron a, au cours des échanges, fait le bilan de ses trois années passées au Togo, marquées notamment par le renforcement des relations entre Ottawa et Lomé, notamment dans l’accompagnement des couches vulnérables en milieu rural.

« Pendant trois ans j’ai eu le privilège de visiter quelques communautés rurales pour voir en action, l’appui canadien au renforcement des conditions féminines et au développement des compétences des jeunes », s’est-elle réjouie.  

La coopération entre le Togo et le Canada porte essentiellement sur le commerce, l’éducation, la formation, la santé et la lutte contre la pauvreté. Début mars, la diplomate avait annoncé l’intention de son pays d’accompagner la dynamique de développement du Togo, par le biais d’investissements réalisés dans l’économie bleue.

Le Togo s’apprête à disposer d’un plan national de lutte contre la drogue pour la période 2020-2024. Les travaux préparatoires devant mener à l’élaboration de cette stratégie ont démarré ce mardi à travers un atelier réunissant les autorités en charge de la question.

Le plan, dont le budget est évalué à 21 millions de dollars, doit permettre de lutter contre le trafic et la consommation de drogue et aussi contre le crime. Il s’appuie sur les volets de la prévention, du traitement et de la répression et entend renforcer le système de coordination contre la drogue, et le système judiciaire dédié. Le plan intègre également la possibilité de « gel et de confiscation des avoirs des criminels ».

Pour le ministre de la sécurité et de la protection civile Yark Damehame qui a présidé au lancement des travaux, « le gouvernement en se dotant de ce plan, montre sa prise de conscience de l’ampleur que prend le phénomène dans notre pays et réitère une fois encore sa ferme volonté de garantir le bien-être et la sécurité des populations ».

Pour rappel, le Togo s’est doté depuis 2011 de plusieurs cellules et unités de lutte contre la drogue qui opèrent au Port et à l’Aéroport de Lomé, ainsi qu’aux frontières.

Lomé abrite depuis lundi 07 octobre le premier forum sous-régional sur la transition vers l’économie formelle et la promotion du travail décent. L’initiative, portée par l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et le gouvernement, veut « définir les mesures concrètes à mettre en place, au sein d’une stratégie intégrée d’intervention afin de faciliter la transition ».

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Pendant 4 jours, les participants venus de 07 pays devront échanger sur les pratiques existantes de même que les méthodologies et expériences récentes dans le domaine. La secrétaire d’Etat à l’inclusion et au secteur informel, Mazamesso Assih qui a ouvert les travaux en compagnie du ministre du travail Gilbert Bawara, a salué le choix porté sur le Togo pour abriter ce 1er évènement, quelques semaines seulement après la signature entre le Togo et l’OIT du programme pays de promotion d’un emploi décent.  

« La transition vers l’économie informelle est un défi à prendre au sérieux pour répondre aux aspirations des populations », a-t-elle affirmé, avant de rappeler les initiatives déjà entreprises dans ce sens par le Togo. 

Pour rappel, le Plan National de développement dans son axe 3 entend consolider le développement social et renforcer les mécanismes d’inclusion.

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C’est la principale conclusion du dernier rapport du groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), publié récemment.

Dans ce rapport qui a pris en compte les politiques et actions mises en œuvre par les divers gouvernements dans la lutte et l’éradication de ce fléau sur l’année écoulée, l’institution relève que « Le Togo a démontré un engagement plus fort que les années précédentes pour la mise en œuvre de mesures de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) conformes aux normes internationales ».

Une bonne nouvelle en dépit de la « corruption croissante qui entrave la mise en œuvre de la LBC/FT » et à laquelle le GIABA recommande une amélioration des performances en matière de gouvernance.

L’institution présidée par Kimelabalou Aba encourage tout de même le Togo à « poursuivre sur sa lancée » afin de « remédier rapidement aux lacunes qui subsistent dans son système ».

En 2018, la cellule de renseignements financiers du Togo a reçu 323 déclarations d’opérations suspectes.

Ce lundi a démarré une session de formation à l’endroit de la Police Nationale sur les techniques de dispersion non-violente des foules et de protection des droits de l’homme.

Au total, 853 élèves agents de police seront outillés dans le cadre de ce projet de renforcement de capacités nationales et communautaires de prévention des conflits et violences, ainsi que de protection des droits humains, soutenu par les Nations Unies. Au programme, des formations sur les notions de police de proximité ou de maintien d’ordre, surtout en période électorale.

Le projet, d’un coût de près 1,7 milliards FCFA, veut contribuer à réduire les conflits et violences liés aux questions politiques et rapprocher davantage les forces de défense et de sécurité des populations.

Courant juin, une première vague de 700 agents avait déjà été formée.

De 6,5% en 2014, la malnutrition aigüe au Togo est passée à 5,7% en 2017 selon les dernières estimations, soit une baisse de 0,8 point. Dans le même temps, le retard de croissance, l’un des principaux signes de malnutrition chronique, qui se caractérise par une taille trop petite pour l’âge, est passé de 27,5% en 2014 à 23,8% en 2017, soit une amélioration de 3,7%.

Ces résultats ont été obtenus grâce à l’exécution de plusieurs projets dans le secteur agricole et l’augmentation du budget consacré à la malnutrition. Ainsi, par rapport à leur niveau de 2014, les dépenses de nutrition ont connu une augmentation d'un milliard en 2015, passant de 6,5 à 7,5 milliards FCFA, niveau qu’elles conserveront en 2016 avant de fléchir à 5,1 milliards FCFA en 2017.

