Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a pris part ce lundi à Paris aux obsèques de l’ancien président français Jacques Chirac, décédé jeudi dernier dans la capitale française à l’âge de 86 ans.
Le n°1 togolais a assisté, aux côtés d’une trentaine de dirigeants venus du monde entier, à la messe tenue à l’Eglise du Saint Sulpice, au cours de laquelle la nation française, 24h après l’hommage populaire, a fait ses adieux officiels. Quelques heures auparavant, une cérémonie s’était déroulée aux Invalides.
Faure Gnassingbé a ensuite pris part au déjeuner officiel à l’Elysée.
Quelques heures après l’annonce de la disparition de l’ex-président, le Chef de l’Etat avait exprimé ses condoléances et salué la mémoire de celui qui fut « fidèle ami du Togo ».
C’est ce qu’indique la plateforme d’e-commerce Jumia dans la troisième édition de son rapport « Hospitality Report Africa » publié récemment. Les 5 pays africains les plus ouverts en matière de mobilité et de libre-circulation sont le Togo, le Bénin, Maurice, la Guinée-Bissau et le Rwanda.
Le « classement » a été effectué sur la base de l’indice de l’ouverture des visas de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), un mécanisme qui mesure la souplesse des pays en matière de visas en examinant les documents exigés de la part des citoyens d’autres pays. L’indice calculé est selon des critères comme le pourcentage de personnes affectées par l'absence de visa, le visa à l'arrivée, le visa électronique et le visa traditionnel.
Ainsi selon l’OMT, celui du Togo est de 71,4, un degré d’ouverture qui permet au pays d’accélérer le nombre des arrivées de touristes internationaux.
Pour rappel en 2018, plus de 712 000 touristes ont été enregistrés au Togo.
Avant la grande messe prévue pour octobre prochain, la Banque mondiale a publié hier une liste restreinte des 20 économies ayant le plus amélioré leur environnement des affaires au cours des 12 derniers mois. Une liste qui sera réduite à 10 le 24 octobre lors du lancement officiel du Doing Business 2020.
Comme l’année dernière, le Togo honore à nouveau sa présence dans cette shortlist avec 19 autres pays dont 4 Africains, le Nigeria, le Kenya, Djibouti et le Zimbabwe.
Sa place, le Togo la doit essentiellement aux réformes opérées dans 5 domaines.
Les équipes du Doing Business saluent la suppression de l'obligation pour les sociétés à responsabilité limitée (SARL) de faire rédiger leurs statuts par un notaire. La banque s’était gardée l’an dernier, de valider la réforme du seing privé pour le Togo.
« La transparence du processus de délivrance des permis de construire a été améliorée après que le Togo a publié une circulaire exigeant que les documents requis, l'approbation préalable et les droits soient disponibles en ligne», se félicitent les experts de la Banque mondiale.
Par ailleurs, soulignent-ils, le raccordement à l’électricité, «devenue moins coûteux à la suite d'une décision de la compagnie d'électricité de réduire » à nouveau, cette fois-ci de 50% les frais de branchement, ainsi que l’instauration d’un bureau unique pour le transfert de propriété, sont des réformes qui devraient simplifier la vie aux nouveaux entrepreneurs.
Enfin, pour la deuxième année d’affilée, « le Togo a amélioré l'accès à l'information sur le crédit en élargissant la couverture du bureau de crédit, Creditinfo Volo, et en commençant à diffuser les données des sociétés de services publics», se satisfait l’équipe de coordination du DB2020.
Après sa retentissante percée de 19 places, ponctuée d’une place de choix dans le top 10 des pays réformateurs en 2018, le Togo s’apprête à rééditer un exploit de rang. Pour Sandra Johnson, Ministre-Conseillère du Président de la République, en charge du Climat des Affaires, l’objectif, à terme, est de se hisser dans le top 100 mondial des économies où il est plus facile de faire les affaires.
Ce vendredi s’achève à Lomé un atelier de deux jours, consacré au renforcement des capacités de management et de gestion du projet de gazoduc d’Afrique de l’Ouest (WAPCO).
La session, qui enregistre la participation des délégués du Nigéria, du Bénin, du Ghana et du Togo, vise à « harmoniser les points de vue des experts, sur les amendements que l'épreuve du temps, ou l'expérience de l'exploitation ont rendu nécessaires », comme l’a souligné Marc Ably-Bidamon, ministre des mines et de l’énergie en ouvrant les travaux.
Le gazoduc d’Afrique de l’Ouest, qui en est à sa 8ème année d’exploitation, nécessitait en effet une revisitation des lois et règlements devant assurer sa bonne gestion. « Le Togo croit davantage à la stabilité et à la dépendance de l’énergie », a souligné le ministre qui a fait le tour des résultats positifs qui ont découlé de la mise en œuvre du projet.
25 586 candidats ont pris part ce vendredi au concours de recrutement de fonctionnaires pour le compte du ministère de l’agriculture, de la production animale et halieutique.
Le concours lancé en mars par le gouvernement afin de renforcer les effectifs du ministère, s’est déroulé simultanément à Lomé et à Kara. Ils seront au final 1552 fonctionnaires à être retenus. Selon les responsables, le nombre final permettra de renforcer les besoins en ressources humaines du ministère afin de poursuivre les travaux de modernisation de l’agriculture togolaise, assurer davantage la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et mener à bien les projets de transformation agricole. Tout cela en lien avec les objectifs contenus dans le PND notamment dans son axe 2, orienté sur la transformation agricole du Togo.
