RTG

RTG

Le gouvernement ivoirien a apporté des précisions au sujet de son possible désinvestissement des 82 entreprises qui constituent son portefeuille de participations, peut-on constater d'un communiqué signé par un haut responsable en charge du budget et du portefeuille de l'Etat. 

« Il n’est... nullement question de réduire les parts de l’Etat dans 82 entreprises, nombre qui représente au demeurant l’ensemble des sociétés du portefeuille de l’Etat », peut-on lire dans le document en réponse à des articles de presse qui ont traité du sujet. 

Lors du conseil des ministres du 9 janvier 2019, il a été retenu comme principe, que l'Etat ne devrait prendre des participations financières majoritaires, que pour assurer des mission d'intérêt public ou suppléer à un secteur privé qui serait incapable d'assurer un service garantissant un meilleur rapport de ratio qualité/prix. Un message qui avait été perçu par la presse locale ivoirienne comme le signe annonciateur d’un vaste processus de désengagement de l’Etat.

Des données sur le volume en capital de ces investissements ainsi que leurs performances financières ne sont pas rendues publiques à des dates pertinentes. Le dernier rapport de situation économique et financière des participations publiques date de 2016, selon des données disponibles sur le site internet de la direction générale du portefeuille de l’Etat. Le gouvernement ivoirien y prévoyait effectivement de finaliser des sorties (totales ou partielles) dans seulement 15 entreprises publiques. 

Plusieurs de ces opérations (NSIA Banque, Société Ivoirien de Banque ou encore Sucrivoire) se sont déjà déroulés et d’autres semblent en cours.

Rappelons qu’une évaluation de la performance réelle des sociétés du portefeuille public est complexe à mener, car nombre de ces entités ont une gouvernance fortement privée.

Le Conseil Constitutionnel sénégalais a publié dimanche 20 janvier 2019 la liste définitive des cinq candidats autorisiés à prendre part à l’élection présidentielle du 24 février prochain.

L’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall (photo), et l’ancien ministre et fils de l’ex-président du pays, Karim Wade, sont définitivement écartés. Ces deux derniers sont perçus comme une opposition sérieuse au président Macky Sall qui se représente pour un autre mandat.

Outre le président sortant, les électeurs sénégalais devront aussi choisir entre le député Ousmane Sonko, ancien haut fonctionnaire et figure montante de l’opposition, l’ex-Premier ministre Idrissa Seck, Madické Niang, un candidat qu'on juge proche de l’ancien président Abdoulaye Wade, et El Hadji Sall, candidat du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR).

Malick Gackou, un autre leader politique qui avait déposé un recours devant le conseil constitutionnel après la publication des listes provisoires de candidats, n'a toujours pas été retenu dans la liste définitive. Dans un communiqué publié par des médias sénégalais, il a promis une confrontation politique contre ce qu'il appelle le régime de Macky Sall.

De nombreuses voix se sont élevées pour contester les décisions du conseil constitutionnel. L'évolution et le résultat de ces élections seront suivi avec une attention particulière. Le Sénégal est une des niches de croissance économique, selon plusieurs rapports concordants, et les investisseurs de tous les segments, attendent de voir ce qui va s'y passer.

En Côte d’Ivoire, les autorités veulent séduire les investisseurs chinois. Alors que le pays a attiré 2 158 milliards de francs CFA d’investissements directs étrangers, entre 2013 et 2018, la part de la Chine sur cette période n’est que de 33,2 milliards, soit 1,5% du total. 

Selon le Centre de promotion des investissements en Côte d'Ivoire (Cepici), cet investissement a permis la création de 1111 emplois sur la même période, pour des salaires d’environ 3 milliards FCFA.

Si la part de la Chine est encore marginale dans l’investissement en Côte d’Ivoire, les autorités n’ont pas de doute sur le fait que l’implication de Pékin dans le pays pourrait être plus importante.

« Quand on regarde cette proportion, il y a une marge de progression, des efforts à faire et je voudrais m'adresser aux autorités chinoises pour qu'on passe de 1,5% à 50%, pourquoi pas ? », a déclaré Jean-Louis Niagne, chef de projet intelligence économique au Cepici.

