Fort, l’an dernier, d'une amélioration globale de la qualité de ses services financiers, le Togo veut poursuivre dans cette dynamique. Le ministère du commerce, en collaboration avec les Nations-Unies a lancé, à cet effet en début de semaine le projet “Commerce des services en Afrique”.
Concrètement, le programme qui s’inscrit dans une portée sous-régionale doit permettre d’identifier et de quantifier les chaînes de valeurs régionales auxquelles participe le secteur financier. Les travaux conduiront à terme à l’élaboration d’une politique devant favoriser le renforcement de ces chaînes de valeurs et, surtout, participer à la réduction des fuites dans le secteur financier. Dans cette optique, il y a quelques mois, le pays avait déjà fait évaluer son dispositif de lutte contre le blanchiment.
Pour rappel, les services financiers représentent l’ensemble des services liés aux moyens de paiement ou à la gestion de l’argent proposés par une banque, un assureur, une société d’investissement ou de placement et autres intermédiaires financiers.
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Annoncées depuis plusieurs semaines, les mesures ordonnant aux acteurs du secteur des transports la mise aux normes des véhicules déformés ou modifiés, sont officiellement effectives à partir de ce jeudi 1er juillet.
Cette nouvelle réglementation, qui s’harmonise avec celle en vigueur dans l’espace Uemoa, est destinée à mieux réglementer le secteur du transport routier national des marchandises, éviter la dégradation des routes et prévenir les accidents.
Pendant deux mois, le ministère des transports a invité les populations et différents acteurs concernés à se conformer aux dispositions, afin d’éviter les sanctions prévues.
https://twitter.com/MTRAF_TG/status/1409970100946538505
En rappel, les dimensions et normes recommandées se précisent comme suit :
Longueur
Véhicule à moteur isolé, Remorque (sans le dispositif d’attelage) et semi-remorque (entre le pivot d’attelage et l’arrière) : 12,00 m
Véhicule articulé : 16,50 m
Train routier : 18,75 m
Largeur
Véhicule de transport sous température dirigée : 2,60 m
Autres véhicules : 2,55 m
Hauteur
Tous véhicules : 4,50 m
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Le Togo participe ce jeudi 1er juillet à Paris aux travaux présentiels du Forum Afrique 2021 du CIAN. L'événement, placé sous le thème d’un “nouveau pacte pour la relance” des entreprises en Afrique, alors que la planète sort progressivement du marasme économique causé par le Covid-19, rassemble plus de 300 décideurs politiques et hommes d’affaires présents en Afrique ou souhaitant y investir.
La délégation officielle togolaise, conduite par le Premier Ministre, Victoire Dogbé, présentera au cours de la journée, les récentes performances du pays en matière d’environnement des affaires, les réformes économiques, et la gestion de la Covid-19. Une session spéciale, animée par le Conseiller du Chef de l’Etat, Shegun Bakari et plusieurs membres de l’exécutif, sera dédiée à la transformation agro-industrielle du Togo.
L’occasion d’exposer les opportunités d’investissements avec la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA), les Agropoles, les Zones agricoles d’aménagement planifiées (ZAAP) et les infrastructures numériques et énergétiques modernes dont le pays se dote et prévoit de construire depuis quelques années.
En prononçant le discours d’ouverture du Forum, la Cheffe du gouvernement a réaffirmé les ambitions du Togo et invité une nouvelle fois les investisseurs : "Le Togo est un pays entrepreneur qui comprend et parle le langage des affaires", a déclaré Victoire Dogbé.
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L’Assemblée nationale a clôturé mardi les travaux de sa première session ordinaire de l’année. Cette session avait démarré début mars, après trois mois d’inactivité parlementaire.
Le mardi 29 juin 2021, la Représentation nationale a clôturé les travaux de la première session ordinaire de l'année 2021, conformément aux disposition de l’article 55 alinéa 1 de la Constitution de la IVe République. pic.twitter.com/HLbdA5MUmr
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) June 30, 2021
Quatre mois après, le bilan législatif qualifié de “fructueux” et “très satisfaisant” par la cheffe du Parlement, fait état de 15 projets de lois adoptés sur les 22 déposés sur le bureau de la Représentation Nationale. Entre autres textes approuvés, ceux sur le casier judiciaire automatisé, les nouveaux Codes du travail et de procédure civile, la nouvelle législation sur le sport, l’aménagement du littoral ou encore la déclaration de patrimoine en ligne.
