La ministre du Développement à la base, de l’Artisanat et de la Jeunesse, Victoire Tomégah-Dogbé, a présidé hier 26 septembre, une cérémonie de remise de chèques à 12 associations de jeunes dont les projets ont été retenus à la suite d’un appel à projets soutenu par l’UNFPA.
Cette activité a été couplée avec la remise d’outils de travail (kits d’installation) à 40 jeunes artisans diplômés de 7 centres d’apprentissage (Kara, Govié, Dunyo, Avédji, Adéticopé, Afagnan et Tabligbo). Ce qui porte à 173 le nombre d’apprentis formés dans les centres de jeunes, ayant reçu des kits d’installation depuis 2014.
L’initiative vise à soutenir, avec des outils de travail, les jeunes qui ont choisi l’apprentissage d’un métier et qui ne disposent pas de ressources suffisantes pour s’installer. L’objectif, est de favoriser leur insertion socioprofessionnelle, à la fin de leur formation.
Cette double activité marque, selon la ministre, « l’apothéose des activités prévues dans le cadre de la célébration au Togo de la Journée Internationale de la Jeunesse (JIJ) » qui a été initiée pour « reconnaître la valeur de la vie associative et promouvoir l’insertion socioprofessionnelle des jeunes », déclare en outre, la ministre Victoire Tomégah-Dogbé.
Jusqu’à 9 nouvelles radios privées pourraient bientôt émettre dans les préfectures du Togo. La Haute-autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) a à cet effet lancé depuis plus d’un mois déjà, un appel d’offres « pour l’autorisation d’installation et d’exploitation de radiodiffusions sonores FM ».
Les grandes lignes de cet appel ont été rappelées mercredi aux médias, à la faveur d’une conférence de presse tenue à Lomé. L’objectif de l’institution, est de couvrir davantage l’intérieur du pays, encore peu couvert par les stations privées. Sont ainsi concernées par le projet, les préfectures du Golfe, d’Agoè Nyivé, du Zio, d’Agou, de Kpélé, de la Kozah, de Damkpèn, de Tone, et de l’Oti Nord.
Pour les deux premières, les soumissionnaires peuvent se procurer le dossier d’appel d’offres au siège de l’institution à Lomé, au prix de 300 000 FCFA non remboursables. Les soumissionnaires des autres préfectures ne devraient payer que 100 000 FCFA. La date limite de soumission des candidatures est fixée au 25 octobre prochain.
Le Togo compte à ce jour 74 chaines de radios réparties sur tout le territoire.
Initialement attendu pour la fin août, l’appel d’offres pour la privatisation de l’UTB et de la BTCI vient d’être lancé. Le gouvernement par le biais du ministère de l’économie et des finances vient ainsi de lancer un avis de préqualification international dans le cadre de sa stratégie de libéralisation.
Télécharger ici l’avis de pré-qualification
De façon concrète, il est recherché des « investisseurs stratégiques disposant de solides compétences bancaires et financières » à qui « céder les participations et/ou ouvrir la majorité du capital » des deux institutions bancaires.
« La sélection des soumissionnaires s’effectuera en deux étapes par le biais d’un processus d’appel d’offres. Les soumissionnaires sont donc invités, en premier lieu, à se pré-qualifier afin de participer aux processus d’appel d’offres finaux. Seuls les soumissionnaires pré-qualifiés pourront participer à cette deuxième étape », détaille le ministère de l’économie et des finances. Les candidatures sont attendues jusqu’au 22 novembre 2019.
La BTCI et l‘UTB, avec des totaux de bilan de 198 milliards de FCFA et de 281 milliards de FCFA respectivement, au 31 décembre 2018, sont parmi les cinq banques les plus importantes du système bancaire togolais. En 2017, tandis que la première dégageait un bénéfice avoisinant les 20 milliards de FCFA, l’UTB avait touché le fond avec une perte équivalente.