« Imaginez si les investissements privés chinois passent, ne serait-ce qu'à 5% ou 10%, et voyez l'impact social en termes de création d’emplois », a-t-il poursuivi, avant d’indiquer que l’investissement chinois privilégiait, jusque-là, des secteurs comme les Bâtiments et travaux publics (BTP), les industries extractives, l’industrie manufacturière ou encore la pêche.

L’Europe reste le premier investisseur en Côte d’Ivoire avec 20% des investissements totaux enregistrés dans le pays, suivie de l’Asie (10,57%) et de l’Amérique (1,4%). L’investissement national représente, à lui seul, environ 33% de l’investissement total enregistré dans la nation éburnéenne. 

Aaron Akinocho

Une nouvelle campagne nationale de vaccination contre la rougeole et la rubéole (RR2) pour les enfants de 15 à 18 mois débutera le 30 janvier prochain. Le lancement sera effectué à Djarkpanga, dans la préfecture de Mô, par le ministère de la santé et de la protection sociale.

Cette campagne, menée en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé, s’inscrit dans le cadre du Programme Elargi de Vaccination (PEV), un programme initié en 1980 par le Togo en vue de réduire efficacement la mortalité et la morbidité des enfants.  

Elle vise ainsi à renforcer l’immunité des enfants dont l’âge est compris entre 15 et 18 mois et intervient surtout, après l’administration des premières doses en février 2018.

A partir du 30 janvier donc, le vaccin sera désormais gratuit dans toutes les formations sanitaires publiques du Togo et va permettre d’endiguer ces deux maladies qui constituent un problème majeur de santé publique.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a reçu en audience le vendredi 18 janvier dernier une délégation de la fondation sud-coréenne Saemaul, conduite par son président Chang Dong Hee.

La délégation, qui a procédé plus tôt dans la journée, à la signature d’une convention de partenariat avec le gouvernement dans le cadre de la réalisation du Projet de Transformation Agroalimentaire (PTA), est allée remercier le Chef de l’Etat pour son implication dans le processus.

« Nous sommes venus témoigner notre gratitude au Président de la République pour sa vision de développement du secteur rural et sa politique de partenariat public-privé », a indiqué le président de la fondation à l’issue des échanges.

Et de poursuivre : « Nous avons décidé de participer au projet PTA en tant que partenaire de la Banque Africaine de Développement (BAD), ceci, pour partager notre expérience en matière de développement rural ».

Il faut souligner que le Togo bénéficie depuis 2017, de l’accompagnement de la fondation sud-coréenne, spécialisée notamment dans le développement des zones rurales.

La Fondation sud-coréenne Saemaul Globalisation, spécialisée dans le développement des zones rurales, s’est engagée vendredi 18 janvier dernier, à apporter son expertise dans la réalisation du projet de transformation agroalimentaire (PTA) et dans le développement des agropoles.

C’était à travers le biais d’une cérémonie de convention de partenariat tenue à la Primature, entre le gouvernement et la fondation, et présidée par le Premier Ministre.

A travers ce partenariat, les experts coréens s’engagent à renforcer les acteurs du monde agricole et à contribuer à l’amélioration de l’environnement dans les zones concernées. La fondation apporte également une contribution de près de 2,7 milliards FCFA  au financement du projet des agropoles dont le coût total est évalué à 35 milliards FCFA.

Rappelons que le projet des agropoles dont le lancement devrait officiellement intervenir très prochainement à Kara, est inscrit dans l’axe 2 du plan national de développement.

La marine nationale a entamé depuis ce jeudi 17 janvier 2019 une nouvelle phase des exercices maritimes de simulation « African Nemo ».

Dénommés « African Nemo 19.1», ces nouveaux exercices sont organisés par la préfecture maritime en collaboration avec la marine française, dans la continuité de ceux organisés en septembre dernier au large de Lomé sous l’appellation « African Nemo 18.4 ».

Le scénario utilisé cette fois-ci, est celui de l’arraisonnement et du détournement à quai d’un navire transportant de la drogue et présent dans les eaux territoriales togolaises.

