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C’est l’une des principales conclusions de la rencontre qui s’est tenue mardi à la Primature entre le Premier Ministre Komi Selom Klassou et Hawa Cissé Wagué, représentante-résidente de la Banque Mondiale au Togo. L’objectif de cet entretien était, pour la responsable, de présenter la situation du portefeuille de son institution au Chef du gouvernement.

Selon Hawa Wagué, ce portefeuille est d’environ 400 millions de dollars et comprend au moins 16 opérations en cours d’exécution, dans presque tous les secteurs, éducation et formation, santé, gouvernance, énergies, télécoms, ou encore développement à la base entre autres. « La capacité d'exécution au cours des douze derniers mois a été bonne et on espère continuer à travailler avec les différents ministères et la Primature afin que cette capacité d'absorption continue à s'améliorer et que les ressources mises à la disposition du pays soient exécutées rapidement pour le bien-être des populations », a-t-elle déclaré.

L’institution de Bretton Woods, dont les interventions sont toutes axées sur les priorités du PND, entend appuyer davantage le Togo dans la mobilisation des investisseurs privés et le renforcement de l’inclusion. Des actions concrètes se font déjà d’ailleurs dans ce sens à travers le soutien de la Société financière internationale (SFI).

Une revue sur la performance du portefeuille se tiendra le 04 octobre prochain, a annoncé la représentante.  

Présent depuis quelques jours à New York dans le cadre de la 74ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a assisté ce mardi à la séance d’ouverture du débat général de l’organisation.

Pendant une dizaine de jours, les dirigeants des 193 pays membres de l’ONU se succèderont à la tribune de l’institution pour s’exprimer sur les sujets de préoccupations de leurs peuples et aussi pour fixer le cap d’une approche de prospérité de leurs nations. Ceci, en vue de « dynamiser les efforts faits au niveau multilatéral en faveur de l’élimination de la pauvreté, d’une éducation de qualité, de l’action climatique et de l’inclusion », comme le souligne le thème retenu pour cette année.

Le n°1 togolais, devrait lors de son passage, évoquer les efforts et résultats obtenus par le Togo dans divers secteurs de développement.

Lundi, l’agenda présidentiel a été marqué par de nombreuses activités. Faure Gnassingbé a d’abord pris part, en tant qu’invité d’honneur, au lancement d’« Africa Center », une plateforme de prestation digitale qui s’intéresse aux opportunités de développement sur le continent, aux côtés de personnalités comme Aliko Dangoté, Mo Ibrahim, Bill Gates ou encore son homologue ghanéen, Nana Akufo Ado.

Le Chef de l’Etat a également participé à des sessions et rencontres de haut niveau dédiées au climat et à la liberté religieuse, initiées par le SG de l’ONU et le président américain.

Des échanges bilatéraux et rencontres se sont par ailleurs déroulés, occasion pour le leader togolais d’inviter des partenaires à investir au Togo.

C’est l’ambition déclinée par le Togo dans le cadre de l’initiative AFR100, une initiative continentale de restauration du paysage forestier lancée en 2015 par les pays africains à la faveur de la COP21.

Pour y parvenir, le pays qui ambitionne également d’avoir une couverture forestière de 30 % à l’horizon 2050, a entamé des initiatives dans ce sens. De la promotion de la foresterie communautaire à l’augmentation du potentiel forestier à travers les actions de reboisement, en passant par les divers projets de renforcement de la biodiversité et du couvert végétal, le gouvernement par le biais du ministère de l’environnement, du développement durable et de la protection de la nature multiplie les actions et les projets.

Courant avril, le ministre en charge de la question, David Wonou Oladokoun avait à ce titre initié une tournée dans toutes les régions du pays afin de partager avec tous les services déconcentrés, les nouvelles orientations du Togo en la matière. Des orientations qui portent notamment sur l’amélioration de la gouvernance du secteur, la gestion durable des terres et des forêts, la lutte contre les changements climatiques et l’érosion côtière, l’amélioration du cadre de vie, et la promotion du développement durable.

La commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre (CNLPAL) a procédé le week-end dernier à la destruction de plus de 2000 armes (pistolets, fusils de chasse, armes de guerre) et 10 000 munitions obsolètes ou saisies par les forces de l’ordre.

L’activité, réalisée en collaboration avec le Centre Régional pour la paix et le Désarmement en Afrique (UNREC), s’inscrivait dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la Paix. « Le gouvernement, en prenant la décision de brûler ces armes qui peuvent toujours faire mal, réaffirme sa ferme volonté, son engagement et sa détermination à préserver la paix, élément essentiel pour le développement d'un pays », a déclaré le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehame. Le responsable a également exhorté les forces de sécurité et de défense à poursuivre dans ce sens.   

Le Togo qui n’en est pas à sa première activité de destruction d’armes à feu, a initié depuis un peu plus d’un an des mesures concrètes afin de lutter plus sérieusement contre le péril terroriste et les multiples agressions qui touchent plusieurs pays de la sous-région, et préserver ainsi la paix. Le gouvernement a approuvé en mai la création du Comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (CIPLEV) et obtenu en août l’aval du Parlement pour le renforcement de la sécurité intérieure.

Fin août également, une opération de marquage d’armes à feu a été lancée sur tout le territoire.

Suite aux prévisions de pluies diluviennes et « excédentaires » annoncées il y a une dizaine de jours par les services de la météorologie nationale pour la petite saison pluvieuse au sud-Togo, le gouvernement lance une alerte et appelle à la précaution.

Alerte

Ceci, en vue de prévenir notamment le choléra et d’autres éventuelles maladies diarrhéiques qui surviennent généralement dans ce genre de circonstances.

Retrouvez dans ce visuel résumé en 9 points, les principaux conseils prodigués par l’exécutif.

Pour rappel, selon la Direction générale de la météorologie nationale (DGMN), la petite saison pluvieuse a commencé depuis le 1er septembre et va continuer jusqu’à mi-novembre.

A l’horizon 2022, 60% des routes du réseau national, long de plus de 11 700 km pourraient être revêtues. Cette ambition a été déclinée par la ministre des transports et des infrastructures, Zouréhatou Tchakondo-Kassa Traoré, lors d’une interview.

De grands chantiers ont ainsi été lancés ou sont en cours de démarrage. Ils portent notamment sur la réhabilitation, l’aménagement, le bitumage ou la construction de ponts sur tout le périmètre national. On retiendra entre autres le dédoublement de la RN1 de Lomé à Cinkassé, ainsi que l’aménagement et le bitumage des routes transversales, le grand contournement de Lomé et d’Atakpamé, les axes Tsévié-Kévé-Zolo, l’axe Golf club de Lomé-Poste de contrôle de Noépé, ou encore le tronçon Katchamba-Sadori qui vient de bénéficier d’un appui de 20 milliards FCFA de la Boad.

Des travaux destinés à fluidifier le trafic routier, faciliter l'accès aux zones enclavées et désengorger certains axes.

Pour rappel, le Togo projette de devenir d’ici 2022 un hub logistique d’excellence, un centre d’affaires de premier ordre dans la sous-région et un important corridor pour les pays de l’hinterland, conformément aux objectifs de l’axe 1 du Plan national de développement.  

Le pourcentage de routes revêtues présentant un bon niveau de services s’évalue actuellement à un peu plus de 36 %.

Le ministère de la sécurité et de la protection civile vient de lancer une opération nationale de restitution d’engins saisis. L’annonce a été faite via un communiqué du ministre Yark Damehane, publiée ce lundi 23 septembre.

Ainsi, « tous les propriétaires des engins saisis et gardés dans les unités de la Police Nationale, de la Gendarmerie Nationale et de la Division de la Sécurité Routière à l’occasion des différentes opérations de contrôle de Police sur toute l’étendue du territoire, sont invités à aller les retirer ».

Précision importante, « aucun frais de fourrière ne sera exigé à cet effet », indique la note.

