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Un colloque international sur l’utilisation des médicaments traditionnels et leur amélioration s’est ouvert mercredi à l’Université de Lomé sous le thème : « de la phytomédecine vers le médicament pour un développement durable en Afrique ».

L’assise est organisée par le Centre de recherche et de formation sur les plantes médicinales (Cerfoplam) dans le cadre de la célébration de ses 30 ans d’existence. L’objectif principal est de préparer le terrain à la mise en place d’une cellule de certification des médicaments traditionnels améliorés.

Il s’agit également de faire le point sur les activités du centre basé à Lomé et d’élaborer un plan stratégique devant permettre de développer les médicaments traditionnels. Les 03 jours prévus pour le colloque sont meublés de communications, de sessions de formation et d’exposition-vente des médicaments.

En rappel, selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), plus de 50% de la population au Togo a régulièrement recours aux médicaments traditionnels pour se soigner.

L’agence nationale de l’aviation civile (ANAC) a officiellement reçu ce mercredi 12 décembre 2018 son diplôme de certification ISO 9001 version 2015. C’était au cours d’une cérémonie de remise entre le directeur de l’ANAC, Dokisime Gnama Latta et Olivier Lederer, directeur général du Bureau Véritas au Togo.

Cette certification qui est par ailleurs la plus récente en date, valide les orientations de l’agence par rapport aux recommandations et aux règles établies par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). « L’ANAC a passé avec succès l’audit et nous l’encourageons à aller toujours de l’avant », a notamment déclaré Olivier Lederer.  

Principal référentiel de certification, le label ISO 9001 version 2015 est une des normes internationales de management de qualité. Il s’appuie sur 8 principes de la qualité dont quelques-uns sont l’amélioration continue, l’implication du personnel, le leadership ou encore la relation avec les clients.  

Les forces de sécurité et de défense togolaises effectuent ce mercredi 12 décembre 2018 dans les environs de l’hôtel Sarakawa à Lomé des exercices anti-terrorisme.

L’opération est une initiative des forces armées nationales, inscrite dans leur agenda de formation continue.

Elle consistera notamment en une simulation de réplique à une attaque terroriste. Des militaires lourdement armés feront ainsi usage de munitions blanches dans le cadre de cette opération.

Cet exercice doit permettre de réévaluer les capacités de réaction des forces de sécurité et de défense à toute éventuelle attaque terroriste sur le sol togolais.

En rappel, des exercices similaires se sont tenus au cours de l’année, notamment à l’Aéroport International de Lomé et avec la marine nationale.

Le gouvernement, représenté par les ministres chargés de la sécurité, de l’administration territoriale et de la justice, a tenu ce mardi 11 décembre 2018 à Lomé, une rencontre d’échanges avec les représentants du Groupe des 5, composé de la France, de l’Allemagne, des Etats-Unis, de l’Union Européenne et du Système des Nations Unies au Togo.

Les discussions ont porté sur la situation socio-politique actuelle, marquée par la campagne électorale émaillée par des manifestations de l’opposition.

Le ministre de la sécurité et de la protection civile a fait le point sur les manifestations qui se sont soldées notamment par 4 décès à Lomé et à Sokodé. Yark Damehane (photo) a également clarifié aux ambassadeurs, tel qu’il l’a expliqué au journal télévisé de 20h de lundi dernier, les informations relayées sur les réseaux sociaux faisant état de la présence du Chef d’Etat-Major Général de l’Armée sur les lieux des manifestations de Lomé.

Le ministre en charge de la Justice, Pius Agbetomey est, quant à lui, revenu sur les interpellations effectuées à l’issue des manifestations. Selon le Garde des sceaux, 33 manifestants ont été interpellés tandis que 42 personnes ont été présentées à un juge d’instruction.

Dans un communiqué publié ce mardi 11 décembre 2018, la Présidence de l’Université de Kara annonce la fermeture de l’institution, et ce, jusqu’à nouvel ordre. « Les activités pédagogiques à l’Université de Kara sont suspendues jusqu’à nouvel ordre, à compter de ce mardi 11 décembre 2018 à partir de 07 heures », indique précisément la note.    

Cette décision intervient après les incidents survenus sur le campus les jours précédents, et au cours desquels « certains étudiants revendiquant le payement des arriérés de tranches d’allocations, de bourses et d’aides » se sont rendus coupables « d’actions violentes ».

La mesure se veut également un moyen de « préserver l’intégrité physique des personnes et des biens ». Toutefois, rassure l’institution, « la Présidence est en contact avec l’autorité ministérielle et la Direction des bourses et stages afin de permettre aux étudiants concernés de rentrer dans leurs droits dans le meilleur délai possible ».

Le gouvernement ivoirien a annoncé mercredi dernier la confection de nouvelles cartes nationales d’identités(CNI) au format CEDEAO, d’un coût de 460 milliards FCFA (796,6 millions $), d’ici la fin du premier semestre 2019.

« Les dispositions sont prises et je pense que si tout va bien, à la fin du premier semestre de l’année 2019, les premières cartes (nationales d’identités renouvelées) seront délivrées aux Ivoiriens », explique le directeur général de l’Office national d’identification (ONI), Diakalidia Konaté.

Poursuivant, il a indiqué que le comité de pilotage de ce projet faisait tout son possible pour mettre en place le nouveau système qui va générer les nouvelles cartes nationales d’identité au format CEDEAO et avec le numéro national d’identification (NNI).

Aussi, toujours selon Diakalidia Konaté, ces nouvelles cartes d’identités au format CEDEAO, sont « sans préjudice de la prise en compte des nouveaux majeurs dans le nouveau système ».

