Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé est arrivé ce lundi à New York aux Etats-Unis, où il prendra part à la 74ème session de l'Assemblée générale des Nations Unies.
Cette session, dont le débat général s'ouvre demain, portera entre autres sur l'éradication de la pauvreté, la promotion d'une éducation de qualité, l'action climatique et l'inclusion.
Aux côtés de ses pairs, le n°1 togolais participera à diverses activités de haut niveau. Faure Gnassingbé évoquera les efforts et les résultats obtenus par le Togo dans divers domaines, notamment la lutte contre la pauvreté, la couverture sanitaire universelle, la stratégie nationale d'électrification, l'éducation, le volontariat ou encore les infrastructures socioéconomiques de base.
Ce rendez-vous annuel des dirigeants de la planète sera également l'occasion pour le Chef de l'Etat d'échanger avec ses homologues et des partenaires sur les opportunités d'investissement au Togo et la mise en œuvre du PND.
L'agenda présidentiel sera ainsi marqué par une rencontre avec le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres et diverses personnalités du monde politique et économique.
Le Togo se prépare pour la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) qui se tiendra à Nairobi dans la capitale kényane du 12 au 14 novembre 2019. Un atelier de consensus s’est ouvert ce vendredi 20 septembre à l’hôtel Sancta Maria en vue de faire un tour d’horizon des engagements du pays dans le cadre cet accord qui fête, cette année, ses noces d’argent (25e anniversaire), sur fond de progrès et de promesses inachevées.
A la Conférence du Caire en 1994, 179 gouvernements avaient adopté un programme d'action reconnaissant la santé en matière de reproduction, l'autonomisation des femmes et l'égalité des sexes comme des vecteurs du développement durable. « Des efforts sont faits, mais la promesse est inachevée », constate le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), en présence du Directeur de Cabinet, Essohanam Edjeou, représentant le Ministre de la Planification du développement.
A Nairobi, il sera question d'identifier les défis majeurs en matière de population et de développement dans « un cadre consensuel et inclusif », et de faire progresser la mise en œuvre du Programme d'action de la CIPD.
« La conférence offrira une plateforme inclusive rassemblant les gouvernements, les organismes des Nations Unies, les organisations du secteur privé, les groupes de femmes et les réseaux de jeunes pour discuter et convenir des initiatives permettant de stimuler la mise en œuvre du Programme d'action de la CIPD», précise l’organisme onusien.
Pour la Directrice des études de la Population au Ministère de la Planification du Développement, Victorine Womitso, « l'importance du Sommet de Nairobi n'est plus à démontrer et le Togo n'y sera pas en marge.» « Le Sommet de Nairobi, le Togo en a fait sa priorité et s’organise à l’échelle nationale pour formuler des engagements qui seront présentés », a-t-elle annoncé.
« Le combat de UNFPA aux côtés des gouvernements, c’est de transformer la vie des plus vulnérables, d’offrir des services de santé jusqu’au dernier kilomètre et permettre aux femmes en âge de procréer de ne plus tomber enceinte par hasard mais par choix », a déclaré Josiane Yaguibou, la nouvelle représentante-Résidente du Fonds.
Depuis la conférence du Caire en 1994, le Togo a fait des bonds en avant. En matière d'utilisation des méthodes contraceptives modernes, la prévalence est passée de 8% à 21,4%, avec une nette amélioration observable dans les zones enclaves.
La Banque ouest africaine de développement (Boad) a accordé au Togo un prêt de 20 milliards FCFA, pour l’aménagement et le bitumage du tronçon Katchamba-Sadori, long de 60 km et situé sur la Route Nationale N°17, dans la région septentrionale du pays.
La cérémonie de signature de cet accord s’est déroulée ce jeudi 19 septembre 2019 à Lomé, entre Sani Yaya, ministre de l’économie et des finances, et Christian Adovelande, président de l’institution financière sous-régionale.
Ce projet permettra à terme de maintenir une circulation routière permanente et fluide entre la localité de Katchamba, dans la région de la Kara, et celle de Sadori dans les Savanes. Il s’agit également de désenclaver ces deux régions, en droite ligne avec la politique d'infrasctructures du gouvernement.