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Parmi les projets mis en place par le gouvernement, l’élaboration de la politique agricole du Togo pour la période 2016-2030, l’implantation d’organisations de producteurs, les réformes et actions de promotions des filières animales et halieutiques, et surtout le programme des cantines scolaires par le biais duquel plus de 31 millions de repas chauds ont été distribués à des enfants, contribuant ainsi à l’amélioration de leur nutrition.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a reçu ce lundi la nouvelle directrice des opérations de la Banque Mondiale pour le Togo, Coralie Gevers.

Au menu des échanges, les réformes en cours au Togo depuis quelques années et le partenariat avec l’institution de Bretton Woods. Comme lors de sa rencontre avec le Premier Ministre, la responsable a évoqué les divers domaines d’intervention de la Banque au Togo, ainsi que l’intention de l’institution dirigée par David Malpass d’orienter davantage ses actions sur la nouvelle stratégie de développement du pays.

« La Banque Mondiale a un portefeuille d’environ 400 millions de dollars qui cherche vraiment à appuyer le développement du secteur privé, la croissance et la création d’emplois et un meilleur développement des services aux populations défavorisées », a précisé l’économiste de nationalité belge.

En rappel, Coralie Gevers, nommée en avril dernier, est également en charge de la direction des opérations au Bénin, en Côte d’Ivoire et en Guinée.

Le Premier Ministre Komi Selom Klassou a présidé ce lundi une réunion des principaux acteurs de la plateforme nationale de gestion des risques et catastrophes.

L’objectif était de faire le point sur la situation de Lomé, confrontée depuis une dizaine de jours à des pluies diluviennes, et dresser la cartographie des différents bassins de rétentions de la capitale afin de prendre des mesures urgentes pour venir au secours des sinistrés.

« Depuis le 30 septembre, Lomé a connu des pluies diluviennes, il y a eu plus de 92 mm d'eau de pluie enregistrés au niveau de Lomé. Ce qui naturellement a entrainé des inondations dans certains quartiers et amené certains des bassins à faire le plein », a affirmé à l’issue de la réunion Yark Damehane, ministre de la Sécurité et de la Protection Civile et également président de la plateforme. Et de poursuivre : « Le gouvernement par ses services déconcentrés, s'est mis à l'œuvre dès que ces pluies ont été enregistrées, et il y a des motopompes en activité 24h/24 au niveau de certains bassins ».

Yark Damehane a également rappelé que les agences de la protection civile et de la solidarité nationale sont à pied d’œuvre et que « des équipes étaient en alerte permanente pour intervenir en cas de sinistre ».  

Le ministre a toutefois tenu à relativiser la situation, en précisant que c’était toute la sous-région qui était touchée par les pluies et que jusque lors, aucune perte en vie humaine n’était à déplorer sur le plan national. Selon la météo, les prochains jours s’annoncent encore pluvieux. Le gouvernement appelle à la prudence et à la vigilance.

Lire aussi : Risque de pluies diluviennes : le gouvernement invite à la prudence

En 2028, 50% de la population togolaise résidera en milieu urbain, soit presque deux fois plus qu’en 2010 où le dernier recensement estimait la population citadine à 37%.

C’est ce que montrent les projections au vu du rythme actuel de l’accroissement urbain, révélées par le ministre de la ville, de l’urbanisme, de l’habitat et de la salubrité publique Koko Ayeva, dans un message adressé à la population en marge de la célébration ce 07 octobre de la 34ème Journée Mondiale de l’Habitat (JMH).

Selon le ministre, cette multiplication de la population urbaine (le taux pourrait passer à près de 60% d’ici 2050 selon un rapport onusien), doit interpeller chacun dans la gestion des villes et la promotion de bonnes habitudes afin d’avoir des villes « sages » et responsables, notamment à travers l’utilisation des technologies innovantes. Pour cause, la JMH édition 2019 a été axée sur « la transformation des déchets en ressources grâce aux technologies de pointe ».  

« Nous devons façonner nos villes en faisant d’elles un cadre de vie meilleur et attrayant », a exhorté Koko Ayeva qui a également rappelé les efforts du Togo dans l’amélioration du cadre de vie : promotion des logements sociaux et décents, aménagements et gestion d’espaces publics et verts, etc...

Trois ans après leur première convention de partenariat destinée à accompagner les chambres de métiers togolaises, l’Union des Chambres Régionales des Métiers (UCRM) et la Chambre des Métiers de Cologne (Allemagne) ont procédé vendredi à une nouvelle signature. 

La cérémonie s’est tenue à Lomé en présence du ministre en charge de l’artisanat, Victoire Tomégah-Dogbé, et Matthias Veltin, le nouvel ambassadeur allemand.

D’un montant d’environ 115 millions FCFA, la nouvelle convention d’une durée de 03 ans vise à booster la performance et la compétitivité des artisans et des entreprises artisanales au Togo. L’accord qui constitue une étape de plus dans le processus d’autonomisation de l’UCRM, porte sur une formation technique, des stages de perfectionnement et la défense d’intérêt des acteurs du secteur. 

« Cette convention fait corps avec le PND qui prévoit la mise en place de conditions idoines pour la création de milliers d’entreprises artisanales au Togo », a indiqué le ministre. Pour rappel, l’artisanat qui contribue à 18% du PIB national constitue l’un des chantiers du gouvernement dans la mise en œuvre du Plan national de développement. L’exécutif entend à ce titre renforcer les capacités opérationnelles du secteur et appuyer la création de 4 200 entreprises à l’horizon 2022.

Un salon international, le Miato est par ailleurs prévu à partir du 25 Octobre prochain.