Par ailleurs, Diakalidia Konaté a également souligné que l’Etat ivoirien entend, à travers ce renouvellement, afficher sa volonté d’impulser la dynamique de la politique d’intégration de l’organisation régionale.

Notons que, ce projet s’inscrit dans le cadre du renforcement de la gouvernance administrative et sécuritaire de la Côte d’Ivoire, « en vue d’améliorer de façon substantielle les conditions de vie de la population ».

Flore Kacou

Dans le cadre de la mise en application du projet de renforcement du système de santé et de réponse aux urgences épidémiologiques (PRSSE) de la Banque mondiale, le gouvernement ivoirien a procédé à la réhabilitation de 85 centres de santé, dont 60 en zone rurale et 25 autres en zone urbaine. Un projet qui s’élève à hauteur de 7 milliards FCFA (environ 12,14 millions $).

Hier, lundi, cette annonce du coordonnateur de l’Unité de coordination des projets santé de la Banque mondiale, Clovis Kouassi Konan, a été faite à l’occasion de la cérémonie de remise des clés du centre de santé à base communautaire d’Agouéto PK 18-carrefour.

Selon Clovis Kouassi Konan, ce projet vise à améliorer la fonctionnalité et la capacité de ces centres de santé afin d’offrir des services de bonne qualité aux populations et accroître ainsi l’offre de services de santé dans les districts ciblés.

Poursuivant, il explique que ces travaux de réhabilitation ont été accentués sur la construction de fosses septiques, la mise en œuvre des voiries et réseaux divers (VRD), le raccordement de certains centres de santé en eau potable ainsi que l’aménagement d’espaces verts et de la signalétique au sein des centres concernés.

« La réhabilitation de ces centres va impacter 1,3 million d’habitants, dont 60% en zone rurale ainsi que dans les quartiers économiquement faibles, à raison de 45 000 consultations par mois en moyenne », a-t-il renchéri.

De plus, Gaston Sorgho, directeur sectoriel santé, nutrition, population pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre du groupe de la Banque mondiale, a affirmé que ce vaste projet n’aurait pas été possible sans l’aide de l’institution, tout en précisant que « la Banque mondiale est déterminée à aider les pays à se doter d’une couverture sanitaire universelle à l’horizon 2020 ».

Le ministre ivoirien de la Santé et de l’Hygiène publique, Aka Aouélé Eugène, a pour sa part indiqué que « le président de la République s’est engagé pour un montant de 800 milliards FCFA [environ 1,4 milliard $] dans le domaine de la santé sur la période 2018-2020. La réhabilitation des hôpitaux occupe une place importante dans le programme de mise à niveau qui concerne 365 structures sanitaires en vue de l’opérationnalisation effective de la couverture maladie universelle (CMU), à partir de janvier 2019 ».

Flore Kacou

Le Mali bénéficiera d’un nouveau financement de 43,85 millions $ de la part du Fonds monétaire international (FMI), a indiqué un communiqué de l’institution publié lundi.

A travers ce nouveau décaissement effectué au titre d’une facilité élargie de crédit (FEC) accordé au pays, le FMI espère soutenir la poursuite des politiques de stabilisation macroéconomique et de réduction de la pauvreté, implémentées par le gouvernement malien.

« La performance économique du Mali durant le programme appuyé par la FEC a été globalement positive. La stabilité macroéconomique a été rétablie en dépit de conditions difficiles, marquées par une insécurité persistante, une volatilité des prix des produits de base et des conditions météorologiques défavorables.», s’est à cet effet, félicité Mitsuhiro Furusawa, directeur général adjoint du FMI avant d’inviter les autorités à poursuivre leurs réformes.

Notons que le nouveau décaissement porte à 186,6 millions $, le montant total des décaissements effectués dans le cadre de l’accord FEC conclu avec le Mali.

Pour 2018, le fonds table sur une croissance économique à 5,1% pour le pays, et à 4,9% pour 2019.

Moutiou Adjibi Nourou 

271 666 visiteurs ont été enregistrés à la 15ème Foire Internationale de Lomé, qui s’est achevée ce lundi 10 décembre 2018.

Selon Kuéku Banka Johnson, directeur du Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF), le bilan de cette édition est « satisfaisant ». L’année dernière, c’était 266 894 visiteurs qui avaient arpenté les allées du site.

Cette édition, lancée le 23 novembre avec le Burkina-Faso comme pays invité, a connu 975 exposants en tout, dont 220 venus de l’extérieur du Togo.

290 rencontres B to B se sont tenues entre les entreprises togolaises et étrangères et des promesses d’affaires ont été signées. « En termes de bilan, tout s’est bien passé. Les expositions ont été faites dans le temps et les visiteurs ont massivement fait le déplacement », s’est réjoui Kuéku Banka Johnson.

La 16ème édition se tiendra du 22 novembre au 09 décembre 2019.

Le ministère de la sécurité et de la protection civile a procédé, via un communiqué, à l’interdiction de l’accès au Grand Marché de Lomé, aux engins à 2 roues.

Selon le ministère, cette mesure s’explique par la nécessité de sécuriser le périmètre du site, victime ces dernières semaines de braquages ou d’agressions. En effet, le mode opératoire des auteurs des délits met en évidence l’utilisation de ces engins : « Certains individus arrivent avec des armes sur des motos », indique le Lieutenant-Colonel Akobi Mensah, Secrétaire général du ministère.

Et de poursuivre : « ils ont braqué et tué des citoyens, ce qui n’est pas acceptable. Il fallait prendre des mesures efficaces contre cela ».

La décision va également permettre aux forces de sécurité et aux secours, d’intervenir plus rapidement sur le site du marché en cas de sinistre ou de nécessité. Ce qui était difficile, du fait du stationnement anarchique des milliers d’engins partout à l’intérieur du marché.