Le ministre en charge du secteur, Noel Koutéra Bataka a effectué une visite dans le centre de Lomé afin de s’assurer du bon déroulement des épreuves.
Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance, par la voix de son Représentant-résident Isselmou Boukhary, a félicité jeudi le Togo pour les importants progrès accomplis dans le secteur de l’éducation. Ceci, lors d’une rencontre avec le Premier ministre Komi Selom Klassou en présence du coordonnateur du Système des Nations Unies, Damien Mama.
« Le Togo a accompli des progrès extrêmement importants dans le domaine de l'éducation, en particulier dans la scolarisation au niveau du primaire et la parité entre garçons et filles qui a été atteinte », a déclaré le responsable.
En effet, les données contenues dans le rapport mondial de suivi sur la période 2017-2018 publié récemment par l’Unesco, révèlent notamment une progression significative du taux de brut de scolarisation dans le primaire (de 98% à 126,8% en 10 ans). Également, le taux d'achèvement au primaire est passé de 85,4% en 2014 à 91,4% en 2018, induisant de ce fait une baisse remarquable du taux moyen de redoublement.
« Mais il reste aussi des défis », a affirmé Isselmou Boukhary, qui a indiqué que « c'est ensemble avec le gouvernement que tous les partenaires techniques et financiers vont bien discuter pour relever les défis et comment atteindre les objectifs de développement durable dans le cadre justement du Plan National de Développement (PND) ».
Lire aussi : Au Togo, le secteur de l'éducation est en constante amélioration (Unesco)
Quelques heures après l’annonce officielle, le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a rendu hommage à l’ancien président français Jacques Chirac, décédé ce jeudi 26 septembre à Paris.
Dans son message, le n°1 togolais a exprimé ses condoléances ainsi que celles du peuple togolais, à la famille éplorée ainsi que toute la nation française : « Jacques Chirac était un humaniste, fidèle ami du Togo et de son peuple », a indiqué le Chef de l’Etat. Et de poursuivre : « Homme de conviction et de vision, il a toujours assumé son ouverture. Je salue sa mémoire ».
Celui qui a occupé l’Elysée de 1995 à 2007 avait notamment effectué une visite officielle au Togo en juillet 1999. Jacques Chirac avait 86 ans.
Le Fonds Monétaire International dispose officiellement depuis mercredi dernier d’une nouvelle patronne, Kristalina Georgieva. L’économiste bulgare a succédé à la française Christine Lagarde, en partance pour la Banque Centrale Européenne (BCE).
La nouvelle DG, âgée de 66 ans a indiqué à sa prise de fonctions que sa « priorité immédiate à la tête du FMI sera d’aider les pays membres à minimiser le risque de crises et à être prêts à faire face au ralentissement économique ».
Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a réagi jeudi à cette désignation et a félicité la nouvelle responsable. « Je reste convaincu qu'ensemble nous aurons une collaboration fructueuse pour relever les défis liés à l’atteinte des ODD sur le continent africain et au Togo », a déclaré le Chef de l’Etat.
Rappelons que le Togo fait partie depuis 2017 du programme triennal soumis à une facilité élargie de crédit (FEC) d’un montant de 244,8 millions $, du Fonds. Lomé a déjà bénéficié de 175 millions $ dans ce cadre.
C’est en ces termes que le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a salué jeudi à New York, l’engagement de l’ONG internationale Mercy Ships, spécialisée dans l’assistance médicale gratuite aux pays en voie de développement.
C’était à la faveur du cocktail des donateurs de l’organisation organisé en marge des travaux de l’AG de l’ONU, et auquel a pris part le Chef de l’Etat dans la cadre de l’étroit partenariat entre le Togo et l’institution caritative.
Fondée en 1978, Mercy Ships est active dans plus de 70 pays où elle collabore avec les gouvernements et l’OMS pour répondre aux besoins chirurgicaux gratuits et immédiats des populations. L’institution dispose, pour cela de navires-hôpitaux ultra-modernes ‘'Navires de l’Espoir’’ qui font escale dans les pays partenaires. L’organisation intervient également dans la formation médicale et dans la rénovation d’infrastructures sanitaires.
Le n°1 togolais a exprimé sa gratitude aux responsables de Mercy Ships pour leurs missions humanitaires sur le continent et au Togo. Notons que les navires de la flotte ont déjà effectué 5 missions médicale au Togo, la dernière remontant à 2012.
Dix jours après le sommet extraordinaire de la Cedeao de Ouagadougou consacré à la lutte contre le terrorisme dans la sous-région, le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a pris part jeudi à New York à une réunion de haut niveau sur les défis et menaces sur la consolidation de la paix au Burkina Faso.
La session, co-présidée par le leader burkinabé Roch Marc Christian Kaboré et le président de la Commission de l’ONU pour la consolidation de la paix, Antonio de Aguiar Patriota, se situait dans le cadre des rencontres parallèles de l’AG des Nations Unies.
Objectif, faire le point des efforts engagés face aux menaces terroristes de plus en plus présentes dans la région et particulièrement ces derniers mois au Burkina Faso.
Comme à Ouagadougou, le n°1 togolais a réaffirmé l’engagement de Lomé à la mobilisation de tous, afin d’endiguer le terrorisme et parvenir à une paix durable chez le voisin du nord. Des décisions ont été prises dans le sens d’une mobilisation accrue des moyens.
Pour rappel, le sommet de Ouagadougou avait été marqué par l’adoption d’une Déclaration commune qui prévoir un plan d’action quinquennal et la mobilisation d’un milliard de dollars pour lutter contre la menace terroriste.