En parallèle, des activités liées à la diplomatie parlementaire, ainsi que des formations des députés et du personnel de l’administration parlementaire ont eu lieu, tout comme les honneurs funèbres rendus à l’ancien titulaire du perchoir, Dahuku Pere, décédé en avril.
Les députés sont désormais en intersession pour deux mois, avant le retour à l’hémicycle prévu pour le premier mardi de septembre, conformément aux dispositions constitutionnelles.
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L’Assemblée nationale a autorisé mardi le Gouvernement à ratifier la Convention de l’UA de Malabo sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel. Le texte proposé par l’exécutif, détermine les règles de sécurité essentielles à la mise en place d’un espace numérique crédible pour les transactions électroniques, la protection des données à caractère personnel et la lutte contre la cybercriminalité.
Le Togo, en y adhérant, renforcera son cadre institutionnel et juridique dans le secteur, et bénéficiera d’une meilleure coopération interétatique en la matière. Une étape importante pour le pays, qui ne fait plus mystère de ses ambitions de devenir un important hub digital régional, et qui place désormais le numérique au centre de ses processus de développement, comme l’a souligné le ministre de la sécurité, qui a pris part aux débats dans l’hémicycle.
En février dernier déjà, le Togo avait lancé son tout premier centre d'alerte et de réaction aux menaces informatiques (CERT).
Lancé en 2014 par le Gouvernement pour une période initiale de 6 ans (23 mai 2014 au 30 juin 2020), puis prorogé d’une année supplémentaire, le Projet national de promotion de l’entrepreneuriat rural (PNPER) est officiellement arrivé à échéance ce mercredi, a annoncé le ministère chargé de l'Inclusion Financière et de l’Organisation du Secteur Informel.
Le projet, soutenu notamment par le Fonds international de développement agricole (FIDA), aura rempli sa mission, celle de contribuer à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration des conditions de vie en milieu rural à travers le développement de l'entrepreneuriat rural. En tout, près d’un millier de promoteurs ont été accompagnés dans les zones éligibles en milieu rural par le mécanisme, durant sa mise en œuvre.
Rien qu’en 2020, le PNPER qui avait renoué deux années plus tôt avec une bonne gestion à la suite d’un changement au niveau du top management, a décaissé en tout 3,3 milliards FCFA aux promoteurs, financé 688 projets, 12 coopératives, et facilité la création de 1657 emplois (directs et indirects).
D’autres initiatives ont été également lancées, à l’instar de la vaste campagne d’appui aux ménages vulnérables en semences, de fin d’année dernière, ou encore de la ligne verte ouverte pour se rapprocher des populations.
Des évaluations et opérations de clôture se dérouleront du 1er juillet au 31 décembre 2021, pour entériner définitivement la fin du projet.
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L’ancien Président de l’Assemblée Nationale, Abbas Bonfoh est décédé mercredi à l’âge de 72 ans.
Homme politique, et également administrateur scolaire (directeur régional de la planification), Abbas Bonfoh occupa le perchoir de 2005 à 2013, avec un intérim à la Présidence de la République entre le 25 février et le 4 mai 2005.
L’illustre disparu s’était retiré de la vie publique depuis son départ de la Représentation Nationale.
Le Togo maintient son engagement dans la lutte contre le trafic de toute forme de drogues, et entend faire davantage. C’est en substance le message officiel délivré il y a quelques jours par le ministre de la sécurité et de la protection civile, et président du Comité national anti-drogue, Yark Damehame, à la faveur de la célébration, le 26 juin dernier, de la Journée internationale de lutte contre la drogue.