Si le patron des finances n’a pas manqué de saluer l'appui de la Boad au Togo, dans la réalisation de ses ambitions, il a également rappelé que « le Gouvernement a consenti ces dernières années d’importants investissements pour développer et moderniser les infrastructures routières. »
En effet, « entre 2010 et 2018, plus de 800 km de réhabilitation, de renforcement, d’aménagement et de bitumage de routes et des ouvrages d’art ont été réalisés, pour un montant de près de 680 milliards de F CFA. »
Ce nouveau financement porte l’appui de la Boad au Togo à plus de 600 milliards FCFA.
En 2018, l’Aide publique a développement (APD) accordée au Togo a grimpé de 12% pour s’établir à 440,3 millions $, ces ressources culminaient à 389,85 millions $ en 2017.
L’information a été communiquée ce jeudi 19 septembre 2019, par Christophe Akpoto, directeur de la Coopération bilatérale, à l’occasion de la publication de l’édition 2018 du rapport annuel sur l’APD.
Le cadre togolais précise notamment que ces financements ont été alignés sur les trois axes du PND. C’est en particulier l’axe 3 de ce plan quinquennal, centré sur le développement humain et le renforcement de l’inclusion, qui est le principal bénéficiaire, avec 243,75 millions $. Suivi par l’axe 1 (qui vise à faire du pays un hub logistique et financier), qui a récolté environ 135 millions $. Enfin, plus de 61 millions $ ont été consacrés à l’axe 2 (centré sur le développement agro-industriel).
Notons que les principaux bailleurs de fonds sont : la Banque mondiale (21%), l’Exim Bank de Chine (12%), la République fédérale d’Allemagne (11%), l’Union Européenne (12%), le Japon (8%), la Banque ouest africaine de développement (7%), l’Agence française de développement (6%), et la Banque africaine de développement (4%).
Ces chiffres font donc de l’Allemagne, le premier partenaire bilatéral du Togo, devant le Pays du Soleil levant, et la France.
L’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) a procédé mercredi au lancement d’une mission d’évaluation du système de passation des marchés publics.
L’évaluation, qui en est à sa 4ème édition après 2003, 2008 et 2016, débutera dans les prochaines semaines. Elle se basera sur une méthodologie harmonisée développée par l’OCDE, le MAPS II. Son but est de mesurer surtout le degré de transparence et d’efficacité du système togolais dans le domaine des passations de marchés publics, ceci afin de l’améliorer davantage.
La mission, financée conjointement par la BAD et la Banque Mondiale s’articulera autour de plusieurs piliers dont les principaux concernent les cadres législatif, réglementaire et institutionnel du système national.
Le représentant du ministre de l’économie et des finances, Kossi Tofio, en lançant la mission, a rappelé les progrès réalisés par le Togo au fil des précédentes évaluations passant le taux d’achèvement de 18% à près de 74%. Toutefois, souligne le responsable, tous les acteurs de la chaîne de passation des marchés doivent davantage se mobiliser afin de venir à bout du principal goulot d’étranglement qu’est le délai de passation.
Réuni en conseil de ministres mercredi, le gouvernement a adopté un projet de loi de finances rectificatif, portant le budget de l’exercice 2019 à 1501,9 milliards FCFA. Une hausse de 2,8% par rapport au précédent, qui se chiffrait à 1461 milliards FCFA.
La décision vise à harmoniser le Budget avec les dernières réformes structurelles opérées en vue d’instaurer une grande efficience dans la gestion des dépenses publiques.
Il s’agira également d’ajuster le budget de l’Etat aux réformes structurelles introduites dans le cadre du PND 2018-2022. En effet, la mise en œuvre de ce Plan « a nécessité des modifications de certaines dispositions du code général des impôts. ». La nouvelle Loi des finances « permet au Gouvernement de réajuster les prévisions de dépenses en fonction des recettes initialement attendues. »
Ce collectif Budgétaire sera soumis à l’Assemblée nationale dans les prochaine semaines pour validation.