Seule, une « présentation des pièces justificatives des droits de propriété » sera nécessaire afin de rentrer en possession des engins.

La nation togolaise a rendu hommage ce lundi aux martyrs tombés pour la patrie le 23 septembre 1986. En effet, ce jour marque le 33ème anniversaire de l’agression terroriste perpétrée par un commando et qui a causé la mort de nombreux citoyens.

Une cérémonie de commémoration et de dépôt de gerbes s’est déroulée à Lomé en présence d’autorités politiques, administratives, militaires et religieuses. L’évènement a été présidé par le ministre de la sécurité et de la protection civile, représentant le Président de la République, Yark Damehane. L’occasion pour la nation d’exprimer sa reconnaissance à l’endroit de tous ceux tombés pour sauvegarder l’intégrité de la patrie.

Des cérémonies similaires ont également eu lieu dans plusieurs villes du pays.

Au Togo, le secteur éducatif, impulsé par les nombreuses réformes et initiatives gouvernementales, connait de notables avancées sur les dernières années. C'est ce qu'indiquent les données contenues dans le rapport mondial de suivi sur la période 2017-2018 publié récemment par l'organisation des Nations Unies pour la Science, l'éducation et la culture (Unesco).

De 2008 en 2018, le taux brut de scolarisation dans l'enseignement primaire est passé de 98% à 126,8%. Un chiffre significatif, plus de 155 000 enfants ont été recensés en préscolaire en 2018 contre un peu plus de 86 000 il y a 5 ans, soit un taux d'accroissement moyen annuel de 12%. Le taux d'achèvement au primaire est passé de 85,4% en 2014 à 91,4% en 2018, confirmant la baisse observée sur les dernières années au niveau du taux moyen de redoublement. Des résultats favorisés par des programmes comme School Assur et les Cantines scolaires, et les concertations régulières entre le gouvernement et les acteurs du secteur.

Des progressions similaires ont également été observées dans les niveaux supérieurs, notamment dans le taux de transition entre les 2 paliers du secondaire (9,7% en 2015 à 10,2% en 2017), ou la participation à la formation professionnelle (hausse de 1% en un an).

Le Togo a également enregistré des progrès significatifs sur le segment de l'alphabétisation. Les résultats des diverses enquêtes effectuées y indiquent un accroissement de plusieurs points (près de 70% actuellement contre 60% en 2011), aussi bien au niveau des hommes (76%), des femmes (51%), que les jeunes de 15 à 24 ans (84%). Mi septembre, la ministre en charge de l'alphabétisation insistait à ce titre, lors de la célébration de la journée internationale dédiée, sur une intensification des programmes sur tout le territoire national, particulièrement dans les langues locales.

Au Togo, le volontariat national a le vent en poupe. Ils sont au total plus de 27 000 à avoir été mobilisés depuis 2011 sur tout le territoire, pour intervenir auprès des communautés à la base et renforcer leur résilience.

Déployés dans toutes les régions du Togo sous la supervision de l'Agence nationale du volontariat (ANVT), ils oeuvrent au sein de 4 programmes, le Volontariat national de compétences (VNC), le volontariat d'engagement citoyen (VEC), le volontariat senior (VS) et le volontariat international de réciprocité (VIR).

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500 nouveaux volontaires nationaux représentant la 14ème vague des VNC ont officiellement rejoint ces rangs en fin de semaine dernière, à l'issue d'une cérémonie officielle de prestation de serment, présidée par la ministre en charge du développement à la base, Victoire Tomegah-Dogbé.

La nouvelle cohorte, au sein de laquelle on retrouve près de 300 enseignants, s'est engagée à participer de façon active au développement des différentes communautés vers lesquelles elle sera envoyée. Au cours de leur mission, les nouveaux volontaires vont rejoindre des structures d’accueil issues des organisations de la société civile et les collectivités territoriales pour apporter leur expertise dans des domaines comme la santé, le développement communautaire, la justice, la protection de l’enfance ou l’éducation.