Entre juin 2020 et juin 2021, ce sont plus de 44 000 kg de cigarettes et autres drogues ont été saisis et détruits pour sauver des vies. “Les statistiques indiquent une persistance du trafic de l’éphédrine, un produit qui entre dans le processus de fabrication de la méthamphétamine et autres drogues, et qui confirme la présence de laboratoires clandestins dans la sous-région”, révèle le ministre.
“Nos services continueront à développer des stratégies afin de prévenir la banalisation de la consommation du cannabis, surtout par les jeunes et adolescents”, a-t-il embrayé, rappelant au passage les différentes initiatives déployées par le pays pour “mettre fin au fléau”.
Une incinération massive de divers stupéfiants et produits (cocaïne, héroïne, khat, médicaments illicites, a marqué la journée à Lomé, en présence du ministre et de plusieurs officiels. L’action, 25ème du genre au Togo, a été saluée par les partenaires.
Destruction lundi à Lomé de 130t de drogues faux médicaments et cigarettes illicites. Je salue l’engagement du Togo dans la lutte contre les trafics illicites et la protection de la santé publique. L’appui de UE dans la lutte contre les #Illicitflows démontre ainsi son efficacité pic.twitter.com/fth3kwwosr
— Joaquín Tasso Vilallonga ?? (@AmbUETogo) June 29, 2021
Depuis 2011, le pays s’est doté de plusieurs cellules et unités de lutte anti-drogue opérant aux frontières et aux endroits stratégiques (Port, Aéroport et récemment autour des écoles).
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Le Togo présente depuis mardi devant le Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies, son 5ème rapport périodique sur la mise en œuvre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. L’activité, qui se déroule habituellement à Genève, se tient cette année par visioconférence depuis Lomé, en raison de la situation sanitaire.
Pour l’occasion, la délégation togolaise, conduite par le ministre en charge des Droits de l’Homme, Christian Trimua, a été renforcée par la présence des ministres de l’administration territoriale, de la justice, de l’action sociale, de la communication, ainsi que de plusieurs cadres de l’administration et officiels.
Le rapport togolais, qui a été élaboré de manière inclusive et participative, couvre la période 2011-2018 et est structuré en huit points, allant de la Non-discrimination et Droit des personnes à la Liberté d’expression et d’accès à l’information, en passant par les conditions de détention des détenus, le droit des réfugiés ou encore la liberté de religion et d’association.
“Depuis le dernier passage du Togo devant le Comité, des progrès indéniables ont été enregistrés. Toutefois, des défis restent encore à relever, en particulier celui de la poursuite de la mise en œuvre des recommandations des mécanismes des droits de l’homme, de l’enracinement d’une culture individuelle et collective des droits de l’homme, aussi bien dans la pratique citoyenne que dans celle des organisations de défense des droits de l’homme dont le professionnalisme doit être également renforcé”, a déclaré Christian Trimua dans son introduction.
Les travaux s’achèveront le 1er juillet.
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L’Assemblée nationale a adopté mardi en plénière le projet de loi sur la modification et le fonctionnement de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH). Le texte, proposé il y a un mois par le Gouvernement, vise principalement à actualiser l’institution, et lui permettre de jouer pleinement son rôle.
Selon la nouvelle mouture validée par les élus du Peuple, la durée du mandat des membres de l’institution est désormais fixée à trois (3) ans, renouvelable une seule fois contre deux (2) ans renouvelable trois (3) fois auparavant. Le délai de renouvellement des membres, également jugé trop court, est étendu à trois (3) mois avant l’expiration du mandat des membres sortants contre un mois initialement.
Le nouveau texte consacre par ailleurs l’assemblée plénière, l’immunité pénale des membres de la Commission et permet, entre autres, à la Commission de recevoir et de traiter les requêtes individuelles et collectives des citoyens sur les cas de violation des droits de l’homme.
Pour les députés, “cette actualisation vient conforter la CNDH dans sa mission de protection et de promotion des droits de l’homme, et surtout, renforcer son indépendance”.
Dans la même logique de modernisation, l’institution dirigée par Nakpa Polo a récemment lancé les manœuvres pour se doter d’un nouveau Plan stratégique quinquennal.