Le Chef de la diplomatie togolaise Robert Dussey a entamé mercredi une visite officielle de deux jours en Algérie.
Au cours de son séjour, le ministre rencontrera son homologue Sabri Boukadoum. Les discussions devraient tourner sur un renforcement de la coopération entre Lomé et Alger, aussi sur les plans politique qu’économique.
Il devrait être également question de sujets relatifs à l’actualité du continent et surtout de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.
Le ministre de la fonction publique, du travail et de la réforme administrative, Gilbert Bawara a annoncé mercredi l’ouverture du Concours interne et externe d’entrée aux cycles II et III de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA).
Le concours, prévu pour les 14 et 15 octobre prochain dans les centres de Lomé et de Kara est ouvert à l’intention des Togolais des deux sexes.
Les dossiers de candidatures, recevables du lundi 23 septembre au 07 octobre 2019 à 17h devront être déposés à Lomé, à l’ENA, et à Kara, à la Direction régionale du travail et des lois sociales de Kara.
Les autres modalités de participation au concours sont à consulter dans le quotidien national ‘Togo Presse’ ou dans les lieux de dépôt des candidatures, conclut la note.
Pour rappel l’ENA, fondée depuis 1958, forme les cadres moyens et supérieurs de l’administration publique nationale.
L’équipe gouvernementale s’est réunie ce mercredi pour son 15ème conseil des ministres de l’année sous la présidence du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé. Un projet de loi et trois décrets ont sanctionné les travaux de ce conseil orienté en grande partie sur des questions relatives aux finances publiques.
Le gouvernement a ainsi adopté un projet de loi de finances rectificatif portant celui-ci à 1501,9 milliards FCFA contre 1461 milliards FCFA dans la loi de finances initiale, soit une hausse de 2,8 %. Le texte, qui sera soumis au Parlement dans les prochains jours doit permettre au gouvernement de réajuster les prévisions de dépenses en fonction des recettes initialement attendues.
Les 3 décrets adoptés portent pour leur part sur la réorganisation de l’Inspection générale d’Etat (IGE) et la modification de textes ou de dispositions relatifs aux marchés publics.
Le conseil des ministres a également été l’occasion pour le ministre du commerce de faire un compte-rendu sur la situation de pénurie de carburant, qui a été observée la semaine dernière et qui a perturbé le déroulement régulier des activités. En cause, une forte hausse de la consommation, du fait de la limitation des sources d’approvisionnement parallèles. Toutefois, des mesures urgentes ont été prises afin de ramener la situation à la normale. Des instructions ont été données pour revoir le mécanisme de gestion des stocks de carburant, a rassuré le ministre.
La République Fédérale d’Allemagne, par le biais de sa banque de développement KfW a accordé mercredi au gouvernement un don de 5 milliards FCFA (8 millions d’euros), destiné à la construction des mairies dans les nouvelles communes du Togo. C’était lors d’une cérémonie de signature qui s’est déroulée à Lomé entre le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya et Matthias Veltin, le nouvel ambassadeur allemand au Togo, en présence du ministre en charge de la décentralisation, Payadowa Boukpessi.
Le don, qui constitue la 3ème phase du Projet d’appui à la décentralisation (PAD) porte à un peu plus de 30 milliards FCFA, le total du montant octroyé depuis 2012 par Berlin au processus de décentralisation. Selon Matthias Veltin « cette affectation permettra aux nouvelles communes de disposer d’un cadre adéquat pour améliorer la prestation des services aux citoyens ».
Le diplomate accrédité le même jour en a également profité pour rappeler que « l’Allemagne a déjà prévu d’augmenter sa contribution à la construction des mairies de 5 millions d’euros ».
Sani Yaya a pour sa part rappelé l’engagement et la volonté du gouvernement de « permettre aux collectivités locales de jouer pleinement leur rôle dans le développement économique et social » du Togo.
Rappelons qu’en dehors de la décentralisation et la gouvernance, l’Allemagne appuie le Togo dans plusieurs autres domaines : formation professionnelle et technique, emploi des jeunes, santé ou encore développement rural.