Lutte anti-terrorisme : à Ouagadougou, le Chef de l’Etat plaide pour une approche communautaire et concertée

Publié le dimanche, 15 septembre 2019 14:23

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(Togo Officiel) - Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé participait samedi à Ouagadougou à un sommet extraordinaire de la Cedeao consacré à la lutte contre le terrorisme dans la sous-région et au Sahel. La rencontre, conjointement initiée par l’institution et le G5 Sahel, a été à cet effet élargie à 3 autres pays, le Cameroun, le Tchad et la Mauritanie.

Les travaux ont essentiellement porté sur l’examen de la situation socio-sécuritaire dans la sous-région et dans la région du Lac Tchad, ainsi qu’à l’étude de mesures concrètes proposées par les ministres de la défense et de la sécurité à la suite des travaux préparatoires qui se sont tenues dans la capitale burkinabé quelques jours auparavant.

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Le n°1 togolais, dans la lignée de son intervention lors du sommet conjoint CEDEAO-CEEAC de juillet 2018, ou encore au Chatham House à Londres, a une nouvelle fois plaidé pour une approche communautaire et concertée de tous les pays concernés par ces menaces qui transcendent les frontières et déstabilisent les politiques de développement.

Le Togo, qui contribue de manière effective aux diverses opérations de maintien de la paix sur le continent et dans le monde et à la mise en œuvre d’initiatives régionales de luttes contre l’insécurité transfrontalière, souhaite une mutualisation des efforts et l’implication de tous.

A l’issue des travaux de ce sommet extraordinaire, les dirigeants ont convenu de la mise en place d’un plan d’action quinquennal dans les 3 prochains mois. Au total, 1 milliard de dollars devra être mobilisé pour lutter contre la menace djihadiste. Le plan qui devrait être dévoilé en décembre à Abuja lors du sommet de la Cedeao, doit permettre en plus d’un renforcement des capacités opérationnelles des armées nationales, de la force conjointe ‘G5 Sahel’ et la Force multinationale mixte du Bassin du Lac Tchad, une meilleure mutualisation et coordination. Son financement devrait être mobilisé auprès des Etats et des partenaires financiers.

Les 18 pays présents au sommet ont également réclamé aux Nations Unies, un mandat plus offensif de la Minusma au Mali, afin de lutter efficacement contre le terrorisme.  

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