Leur privatisation, approuvée par le parlement en novembre 2018, entre en ligne avec les recommandations des partenaires, le FMI notamment, en vue de préserver la stabilité financière.
Le ministère en charge du tourisme organise depuis mercredi au Palais des Congrès de Lomé la 1ère édition des Journées Portes Ouvertes (JPO) sur les métiers du tourisme.
L’organisation de cette activité s’inscrit dans le cadre de la célébration au Togo de la 40ème édition de la Journée Mondiale du Tourisme (JMT) sous le thème « Tourisme et emploi, un meilleur avenir pour tous ».
L’occasion pour la population de découvrir pendant deux jours les différents métiers du secteur touristique, d’échanger avec les entreprises opérant dans le domaine (hôtels, restaurants, compagnies aériennes, agences de voyages, écoles de formation, entres autres), et de pouvoir élaborer des projets professionnels ou de recherche dans le domaine.
Dans son message de circonstance de célébration de la JMT, le ministre Kossivi Egbetonyo a appelé les uns et les autres à exploiter les immenses potentialités et opportunités qu’offrent le secteur touristique national. En 2018, plus de 712 000 touristes ont été enregistrés au Togo et les recettes touristiques ont été évaluées à 48 milliards FCFA, a annoncé le ministre.
Le Togo dans le cadre du Plan national de développement, entend accroître la part du tourisme dans la création de richesses, pour passer d’une contribution de 4% au PIB en 2015 au-delà de 6% en 2022. Le gouvernement ambitionne également de créer à travers cette dynamique, 10 000 emplois décents dans le secteur d’ici là, en développant notamment le tourisme d’affaires.
L’information a été dévoilée mercredi par le Président de l’Ordre national des pharmaciens du Togo, Koundé Kpéto, à l’issue de la rencontre à la Primature entre une délégation de praticiens et le Premier Ministre Komi Sélom Klassou.
Le but de cette rencontre, était d’échanger avec le Chef du gouvernement sur la contribution des pharmaciens à la mise en œuvre du PND, ainsi que les principaux défis de leur secteur. Aussi, ces derniers ont été entretenus sur l’attente du gouvernement à leur endroit.
Les journées ordinales seront l’occasion pour les pharmaciens de plancher sur plusieurs thématiques, comme la fabrication, la distribution, la dispensation ou encore l’accessibilité des médicaments aux populations. Elles seront également meublées d’échanges et de partages avec la population, autour de stands.
L’année dernière, « une semaine du pharmacien » avait été initiée, consacrée à la lutte contre l’usage excessif des antibiotiques.
En séjour aux USA où il prend part aux activités de la 74ème session de l’AG des Nations Unies, le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a échangé mercredi avec le vice-président de la Banque Mondiale, Hafez Ghanem.
La rencontre, qui intervient 24h après l’entrevue à Lomé entre le Premier ministre et la représentante résidente de l’institution, a, là également, porté sur l’appui de la Banque au processus de développement du Togo par rapport aux nouvelles programmations des ressources de l’Association internationale de développement (IDA).
Hafez Ghanem, qui avait déjà en avril dernier promis le soutien et l’accompagnement de l’institution de Bretton Woods à la mise en œuvre et à la réalisation du PND, a réaffirmé son engagement au Chef de l’Etat.
Pour rappel, le portefeuille de l’institution qui s’évalue à environ 400 millions de dollars, comporte une quinzaine d’opérations en cours d’exécution, dans presque tous les secteurs de développement.
Les ministères chargés de la jeunesse et des sports organisent en collaboration avec l’ambassade de Chine au Togo ce samedi 28 septembre 2019, une course populaire dotée de prix.
L’activité inscrite dans le cadre du 70ème anniversaire de la fondation de la République Populaire de Chine (1949-2019), sera l’occasion de célébrer les liens de coopération, d’amitié et de fraternité qui lient le Togo et l’Empire du Milieu.