Selon les autorités maritimes, cet exercice vise à renforcer les aptitudes des différentes administrations impliquées dans l’action de l’Etat, en leur donnant les capacités nécessaires dans la lutte contre la criminalité maritime et en les emmenant à gérer efficacement une crise de ce type.

Depuis plusieurs années, le Togo, seul pays disposant d’un port en eau profonde dans la sous-région, met un accent particulier sur la question de la sécurité et la sureté maritime, en atteste le Sommet organisé à cet effet en 2016 à Lomé.

Le ministre chargé de l’industrie, Yaovi Attigbé Ihou et Cristina Martins Barreira, cheffe de la délégation de l’UE au Togo ont lancé ce jeudi 17 janvier 2019 à Adangbé (46 km au nord-est de Lomé), le projet d'appui à la compétitivité de la filière ananas au Togo (PRAACOFAT).

Le projet est cofinancé par le Fonds Européen pour le Développement et la Coopération Allemande, à hauteur de 5,35 millions $, soit près de 4 milliards FCFA. Il vise à renforcer la filière ananas et à augmenter sa compétitivité en réduisant les coûts de production et de commercialisation. L’objectif escompté étant de faciliter l’accès des petits exploitants agricoles aux différents circuits de vente sur le plan national comme en dehors du pays.

Il faut souligner que la mise en œuvre de ce projet s’aligne sur le deuxième axe du PND 2018-2022, qui ambitionne le développement des pôles de transformation agricole, manufacturiers et d’industries extractives.

Le 39ème « Jeudi J’ose », la plateforme mensuelle d’échanges et de partages d’expériences, organisée par le Faiej (Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes) à l’endroit des jeunes entrepreneurs, s’est tenu hier à Lomé sous le thème : « les nouvelles dispositions fiscales de la loi de finances, gestion 2019 : quelle lecture en faire ? ».

C’était en présence du ministre en charge de la jeunesse, Victoire Tomégah-Dogbé (photo), du Secrétaire d’Etat et Coordonnateur de la Cellule Climat des Affaires, Sandra Ablamba Johnson, du Secrétaire Général de la Présidence, Daté Patrick Tèvi Bénissan et de la Directrice du Faiej, Sahouda Gbadamassi-Mivédor.

Les communications animées par des experts fiscalistes de l’Office Togolais des Recettes (OTR), ont permis d’édifier les participants sur les avantages de la nouvelle disposition fiscale qui facilite notamment la vie des jeunes entrepreneurs.

Une communication a également été faite sur les avantages de l’adhésion pour les jeunes entrepreneurs, au Centre de Gestion Agrée, une structure mise en place par le gouvernement afin de les accompagner dans le développement de leurs entreprises, jusqu’à l’étape de PME.   

La ministre en charge de la jeunesse s’est félicitée de « la qualité des échanges qui témoignent d’une part, de la volonté de l’OTR de faciliter la vie aux jeunes entrepreneurs qui sont l’économie de demain, et d’autre part, de la volonté et de l’ambition de la jeunesse de relever le pari de leur avenir ».

La Cour Constitutionnelle a rejeté ce jeudi 17 janvier 2019, la nouvelle mesure proposée par les députés lundi dernier lors de l’adoption de leur nouveau règlement intérieur.

Cette mesure, relative au mandat du Président de l’Assemblée Nationale, prévoyait que ce dernier soit désormais élu pour un mandat d’un an, renouvelable autant de fois durant la législature.

Pour la juridiction suprême, cette disposition va en l’encontre de l’article 54 de la Constitution qui stipule dans son 1er alinéa : « l'Assemblée nationale et le Sénat sont dirigés chacun par un président assisté d'un bureau. Les présidents et les bureaux sont élus pour la durée de la législature dans les conditions fixées par le règlement intérieur de chaque Assemblée… ».

En outre, il ne peut y avoir d’élection d’un nouveau Président qu’en cas de vacance du perchoir par décès, démission ou toute autre cause.

Les élus devront donc retourner au Parlement et corriger cette disposition, avant l’élection du bureau de la nouvelle législature.