La course (5km pour les hommes et 3km pour les femmes) se déroulera sur la voie du contournement en face du Camp FIR à Agoènyivé. Elle est ouverte à toute personne dont l’âge est compris entre 15 et 40 ans.
Les inscriptions à la course se font au siège de la Fédération Togolaise d’Athlétisme, sis dans l’enceinte du Stade Municipal de Lomé, à la Maison des Jeunes d’Amadahomé ou par WhatsApp sur le 90 05 91 32 et 90 84 50 65.
Entre 2013 et 2018, plus de 73 000 emplois durables et 150 000 emplois temporaires ont été créés au Togo, informe la ministre du Développement à la base, de l’Artisanat et de la Jeunesse, Victoire Tomégah-Dogbé.
Selon la ministre, c’est le résultat d’une politique d’inclusion sociale, économique et financière de l’exécutif, mis en œuvre à travers les multiples programmes et mécanismes comme l’ANADEB, le PRADEB, le FNFI, le FAEIJ ou le PAEIJ-SP. Ceci, afin d’améliorer les conditions de vie et promouvoir l’autonomisation des communautés à la base.
Autre donnée dans le segment de la création de l’emploi : sur plus de 27 000 volontaires mobilisés depuis 2011 dans le cadre du programme national de volontariat (PROVONAT), près de 40% ont trouvé un emploi pérenne.
Le gouvernement entend renforcer davantage les dispositifs afin de faciliter davantage de création d’entreprises, assure la ministre. Pour rappel, le Togo ambitionne, dans le cadre de la réalisation du Plan national de développement, de créer d’ici 2022, un million d’emplois dont 500 000 directs.
Au Togo, plus de 7000 jeunes ont bénéficié depuis 2011 du programme d’Appui à l’insertion et au développement de l’embauche (AIDE) de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE), confie le directeur général de l’institution, Edmond Comlan Amoussou.
Ce programme d’employabilité, lancé il y a 8 ans, est une des réponses du gouvernement à la problématique du chômage des jeunes. Il a été conçu pour faciliter la pré-insertion et l’insertion des jeunes, surtout des primo-demandeurs d’emploi, au sein d’entreprises privées et parapubliques pour une durée n’excédant pas 12 mois.
Selon le patron de l’ANPE, plus de 7600 demandes de stage et 2279 offres de stage ont été enregistrées l’année dernière par l’agence.
Rappelons que peut y postuler, tout jeune Togolais dont l’âge est compris entre 18 ans et 40 ans et disposant d’un diplôme reconnu par l’Etat.
Achevé l’année dernière sur une note de satisfaction, le programme des cantines scolaires a repris avec le début de la nouvelle année académique 2019-2020. Ils seront au total près de 92 000 écoliers de 304 écoles primaires publiques (EPP) des cantons les plus pauvres de 22 préfectures dans les 5 régions, à bénéficier pendant toute la durée de l’année scolaire de repas chauds.
Le programme lancé début 2018 et conjointement financé par la Banque Mondiale et l’Etat togolais à hauteur de 2,5 milliards FCFA annuels, est une composante du projet Filets Sociaux de Base (FSB). Objectif, accroître l’accès des enfants des communautés les plus pauvres à des repas scolaires réguliers, améliorant de ce fait la fréquentation et la rétention dans les écoles ciblées.
Sa mise en œuvre, assurée par l’Agence nationale d’appui à la base (Anadeb) inclut une collaboration étroite avec des producteurs locaux de denrées alimentaires et des « mamans-cantines ». L’initiative porte ses fruits, puisqu’une hausse de plus de 10 points de pourcentage a été observée au niveau de la fréquentation et de l’assiduité dans les écoles.
Selon les responsables de l’agence, le principal défi reste désormais sa pérennisation et son extension au vu de l’intérêt qu’elle suscite auprès des communautés, bénéficiaires ou non.
Pour rappel, les cantines scolaires ont permis de fournir sur l’année écoulée près de 15 millions de repas chauds à 91 666 écoliers dans 304 écoles.